5 « Fais-moi savoir, Yahvé, ma fin
et quelle est la mesure de mes jours,
que je sache combien je suis fragile.
6 Vois, d’un empan tu fis mes jours,
ma durée est comme rien devant toi ;
rien qu’un souffle, tout homme qui se dresse,
Pause.
7 rien qu’une ombre, l’humain qui va ;
rien qu’un souffle, les richessesm qu’il entasse,
et il ne sait qui les ramassera. »
m « les richesses » hamôn conj. ; « ils s’agitent » yehemayûn hébr.
9 Sous ton courroux tous nos jours déclinent,
nous consommons nos années comme un soupir.v
v Le syr. a compris « comme une araignée », que grec et Vulg. ajoutent.
10 Le temps de nos années, quelque soixante-dix ans,
quatre-vingts, si la vigueur y est ;
mais leur grand nombre n’est que peine et mécompte,
car elles passent vite, et nous nous envolons.