En premier lieu, ce psaume montre combien la bonté de Dieu a été unique : il a daigné choisir en effet pour son héritage la descendance d'Abraham. L'ingratitude de ce peuple est ensuite jugée : on doit lui reprocher de n'avoir jamais cessé de se montrer rebelle en méprisant par sa malice obstinée les bienfaits incessants de Dieu. La conclusion exalte la miséricorde du Seigneur : il a tout rétabli en la personne de David, en vertu de la promesse qu'il lui a faite.
Genève, 1551