« Ma nourriture
est de faire la volonté de celui qui m’a envoyéq
et de mener son œuvre à bonne fin.
q Comme Moïse, 12.49, comme Jérémie, 10.36, Jésus a été envoyé par Dieu, qu’il nomme « Celui qui m’a envoyé », 4.34, 5.23, 24, 30, 37 et passim). Toute sa vie est donc vouée à faire la volonté de Celui qui l’a envoyé, 5.30 ; 6.38-40 ; cf. Ps 40.8-9 ; He 10.9, à mener à bonne fin (= achever) l’œuvre de Dieu qui est de sauver l’humanité en lui donnant la vie éternelle, 17.4. Cette obéissance le mènera jusqu’à la mort, 12.27 ; Lc 22.42 ; Rm 5.19, et la dernière parole du Christ mourant sur la croix sera de reconnaître que « tout est achevé », 19.28-30.
m L’œuvre du Père, telle qu’elle était annoncée par l’Écriture le salut du monde par le sacrifice du Christ. ne rapporte pas le cri de déréliction de Mt 27.46 et Mc 15.34 ; il n’a voulu retenir que la majesté sereine de cette mort. Cf. Lc 23.46 ; 12.27.
n Autre traduction « il transmit l’Esprit », la mort de Jésus prélude à l’effusion de l’Esprit, 20.22.