Un esprit d’examen et de recherche pousse toujours plus les hommes studieux en France, en Suisse, en Allemagne et en Angleterre, à s’enquérir des documents originaux sur lesquels repose l’histoire moderne. Je désire apporter ma pite à l’accomplissement de la tâche importante que notre époque semble s’être proposée. Je ne me suis point contenté jusqu’à présent de la lecture des historiens contemporains. J’ai interrogé les témoins oculaires, les lettres, les relations primitives, et j’ai fait usage de quelques manuscrits, en particulier de celui de Bullinger, qui a été dès lors livré à l’impression. (Frauenfeld, 1838-1840.)
Mais l’obligation d’avoir recours à des documents inédits devenait bien plus pressante en abordant, comme je le fais dans le douzième livre, la Réformation de la France. Nous n’avons, sur cette histoire, que peu de mémoires imprimés, vu la continuelle tourmente au milieu de laquelle a vécu l’Église réformée de ce pays. Au printemps de 1838, j’ai exploité, aussi bien qu’il m’a été possible, les manuscrits qui se trouvent dans les bibliothèques publiques de Paris ; on verra qu’un manuscrit de la bibliothèque royale, jusqu’à ce jour, je crois, inconnu, jette beaucoup de lumière sur les commencements de la Réforme. En automne 1839, j’ai consulté les manuscrits qui se trouvent dans la bibliothèque du conclave des pasteurs de Neuchâtel, collection très riche pour ce qui regarde cette époque, parce qu’elle a hérité des manuscrits de la bibliothèque de Farel ; et j’ai obtenu de l’obligeance de M. le châtelain de Meuron la communication de la vie de Farel par Choupard, où la plupart de ces documents se trouvent reproduits. Ces manuscrits m’ont mis en état de reconstruire toute une phase de la Réforme en France. Outre ces secours et ceux que m’offre la bibliothèque de Genève, j’ai fait, par l’organe des Archives du Christianisme, un appel à tous les amis de l’histoire et de la Réformation qui peuvent avoir à leur disposition quelques manuscrits ; et je témoigne ici ma reconnaissance de diverses communications qui m’ont été faites, en particulier, par M. le pasteur Ladevèze, de Meaux. Mais, quoique les guerres religieuses et les persécutions aient détruit bien des documents précieux, il en existe, sans doute, encore plusieurs ça et là en France, qui seraient d’une haute importance pour l’histoire de la Réforme ; et je demande instamment à tous ceux qui pourraient en posséder ou en connaître, de vouloir bien m’en donner avis. On sent de nos jours que ce sont là des biens communs ; c’est pourquoi j’espère que cet appel ne sera pas inutile.
Peut-être trouvera-t-on que, écrivant une histoire générale de la Réformation, je suis entré dans trop de détails sur les premiers temps de cette œuvre en France. Mais ces commencements sont peu connus ; les événements qui forment le sujet de mon livre douzième, n’occupent que trois ou quatre pages dans l’Histoire ecclésiastique des Églises réformées au royaume de France, par Théodore de Bèze ; et les autres historiens ne racontent guère que les développements politiques de la nation. Ce ne sont pas, sans doute, des scènes aussi imposantes que la diète de Worms que j’ai pu découvrir, et que j’ai maintenant à retracer. Néanmoins, outre l’intérêt chrétien qui s’y rattache, le mouvement humble, mais venu vraiment du ciel, que j’ai essayé de décrire, a eu peut-être plus d’influence sur les destinées de la France que les guerres illustres de Charles-Quint et de François Ier. Dans une grande machine, ce n’est pas ce qui a le plus d’apparence qui est l’essentiel, ce sont souvent les ressorts les plus inaperçus.
On m’a reproché les délais qu’a dû subir la publication de ce troisième volume ; on eût même voulu que je n’eusse pas imprimé le premier avant que d’avoir fini tout l’ouvrage. Il est peut être certains esprits supérieurs auxquels on peut faire des conditions ; mais il en est d’autres de l’impuissance desquels il faut en recevoir, et je suis de ce nombre. Publier une fois un volume, puis une autre fois, quand je le puis, un second, ensuite un troisième, telle est la marche que mes premiers devoirs et la petitesse de mes forces me permettent d’accepter. Des circonstances extraordinaires sont encore survenues ; de grandes douleurs ont, à deux reprises, interrompu la composition de ce troisième volume, et concentré toutes mes affections et toutes mes pensées sur la tombe d’enfants bien-aimés. La pensée que mon devoir était de glorifier le Maître adorable qui m’adressait de si puissants appels et m’accordait de si divines consolations, a seule pu me donner le courage nécessaire pour poursuivre mon travail.
J’ai cru devoir ces explications à la bienveillance avec laquelle on a accueilli cet ouvrage, soit en France, soit surtout en Angleterre, où il va atteindre en anglais sa quatrième édition, outre deux autres en plus petit format, qui, m’écrit-on, se préparent. De là vient sans doute que le Journal des Débats, dans un article signé de M. Chasles, a annoncé, comme un ouvrage anglais, cette histoire de la Réformation. L’approbation des chrétiens protestants de la Grande-Bretagne, représentants des principes et des doctrines évangéliques jusque dans les contrées les plus lointaines de la terre, est pour moi d’une haute valeur ; et j’ai besoin de leur dire que j’y trouve, pour mon travail, un encouragement précieux. Le premier livre du quatrième volume sera consacré, s’il plaît à Dieu, à la Réformation de l’Angleterre et de l’Ecossea.
a – J’eusse dû peut-être renvoyer aussi au volume suivant, le dernier livre de celui-ci. Mais j’ai préféré faire entrer la Réforme de la France dans ce troisième volume, qui est ainsi plus fort que les deux premiers d’environ cent pages.
La cause de la vérité récompense ceux qui l’embrassent et la défendent ; et c’est ce qui est arrivé aux peuples qui ont reçu la Réformation. Dès le dix-huitième siècle, au moment où Rome croyait triompher par les jésuites et les échafauds, la victoire échappait de ses mains. Rome tomba, comme Naples, comme le Portugal, comme l’Espagne, dans d’interminables difficultés ; et en même temps deux nations protestantes s’élevèrent et commencèrent à exercer sur l’Europe une influence qui avait appartenu jusqu’alors à des peuples catholiques-romains. L’Angleterre sortit victorieuse des attaques espagnoles et françaises, que le pape avait, si longtemps, suscitées contre elle ; et l’électeur de Brandebourg, malgré la colère de Clément XI, ceignit sa tête d’une couronne royale. L’Angleterre a, dès lors, étendu sa domination dans tout le monde, et la Prusse a pris un rang nouveau parmi les puissances continentales, tandis qu’un autre pouvoir, aussi séparé de Rome, la Russie, croissait dans ses immenses déserts. C’est ainsi que les principes évangéliques ont exercé leur efficace sur les pays qui les ont reçus, et que la justice a élevé des nations. Que les peuples évangéliques le comprennent bien, c’est au protestantisme qu’ils doivent leur grandeur. Du moment où ils abandonneraient la position que Dieu leur a faite, et où ils pencheraient de nouveau vers Rome, ils perdraient leur puissance et leur gloire. Rome s’efforce maintenant de les gagner ; elle y emploie, tour à tour, les flatteries et les menaces ; elle voudrait, comme Dalila, les endormir sur ses genoux… mais c’est pour couper les cheveux de leur tête, afin que les adversaires leur crèvent les yeux et les lient de chaînes d’airainb.
b – Juges 16.21.
Il y a là aussi une grande leçon pour cette France, à laquelle l’auteur se sent si intimement uni par le lien des pères. Si, comme l’ont fait ses divers gouvernements, la France penche de nouveau vers la papauté, ce sera pour elle, nous le croyons, le signal de grandes chutes. Quiconque s’attachera à la papauté sera compromis dans sa ruine. Il n’y a, pour la France, de perspective de force et de grandeur, qu’en se tournant vers l’Évangile. Puisse cette grande vérité être comprise des chefs et du peuple !
Il est vrai que la papauté se donne, de nos jours, beaucoup de mouvement. Quoique attaquée d’une inévitable consomption, elle voudrait, par des couleurs éclatantes et une activité fébrile, persuader aux autres et se persuader à elle-même, qu’elle est encore pleine de vigueur. C’est ce qu’un théologien de Turin s’est efforcé de faire dans un écrit occasionné par cette histoire, et dans lequel nous nous plaisons à reconnaître un certain talent à présenter les témoignages, même les plus faibles, avec un ton honnête auquel nous sommes peu habitués, et des manières comme il faut, sauf cependant la triste et coupable facilité avec laquelle l’auteur, dans son chapitre douzième, renouvelle, contre les réformateurs, des accusations dont la fausseté a été si authentiquement démontrée et si hautement reconnuec.
c – La Papauté considérée dans son origine et dans son développement au moyen âge, ou réponse aux allégations de M. Merle d'Aubigné dans son Histoire de la Réformation au seizième siècle, par l'abbé C. Magnin, docteur en théologie. Genève, chez Berthier-Guers, 1840.
Nous en donnerons un exemple se rapportant aux matières contenues dans ce volume.
Jacques Le Vasseur, docteur de la Sorbonne, chanoine et doyen de l’Eglise de Noyon, a écrit des « Annales de l’Église de Noyon » (1653), où il ne sait trouver assez d’expressions contre notre Réformateur, et ne se console que par la pensée que saint Éloi donna le coup mortel à Calvin (p. 1164). Après avoir dit que le Réformateur avait eu de bonne heure des bénéfices dans l’Église de Noyon, le chanoine rapporte, en la confirmant, une déclaration de Jacques Desmay, aussi docteur en théologie, dans sa « Vie de Calvin, hérésiarque, » qui ayant fait une très exacte recherche de tout ce qui concerne le Réformateur, dit : « Je n'ai su découvrir autre chose dans lesdits registres » (Annales de Noyon, p. 1162). Puis le dévot historien de l’Église de Noyon, après avoir versé toute sa colère sur Calvin et sur tous les membres de sa famille, sans jamais rapporter aucune action du Réformateur contraire à la moralité, et en se contentant de remarquer que, qui dit hérésiarque, dit le comble de tous les crimes (ib.), ajoute un chapitre 96, intitulé : « D'un autre Jean Cauvin, chapelain vicaire de la même Église de Noyon, non hérétique, » dans lequel il dit : « Un autre Jean Cauvin se présenta et fut reçu en notre chœur, à une chapelle vicariale, et fut, peu après, congédié pour son incontinence, après quelques punitions dont il ne tint compte. Il fut vicarier par les diocèses, et la croyance de nos anciens est qu’il décéda en la cure de Trachy-le-Val, en ce diocèse, qu’il desservit en qualité de vicaire et mourut bon catholique. Il ne fut néanmoins battu de verges sous la custode, comme l’écrit Desmay, en son petit livret, p. 39 et 40. Aussi était-il prêtre et non sujet à telle discipline. Il s’est donc équivoqué, prenant cestui-ci pour un autre vicaire, aussi chapelain, nommé Balduin le Jeune, doublement jeune de nom et de mœurs, non encore adonné à la prêtrise ni à aucun ordre sacré. En voici la conclusion capitulaire… » Quod Balduinus, le Jeune, capellanus vicarialis… pro scandalis commissis, ordinarunt prœfati domini Ipsusm Coedi Virgis, quia puer et nondum in sacris constitutus. J’ai cru devoir (continue le doyen de Noyon) ajouter ce chapitre à l’histoire de Cauvin, ad diluendam homonymiam, crainte qu’on ne prenne l’un pour l’autre, le catholique au lieu de l’hérétique. » Ainsi parle le chanoine et doyen de Noyon, pages 1170 et 1171. Maintenant, que font le docteur Magnin et les écrivains de la papauté qu’il cite ? Us annoncent bien gravement que Calvin fut banni de sa patrie à cause de sa mauvaise conduite ; que, convaincu d’un crime horrible, il aurait été condamné à être brûlé publiquement, si, à la prière de l’évêque, la peine du feu n’eût été commuée en celle des verges et du fer chaud, etc. (La Papauté, page 109.) Ainsi, malgré toute la peine qu’a prise le doyen de Noyon, d’ajouter un chapitre, crainte qu'on ne prenne l'un pour l'autre, le catholique au lieu de l'hérétique, les écrivains de la papauté ne manquent pas d’attribuer au Réformateur les méfaits de son homonyme. Ce qui préoccupait le chanoine de Noyon, c’était la gloire de ce Jean Cauvin, mort bon catholique, et il tremblait qu’on ne lui attribuat l’hérésie de Calvin. Aussi il les distingue bien nettement : à l’un les hérésies, à l’autre l’incontinence. Mais le contraire de ce qu’il pensait est arrivé. Ce n’est pas l’hérésie de Calvin » qui a couvert d’opprobre Jean Cauvin ; mais c’est l’incontinence et les châtiments de Jean Cauvin dont on veut faire un opprobre au réformateur. Et voilà comme on écrit l’histoire ! voilà, nous ne dirons pas la mauvaise foi, mais la légèreté et l’ignorance des apologistes de la papauté. Ce sont de telles bévues qui se trouvent dans les écrits d’hommes, du reste, estimables, et qui ne devraient rien avoir de commun avec le nom odieux de calomniateur. On lira dans ce volume la véritable histoire de l’enfance de Calvin.
M. Audin, pour faire suite à son Histoire de Luther, a publié récemment une Histoire de Calvin, écrite sous l’influence de déplorables préjugés, et où l’on a peine à reconnaître les Réformateurs et la Réformation. Néanmoins on ne trouve pas dans cet auteur les honteuses inculpations que nous venons de signaler : il en a fait justice par son silence. Nul homme qui se respecte ne peut plus réchauffer ces sottes et grossières calomnies.
Peut-être que, dans une autre occasion, nous ajouterons quelques mots à ce que nous avons déjà dit dans notre premier livre, sur les origines de la papauté. Ce n’est pas ici le lieu de le faire.
Je rappellerai seulement, d’une manière générale, que ce sont précisément les causes humaines et toutes naturelles qui expliquent si bien son origine, que la papauté invoque pour démontrer sa divine institution. Ainsi l’antiquité chrétienne nous déclare que l’épiscopat universel était commis à tous les évêques, en sorte que les évêques de Jérusalem, d’Alexandrie, d’Antioche, d’Éphèse, de Rome, de Carthage, de Lyon, d’Arles, de Milan, d’Hippone, de Césarée, etc., s’intéressaient à ce qui se passait dans tout le monde chrétien et y intervenaient. Aussitôt Rome s’empare de ce devoir qui incombait à tous, et raisonnant comme s’il ne concernait qu’elle, elle en fait la démonstration de sa primauté.
Citons un autre exemple.
Les Églises chrétiennes, établies dans les grandes villes de l’empire, envoyaient des missionnaires aux contrées avec lesquelles elles étaient en rapport. C’est ce que fit, avant tout, Jérusalem ; puis Antioche, Alexandrie, Éphèse ; puis enfin Rome ; et Rome aussitôt conclut de ce qu’elle a fait après les autres, moins que les autres, pour s’établir au-dessus de toutes les autres. Ces exemples suffiront.
Remarquons seulement encore que Rome possédait seule, dans l’Occident, l’honneur qu’avaient en Orient, Corinthe, Philippes, Thessalonique, Éphèse, Antioche, et, à un bien plus haut degré, Jérusalemd, celui d’avoir eu un apôtre ou des apôtres parmi ses premiers docteurs. Aussi les Églises latines devaient-elles avoir naturellement pour Rome un certain respect. Mais jamais les chrétiens orientaux, qui honoraient en elle l’Église de la métropole politique de l’empire, ne voulurent lui reconnaître quelque supériorité ecclésiastique. Le célèbre concile universel de Chalcédoine attribua à Constantinople, auparavant l’obscure Byzance, les mêmes privilèges (τὰ ἴσα πρεσβεῖα) qu’à Rome, et déclara qu’elle devait être élevée comme elle. Aussi, quand la papauté se forma décidément dans Rome, l’Orient ne se soucia-t-il pas de reconnaître un maître dont il n’avait jamais ouï parler ; et demeurant sur l’antique terrain de sa catholicité, il abandonna l’Occident à la puissance de la secte nouvelle, qui venait de se former dans son sein. L’Orient s’appelle encore par excellence aujourd’hui catholique et orthodoxe ; et quand on demande à l’un de ces chrétiens orientaux, que Rome s’est unis en leur faisant des concessions nombreuses : « Êtes-vous catholique ? — Non, répond-il aussitôt, je suis papistian (papiste). » (Journal du Rév. Jos. Wolf. Londres, 1839, p. 225)
d – Saint Epiphane dit que le Seigneur remit à Jacques le premier à Jérusalem, son trône sur la terre (τοὺ θρόνον αὐτοῦ ἑπί τῆς γῆς) ; et parlant d’évêques réunis à Jérusalem, il déclare que tout le monde (πάντα κόσμον) doit suivre leur autorité. (Epiph. Hæeres, 70, 10. — 78, 7.)
Si cette histoire a subi ainsi quelques critiques parties du point de vue romain, elle semble en avoir rencontré d’autres qui partaient d’un point de vue purement littéraire. Des hommes pour lesquels j’ai beaucoup d’estime, paraissent attacher plus d’importance à une description politique ou littéraire de la Réforme, qu’à une exposition qui prenne pour point de départ ses principes spirituels et ses ressorts intimes. Je puis comprendre cette manière de voir, mais je ne puis la partager. L’essentiel, à mon avis, dans la Réformation, ce sont ses doctrines et sa vie intérieure. Tout travail dans lequel ces deux choses ne sont pas les premières, pourra être brillant, mais ne sera pas fidèlement et candidement historique. On ressemblera à un philosophe qui, voulant décrire l’homme, exposerait avec une grande exactitude et une pittoresque beauté, tout ce qui concerne son corps, mais accorderait à l’âme, cet hôte divin, un rang tout au plus subordonné.
Il manque, sans doute, beaucoup au faible travail dont je viens présenter un nouveau fragment au public chrétien ; mais ce que je trouve le plus à y reprendre, c’est qu’on n’y sente pas davantage encore l’âme de la Réformation. Plus j’aurais réussi à signaler ce qui manifeste la gloire de Christ, plus j’aurais été historique et fidèle. Je prends volontiers pour loi ces paroles, qu’un historien du xvie siècle, homme d’épée plus encore que de plume, après avoir écrit une partie de l’histoire du protestantisme en France, que je ne me propose pas de traiter, adresse à ceux qui se proposeraient de compléter son travail : « Je leur donne pour loi celle que je prends pour moi-même ; c’est qu’en cherchant la gloire de ce précieux instrument, ils aient pour but principal, celle du bras qui l’a déployé, employé et ployé quand il lui a plu. Car toutes les louanges qu’on donne aux princes, sont hors d’œuvre et mal assises, si elles n’ont pour feuille et fondement, celle du Dieu vivant, à qui seul appartient honneur et empire à l’éternité. »
Aux Eaux-Vives, près Genève, février 1841.