Les Pseavmes

Psaume 119.

Ô bien heureux tout être humain qui vit
(Théodore de Bèze)

Psaume d'un art inimitable et d'une ardeur extraordinaire dans lequel le Psalmiste ne peut se rassasier d'exprimer les louanges de la Loi de Dieu et l'amour qu'il lui porte. Il y entremêle plusieurs supplications ou consolations excellentes. Prière que le fidèle doit toujours avoir dans le cœur et sur les lèvres. En effet, le terme « Loi de Dieu » est synonyme ici (comme ailleurs) de révélation et désigne tout le contenu de l'Écriture sainte que les nombreuses expressions employées envisagent sous divers aspects : commandement, parole ou promesse, chemin, etc.

Le plus long des Psaumes a une structure alphabétique. Ses vingt-deux parties se composent de huit versets commençant tous par une des lettres de l'alphabet hébreu. Nous reproduisons ici le nom des lettres, comme titres des vingt-deux chants qui suivent.

Genève, 1551