David se présente devant Dieu comme un homme faussement accusé, dont le seul moyen de défense est la prière. Voyant ses ennemis irréductibles et incorrigibles, il sollicite leur condamnation et fait un long récit des jugements qui finissent par s'abattre sur les réprouvés. En fait, il représente la personne de Jésus-Christ, et il parle des ennemis, des persécuteurs de l'Église. Il n'est pas animé d'une passion charnelle, mais d'un zèle spirituel, comme le montre la fin de ce psaume (cité d'ailleurs dans Actes 1.20).
Genève, 1551