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Bible de Jérusalem

Siracide 3.26-28

L’orgueil.

26 Un cœur obstiné finira dans le malheur
et qui aime le danger y périra.f

f Hébr. « et qui aime le bonheur sera conduit par lui. »

27 Un cœur obstiné se charge de peines,
le pécheur accumule péché sur péché.
28 Au mal de l’orgueilleux il n’est pas de guérison,
car la méchanceté est enracinée en lui.

Siracide 10.7-18

7 L’orgueil déplaît à Dieu comme à l’homme,
et tous deux regardent l’injustice comme une faute.
8 La souveraineté passe d’une nation à une autre
par l’injustice, l’arrogance et l’argent.
Rien de plus impie que celui qui aime l’argent :
même son âme il la vend !
9 Pourquoi tant d’orgueil pour qui est terre et cendre,
un être qui, vivant, a déjà les tripes dégoûtantes ?v

v Texte corrigé d’après syr. hex. et des commentaires ; le grec est obscur (« un être qui, vivant, jette (?) ses intestins ») ; l’hébr., corrompu, est inintelligible.

10 Une longue maladie se moque du médecin,
qui est roi aujourd’hui demain mourra.w

w Le texte semble affirmer l’inutilité des efforts humains pour sauver l’homme voué à la mort, mais cf. chap. 38.

11 Quand un homme meurt, il reçoit en partage
les insectes, les fauves et les vers.

12 Le principe de l’orgueil humain, c’est d’abandonner le Seigneur
et de tenir son cœur éloigné du Créateur.
13 Car le principe de l’orgueil c’est le péché,
celui qui s’y adonne répand l’abomination.
C’est pourquoi le Seigneur a rendu éclatante leur détresse
et les a réduits à néant.
14 Le Seigneur a renversé le trône des puissants
et fait asseoir à leur place les doux.
15 Le Seigneur a déraciné les orgueilleuxx
et planté à leur place les humbles.

x « les orgueilleux » conj. ; « les nations » grec (les deux mots sont graphiquement très proches en hébr., mais le v. 15 manque) ; « les nations orgueilleuses » lat.

16 Le Seigneur a bouleversé le territoire des nations
et les a anéanties jusqu’aux fondements de la terre.
17 Il les a quelquefois enlevées et détruites
et a effacé du monde leur souvenir.

18 L’orgueil n’est pas fait pour l’homme
ni la violente colère pour la race de la femme.