15 En effet,x si pour un aliment ton frère est contristé,y tu ne te conduis plus selon la charité. Ne va pas avec ton aliment faire périr celui-là pour qui le Christ est mort !
x « En effet »; var. : « Mais » ou « Or ».
y En succombant au scandale, ou simplement en voyant son frère commettre une action qu’il réprouve.
16 N’exposez donc pas votre privilègez à l’outrage.
z L’expression désigne probablement la liberté chrétienne, 6.15, dont s’autorisent les forts, mais qu’on interprétait tendancieusement, cf. 3.8.
a La personne même du faible, v. 15, ou bien la communauté chrétienne, cf. 1 Co 3.9.
b Littéralement « avec scandale », c’est-à-dire, d’après le contexte (v. 21 qui traite des devoirs du « fort »), en le provoquant. — D’autres entendent : « en le subissant », cf. v. 14.
22 Cette foi que tu as, garde-lac pour toi devant Dieu.d Heureux qui ne se juge pas coupable au moment même où il se décide.
c Var. : « Tu as une conviction ? Garde-la. »
d Cette « foi » correspond à la vérité ; elle vaut devant Dieu. Mais la charité est un principe supérieur.
e « Bonne foi », litt. « foi », mais ici au sens de rectitude de conscience, cf. 14.1. — Autres traductions : « parce qu’il n’agit pas par conviction », ou : « parce que son action ne s’inspire pas d’une conviction de foi ».