retour

Bible de Jérusalem

Romains 6.11

11 Et vous de même, considérez que vous êtes morts au péché et vivants à Dieu dans le Christ Jésus.b

b Texte reçu et Vulg. : « le Christ Jésus notre Seigneur ». — Cf. 14.7s ; 1 Co 3.23 ; 2 Co 5.15 ; Ga 2.20 ; 1 P 2.24.

Romains 6.13

13 Ne faites plus de vos membres des armes d’injustice au service du péché ; mais offrez-vous à Dieu comme des vivants revenus de la mort et faites de vos membres des armes de justice au service de Dieu.

Romains 14.7-

7 En effet, nul d’entre nous ne vit pour soi-même, comme nul ne meurt pour soi-même ; 8 si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur, et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Donc, dans la vie comme dans la mort, nous appartenons au Seigneur. 9 Car le Christ est mort et revenu à la vie pour être le Seigneur des morts et des vivants.

10 Mais toi, pourquoi juger ton frère ? et toi, pourquoi mépriser ton frère ? Tous, en effet, nous comparaîtrons au tribunal de Dieu,w

w Qui seul connaît le secret des cœurs, cf. 2.16 ; 1 Co 4.3s.

11 car il est écrit : Par ma vie, dit le Seigneur, tout genou devant moi fléchira, et toute langue rendra gloire à Dieu. 12 C’est donc que chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-même.

13 Finissons-en donc avec ces jugements les uns sur les autres : jugez plutôt qu’il ne faut rien mettre devant votre frère qui le fasse buter ou tomber. — 14 Je le sais, j’en suis certain dans le Seigneur Jésus, rien n’est impur en soi, mais seulement pour celui qui estime un aliment impur ; en ce cas il l’est pour lui. —

15 En effet,x si pour un aliment ton frère est contristé,y tu ne te conduis plus selon la charité. Ne va pas avec ton aliment faire périr celui-là pour qui le Christ est mort !

x « En effet »; var. : « Mais » ou « Or ».

y En succombant au scandale, ou simplement en voyant son frère commettre une action qu’il réprouve.

16 N’exposez donc pas votre privilègez à l’outrage.

z L’expression désigne probablement la liberté chrétienne, 6.15, dont s’autorisent les forts, mais qu’on interprétait tendancieusement, cf. 3.8.

17 Car le règne de Dieu n’est pas affaire de nourriture ou de boisson, il est justice, paix et joie dans l’Esprit Saint. 18 Celui en effet qui sert le Christ de la sorte est agréable à Dieu et approuvé des hommes. 19 Poursuivons donc ce qui favorise la paix et l’édification mutuelle. 20 Ne va pas pour un aliment détruire l’œuvre de Dieu.a Tout est pur assurément, mais devient un mal pour l’homme qui mange en donnant du scandale.b

a La personne même du faible, v. 15, ou bien la communauté chrétienne, cf. 1 Co 3.9.

b Littéralement « avec scandale », c’est-à-dire, d’après le contexte (v. 21 qui traite des devoirs du « fort »), en le provoquant. — D’autres entendent : « en le subissant », cf. v. 14.

21 Ce qui est bien, c’est de s’abstenir de viande et de vin et de tout ce qui fait buter ou tomber ou faiblir ton frère.

22 Cette foi que tu as, garde-lac pour toi devant Dieu.d Heureux qui ne se juge pas coupable au moment même où il se décide.

c Var. : « Tu as une conviction ? Garde-la. »

d Cette « foi » correspond à la vérité ; elle vaut devant Dieu. Mais la charité est un principe supérieur.

23 Mais celui qui mange malgré ses doutes est condamné, parce qu’il agit sans bonne foie et que tout ce qui ne procède pas de la bonne foi est péché.

e « Bonne foi », litt. « foi », mais ici au sens de rectitude de conscience, cf. 14.1. — Autres traductions : « parce qu’il n’agit pas par conviction », ou : « parce que son action ne s’inspire pas d’une conviction de foi ».