17 Car Dieu n’a pas envoyé le Fils dans le monde
pour juger le monde,
mais pour que le monde soit sauvé par son entremise.
34 en effet, celui que Dieu a envoyé
prononce les paroles de Dieu,
car il ne mesure pas le don de l’Esprit.d
d Ou « qui lui donne l’Esprit sans mesure ».
36 Mais j’ai plus grand que le témoignage de Jean :
en effet, les œuvresl que le Père m’a donné
à mener à bonne fin,
les œuvres mêmes que je fais,
témoignent à mon sujet que le Père m’a envoyé.
l Lorsqu’il fait allusion à ses miracles, Jésus ne parle pas de « signes », 2.11, mais d’« œuvres », en référence à Nb 16.28. Comme Moïse, il ne les accomplit pas « de lui-même »; il ne fait qu’imiter le Père, 5.19, jusqu’à redonner vie aux morts, 5.20-21. Ces œuvres témoignent donc que c’est Dieu qui agit dans et par le Christ, 10.25, 37-38 ; cf. 9.3-4. Ne pas croire malgré les « œuvres » ou malgré les paroles du Christ constitue le péché par excellence, 15.22, 24.
b Le tunnel d’Ezéchias était oublié, cf. 2 R 20.20, et Siloé passait pour une source, miraculeusement « envoyée ». On y puisait à la fête des Tentes, cf. 7.38. Pour Jn, Jésus est l’« Envoyé » du Père.