21 En ce temps-là, Josué vint extirper les Anaqim de la Montagne, d’Hébron, de Debir, de Anab, de toute la montagne de Juda et de toute la montagne d’Israël : il les voua à l’anathème avec leurs villes.
l Sur les Anaqim, voit Dt 1.28. Cette notice rédactionnelle ne s’accorde pas avec la conquête d’Hébron par Caleb, 15.13-14 cf. 10.28.
13 Josué bénit Caleb, fils de Yephunné, et lui donna Hébron pour héritage.
14 Aussi Hébron est-il resté jusqu’à ce jour l’héritage de Caleb, fils de Yephunné le Qenizzite, parce qu’il avait suivi parfaitement Yahvé, Dieu d’Israël.
15 Autrefois le nom d’Hébron était Qiryat-Arba.b Arba était l’homme le plus grand des Anaqim.
Et le pays se reposa de la guerre.
b Qiryat-Arba, cf. Gn 23.2 ; 35.27 ; Jg 1.10, etc., signifie « ville des quatre » soit les quatre quartiers de la ville, soit les quatre clans qui l’habitaient, Anaq, ancêtre éponyme des « Anaqim », et ses trois fils, cf. 15.14 ; Dt 2.10. Ici Arba est devenu un nom de personne.
13 À Caleb, fils de Yephunné, on donna une part au milieu des fils de Juda, selon l’ordre de Yahvé à Josué : Qiryat-Arba, la ville du père d’Anaq — c’est Hébron.
f Les vv. 13-19 se retrouvent presque littéralement en Jg 1.10-15 où, cependant, la prise d’Hébron et de Debir est attribuée à Juda. Otniel, v. 17, reparaîtra comme l’un des « Juges » d’Israël, Jg 3.7-11.