Il a pris nos infirmités et s’est chargé de nos maladies.n
n Pour Isaïe, le Serviteur a « pris » sur lui-même nos douleurs par sa propre souffrance expiatrice. entend que Jésus les a « prises » en les enlevant par ses guérisons miraculeuses. Cette interprétation, apparemment forcée, est en réalité d’une profonde vérité théologique ; c’est parce que Jésus, le « Serviteur », est venu prendre sur lui l’expiation des péchés, qu’il a pu soulager les hommes des maux corporels, qui sont la suite et la peine du péché.
k Épithètes classiques des « Pauvres » de l’AT, cf. So 2.3 ; Dn 3.87. Jésus revendique leur attitude religieuse et s’en autorise pour se faire leur maître de sagesse, comme c’était annoncé du « Serviteur », Isa 61.1-2 et Lc 4.18 ; voir encore 12.18-21 ; 21.5. De fait c’est pour eux qu’il a prononcé les Béatitudes, 5.3, et mainte autre instruction de sa Bonne Nouvelle.