Dans les derniers jours, Dieu agit de manière particulière. Dans cette période les choses deviennent très étranges et très difficiles ; tout semble perturbé par des bouleversements, d'intenses pressions et des conflits. Les grandes forces antagonistes de cet univers agissent terriblement et énergiquement contre tout ce qui procède de Dieu et contre ceux qui Lui appartiennent, de sorte que nous avons souvent le sentiment d’être parvenus à la fin, et qu’il devient impossible de continuer ainsi. Intérieurement nous pensons que la voie devient excessivement étroite et nous laissons place à la frustration, et extérieurement que tout est sérieusement remis en cause quant au futur. Le véritable peuple de Dieu se demande parfois s'il doit renoncer et tout abandonner. Cela s'insinue en nous de manière différente, mais l’objectif est toujours de paralyser et de mettre hors-jeu tout ce qui est de Dieu et de l’arrêter complètement. Ces choses nous permettent de considérer que nous sommes actuellement dans les derniers jours et que, dans cette période, l’œuvre de Dieu prend une forme particulière avec un caractère bien spécifique. Il est très important et nécessaire que le peuple de Dieu sache dans quel temps il se trouve et, dans cette période, qu’il perçoive les caractéristiques de ce que Dieu voudrait accomplir.
Nous sommes confrontés à une situation très sérieuse et très solennelle qui ne doit pas se limiter à faire l’objet d’une simple méditation durant le temps de cette conférence. Cela pourrait être crucial et concerner d’une manière bien particulière un moment de l'histoire de ce monde, et de l’œuvre de Dieu dans ce monde ; ce qui revêt une grande importance et qui pourrait bien ne pas se répéter !
Cet aspect des derniers jours et de l’œuvre de Dieu durant cette période est en relation avec ces deux personnages que nous trouvons tout au début du Nouveau Testament : Siméon et Anne. Sans aucun doute ils sont d’abord tous deux une figure des derniers jours par leur âge avancé, mais aussi par rapport à la fin d'une dispensation. Ils représentent également le service de Dieu dans cette période. Siméon s’est exprimé par ces paroles en parlant de lui-même : « Maintenant laisse aller ton serviteur (l'esclave), Seigneur, selon ta parole, dans la paix » Anne se tenait dans le temple dans le jeûne et les supplications jour et nuit, sans le quitter. Une prophétesse occupée de cette manière dans la maison de Dieu représente, sans aucun doute, l'image du service.
En premier lieu, examinons le facteur de l'âge. Permettez-moi de vous dire tout d’abord, bien que je fasse allusion à un âge avancé, que mon message est principalement destiné aux jeunes ! Si cela pouvait paraître moins agréable à d'autres, laissez-moi vous dire que l'âge n'est pas du tout une question d’années. Vous pouvez être jeune et avancé spirituellement et vous pouvez être avancé en âge et être en retard spirituellement ! C'est une question essentiellement spirituelle. Cet aspect de l'âge, représenté par Siméon et Anne, correspond a cette expression que nous trouvons en Hébreux 8.13 : « En disant : une alliance nouvelle, il a déclaré la première ancienne ; or, ce qui est ancien, ce qui a vieilli, est près de disparaître » et encore, dans le passage de 1 Corinthiens 10.11 « Ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles » Cela nous parait bien loin, n’est-ce pas ?
Considérons maintenant le tableau qui nous est présenté. Nous voyons un homme âgé avec un bébé dans les bras, représentant à la fois, une fin et un commencement. Un commencement contenu dans toute la plénitude représentée par ce qui est âgé. Toutefois, ce qui est âgé cède la place à ce qui est nouveau et le contient tout à la fois. Nous pouvons percevoir ainsi la pensée divine, l’aspect spirituel que nous présente ce fait : un homme âgé avec un bébé dans ses bras – nous voyons en cela la pensée de Dieu : c’est un principe Divin.
L'âge n'est pas facteur de réduction, de limitation, de déclin, de dépréciation. Ce n'est pas la pensée de Dieu au sujet du « vieil âge ». Il y a un passage dans Ésaïe qui dit, « l'enfant qui mourra à cent ans… » (Ésaïe 65.20). Il y aura un état, une condition, un royaume dans lequel un enfant mourra à cent ans. Cela signifie qu'il y a ici un principe, un domaine dans lequel le présent de l'enfant se trouve contenu dans l’âge du vieillard portant le bébé dans ses bras. À cent ans, l'enfant sera toujours un enfant. La pensée divine au sujet du vieil âge est plutôt celle de la plénitude. Plénitude par l'enrichissement de ce qui a déjà été et qui doit être encore. De ce qui est sur le point d'arriver, pour donner un héritage. Non pour passer au-delà et tout emmener avec lui pour que cela soit une fin, mais pour avoir quelque chose de très plein et riche pour être continué et exprimé en nouveauté, en fraîcheur, en jeunesse ; toutes les valeurs d'une longue histoire transposées de manière nouvelle. C'est ce qui est ici.
Les exemples de la petite enfance que nous donne la Bible sont en relation avec l’âge avancé.
Ce principe spirituel est clair par rapport à Abraham et Isaac ! Quand Abraham était vieux, Isaac naquit. Cela signifie que quand il y a une grande accumulation d’histoire et de connaissance spirituelle, Dieu la reproduira, il lui donnera forme encore et toujours. « en Isaac tu auras une descendance » (Genèse 21.12). Ou aussi avec Jacob et Benjamin qui fût l'enfant de sa vieillesse, Benjamin représentant ce qui est spirituel. De même nous avons le cas d’Éli, qui était très vieux, et de l'enfant Samuel. C'est non seulement une belle image, mais c’est très significatif, cet enfant côte à côte avec Éli. Dieu entreprenait là une œuvre nouvelle en présence de quelque chose qui était appelée à passer, exprimant toutes les valeurs spirituelles pour les transmettre et mettre en évidence toute leur signification.
Siméon et Anne étaient âgés, nous pouvons conclure qu'Anne avait 106 ans à ce moment-là, et tous deux étaient là avec un bébé. Ce n'est pas une fin pour Dieu, mais représente quelque chose de beaucoup plus grand.
Siméon et Anne représentent la plénitude par l'aboutissement. C’était la réalisation d'une phase, le rassemblement de toutes les valeurs spirituelles passées, symbolisées par ces deux croyants, dans un ordre spirituel complètement nouveau, l'ordre de Christ.
Siméon parle clairement de cette transition mentionnée dans le premier chapitre de la lettre aux Hébreux : « Dieu, ayant dans les temps anciens parlé aux pères par les prophètes à la fin des jours nous a parlé dans son fils ». C'est une transition du relatif et du partiel vers l'absolu et la finalité. C'est cette transition qui est ici représentée. Porter le Bébé, le Christ dans ses bras, c’était en figure la convergence de tout ce qui avaient été de Dieu dans le passé, récapitulé en Christ qui le contient en lui-même et le transcende.
Voyons Siméon comme figurant le passé. Quelque chose se produisait avec l'arrivée de ce bébé, l'entrée de Christ. C'est significatif que l’évangile de Matthieu, qui n’est pas dans l'ordre chronologique, soit placé comme le premier livre du Nouveau Testament. Dans cet évangile, à plusieurs reprises Matthieu emploie cette expression, « afin que les écritures soient accomplies » ou « selon ce qui avait été annoncé par les prophètes ». C’est caractéristique de l’évangile de Matthieu. Il se tourne vers le passé considérant dans l’Écriture ce qui regardait Christ dans leur accomplissement, leur réalisation, leur finalité et leur transcendance. Tous les espoirs, toutes les espérances, toutes les promesses et toutes les prédictions, ont été recueillis dans les bras de Siméon le jour où il a tenu ce Bébé. L'espoir d'Israël était dans ses mains. Quel espoir tant attendu ! Malgré tous leurs échecs quand le désespoir sombre et ténébreux a semblé parfois s'être installé en eux et qu’ils ont pleuré pour dire que Dieu s’était caché loin d’eux, ils ont nourri un espoir. Malgré leur faillite et leurs souffrances ils ont gardé espoir que quelque chose devait arriver. Malgré tous les jugements qui se sont exercés sur eux du ciel à cause de leurs péchés, ils se sont toujours accrochés aux promesses et ont cru qu'un jour ils verraient le salut du Seigneur. Tout cela était dans les bras de Siméon ! Tout ce passé est ici présent dans ses bras. Ce tout petit répondait à l'espérance d'Israël !
Cette attente et cette espérance ont eu leur apogée dans ces deux croyants qui, parmi d'autres, attendaient la consolation d'Israël, la rédemption de Jérusalem. C'étaient des jours sans perspective, qui semblaient désespérés ! Mais il y avait ceux qui espéraient toujours, qui s'attachaient à croire. Et en ces jours-là Siméon a tenu dans ses bras l'accomplissement de l'espérance et des promesses en portant la pleine incarnation de la pensée de Dieu. Siméon a tenu tout cela dans ses bras, et par ses paroles, son attitude et son esprit vous pouvez le voir projeter cela dans le futur, le portant en avant : cet enfant est là pour que le futur soit affecté par lui. C'était un moment extraordinaire.
Mais notons qu’il portait aussi en germe la dépouille de tous les systèmes terrestres. Tout ce qui était contenu en Christ a été accompli à ce moment là. Quel moment c'était ! Ce qui était contenu dans les types et les figures, les symboles et les prophéties et tout le système judaïque, ce cadre tout entier a été brisé et dépouillé à partir de ce jour. Désormais la manifestation de tout ce qui était inhérent et intrinsèque dans le passé était dans les mains de Siméon, transmis pour le futur. C'était une crise, un tournant dans la dispensation. Cela transcendait tout ce qui était simplement un système terrestre par rapport à Christ. C'est la marque des derniers jours et ce n'est pas une petite chose.
Christ lui-même émerge du cadre des choses, de tout l'échafaudage des âges passés, de tout ce cadre figuratif, typologique et symbolique, et il dépasse toutes ces choses dans sa propre personne. Il y a une différence entre Lui-même et toutes Ses choses. Jusqu'à cette époque, le peuple de Dieu avait été occupé avec les choses qui concernaient Christ : maintenant il devait être occupé avec Christ lui-même. C'était un moment extraordinaire et c'est ce qui aura lieu à la fin des temps. Les derniers temps sont la transition pour passer de ce qui touche Christ à Christ Lui-même, la transition du cadre à l'essentiel et à la qualité intrinsèque, la transition de toutes les œuvres et les choses liées à Christ vers ce qui est de Lui personnellement. Tout le reste doit être ôté, et nous sommes dans ces jours où cela a sérieusement commencé.
L'issue va être (est-ce que je peux le dire de cette façon ?) avons-nous réellement dans nos mains Christ lui-même, où sommes nous occupés avec les choses qui le concernent. Sommes nous occupés de Christ ?
Ce travail de transition est en cours, car c’est un mouvement de la fin. Je le vois ici clairement, par la préfiguration de la prophétie de cet autre dernier jour que nous avons dans le livre de l’Apocalypse, quand le fils mâle est présenté, et que les choses finales sont en vue.
À une telle heure, tout sera éprouvé et combattu par les forces qui seront sorties de l'enfer.
Cela a commencé avec l’introduction de ce premier fils mâle, le Seigneur Jésus, et depuis lors les terribles forces Sataniques sont libérées dans cette dispensation. Hérode l’a initié, et prenant son épée, il fut l'auteur d'un terrible massacre, dans le but de Le faire mourir et à partir de ce temps-là, l'enfer s’est manifesté (et a continué à se manifester) non pas contre un système mais contre une Personne vivante. Nous voyons que quand le fils mâle est introduit d'énormes réactions se manifestent immédiatement.
Dans apocalypse 12, vous voyez un ensemble corporatif appelé le fils mâle. (il est corporatif parce qu’il est écrit « et ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau »). C'est la contrepartie corporative de l'individu, du personnel. Quand cette expression corporative du fils mâle est présentée dans le livre de l’apocalypse, qu’avons-nous ? ne violente libération des forces du mal pour la destruction de tout ce qui parle de Christ.
Maintenant qu’elle est l’œuvre de Dieu à la fin des temps ? Au point où nous sommes parvenus, nous pouvons examiner une ou deux choses. L’œuvre particulière de Dieu dans ces derniers jours est de commencer par la constitution d'une nouvelle dispensation exclusivement spirituelle, un nouvel âge essentiellement et complètement spirituel. Dans Hébreux 12.27 nous avons ces mots : « Une fois encore, indique le changement des choses ébranlées, comme étant faites pour un temps, afin que les choses inébranlables subsistent ».
Ce mot « changement[1] » signifie vraiment le transfert ou la transposition vers une base différente. Le fait que cela soit dit à la fin de la lettre aux Hébreux est significatif, parce que cette lettre est pleine de ce système terrestre, du judaïsme avec toutes ses formes, son rituel, ses artifices et sa spécificité. Tout ce qui est terrestre, même par rapport à Dieu, va être enlevé, et tout va être transféré vers une autre base – une base spirituelle et céleste. C'est le caractère de ce qui a lieu sur la terre à la fin des temps. Le terrestre va maintenant être forcé de céder la place au Céleste, le temporel au spirituel, ce qui est extérieur à ce qui est intérieur.
On pourra distinguer ce qui pourra être transféré, parce qu’il y a beaucoup de choses qui ne seront pas transférées. « la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu » (1 Corinthiens 15.50). Cela signifie et implique qu'il y a tout un ordre de la création qui ne va pas constituer cet ordre éternel ; il doit être changé. Tout va être transféré vers une autre base, et cet aspect des choses s’intensifie à la fin des temps. Voyez-vous déjà cela ?
Laissez-moi le dire plus simplement. Que veut voir Dieu, malgré l’état actuel des choses, c’est que ce qui est temporel soit ôté et que ce qui est seulement spirituel demeure. Un processus doit donc s’intensifier pour mettre en évidence le spirituel. N'en sommes-nous pas là ? Je ne sais pas qu'elle est votre expérience, mais considérant les uns et les autres ici où là je trouve que c’est le cas. Nous n'avons jamais vu un tel conflit, une telle pression et des difficultés spirituelles comme nous avons maintenant ; les choses semblent s’amplifier démesurément.
Est-ce que ceci ne peut pas en être l'explication ? Le Seigneur semble se préoccuper de mettre en évidence les valeurs spirituelles, pour faire des hommes et des femmes spirituels, et si je ne suis pas dans l’erreur (je ne réclame aucun don de prophétie, dans le sens de prévision), nous allons voir, et voyons déjà, que bon nombre de choses externes, sur lesquelles les chrétiens avaient compté comme si ces choses constituaient leur vie chrétienne sont enlevées.
Nous devons revenir à une question qui se pose à nous : Après tout, qu’ai-je acquis du Seigneur Lui-même ? Ce n’est pas, ce que je peux faire, ou bien de savoir où je peux aller ?
Mais plutôt : qu’est-ce que j'ai obtenu de Lui ? Je crois que c’est une question très appropriée qui concerne bien des régions du monde en ce moment, et cela ira en augmentant de plus en plus pour que tout ce qui est extérieur soit réduit à l’extrémité. Maintenant nous sommes à l’heure du test : Qu’est ce que j’ai dans mes mains ?
Oui, il s’agit de la constitution d'une dispensation nouvelle et spirituelle. Mais j'ai également employé le mot inclus : c’est-à-dire, l'héritage de toutes les valeurs que Dieu a données.
Remarquez bien que c’est une dispensation de principes. L'histoire spirituelle se dirige de nouveau vers le dernier stade de la plénitude. Peut-être ne saisissez-vous pas ce que je veux dire par cela. S’il doit y avoir un déclin, que ce soit dans notre propre vie spirituelle ou dans la vie de l'église, tôt ou tard il faut que nous soyons obligatoirement ramenés de nouveau là où nous avons laissé la pleine mesure de Dieu. Ne pouvons-nous pas voir cela se produire ? Nous le voyons de diverses manières aujourd'hui. Considérez l’aspect de la littérature. Il y a une demande croissante pour des œuvres anciennes. Les éditeurs font face à une grande demande pour les choses anciennes et cela répond au marché actuel. Les étagères sont encore trop souvent pleines de la substance chrétienne bon marché et superficielle avec des reliures voyantes. Mais les gens se rendent compte que cela ne peut pas satisfaire leur besoin, et la demande pour quelque chose de plus profond se fait entendre. On désire certains livres que les anciennes générations ont eus. Cela se produit déjà. L'histoire tourne sur elle-même. Il y a eu un déclin, une perte, de la superficialité, de la frivolité, du bon marché, dans le christianisme, et l'église périt sans la nourriture solide. On peut déjà entendre : « nous voulons de nouveau ce qui était avant ». Cela se produit de plusieurs manières. C'est une dispensation de principes. Si Dieu a vraiment donné quelque chose, cela ne sera jamais perdu. Le temps le revendiquera. Tôt ou tard nous devrons revenir à cela. Nous serons ramenés en arrière vers ce que Dieu nous a donné. C'est là que le nouveau prend de ce qui est ancien.
Les jours sont tristes et superficiels, on ne peut pas se contenter de l’apparence des choses, nous ne pouvons pas nous passer de l'expérience. Si les jeunes pensent qu’ils peuvent considérer avec légèreté ceux qui sont passés par le feu et qui ont des cheveux blanchis au service de Dieu, en cherchant à connaître le Seigneur, et qu’ils peuvent les mettre de côté comme des choses sans valeur, l'avenir pour eux sera triste et désolé. Dieu les ramènera en arrière vers ce qui était avant. Ne croyons pas que les anciens serviteurs de Dieu sont de vieux numéros. Siméon n'était pas vieillot quand il a porté toute la plénitude, la richesse du passé dans ses mains. Il assurait la transition vers le nouveau, par ce Bébé, qu’il a pris dans ses bras et qui a déclaré : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir ». (Matthieu 5.17). Il y a toujours, tôt ou tard, des réactions à l’égard de ce qui est bon marché superficiel, avez le sentiment de ne pas pouvoir continuer sans quelque chose de plus plein.
L’enfance dans les bras de ce qui est ancien ! Oui, et l’enfant dépend de ces bras. Je ne pense pas aller trop loin en disant que quand l’enfant Christ était dans ces bras, cela signifiait aussi que pour l'accomplissement de Sa vie et du ministère, Christ était aussi dépendant du passé et de tout ce Dieu avait fait auparavant. La Bible était alors l’Ancien Testament et Il a dit : « l’homme ne vivra pas de pain seulement mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ». Il parlait de l’Ancien testament. Vous voyez de quelle manière l’Ancien Testament est employé dans le nouveau. Une des plus riches études et des plus profitables consiste à remarquer là ou l’Ancien Testament se trouve dans le Nouveau et pourquoi on le trouve là, et l'utilisation qui en est faite. Oui, c'est très précieux de voir que ce qui est nouveau dépend de ce qui s’est fait avant.
Pou conclure rappelons ceci : nous devons vivre et travailler avec un regard sur la valeur de nos vies parvenues à leur terme. Remercions Dieu qu’il puisse en être ainsi. La vie serait une énigme et serait intolérable si toute ce que nous avons appris par la souffrance et par la discipline partaient avec nous sans que rien de plus ne subsiste. Non, il n’en est pas ainsi. Il y a de la valeur après, et nous devrions vivre et travailler avec un regard sur l’héritage que nous devons transmettre au-delà de notre propre temps. Selon le principe que Dieu transmet tout ce qu'il a fait lui-même et qu’Il a donné dans le passé. Il transpose dans Sa nouvelle dispensation ce qu'il fait en vous et en moi maintenant. Cette nouvelle dispensation sera constituée sur la base de ce qu'il fait dans Ses saints maintenant. C'est un principe du Nouveau testament. Ce qu'il fait dans l'église maintenant doit être le meilleur pour les âges à venir. Ce qu'il fait en nous, ce n'est pas présomptueux de le dire, va être la vie même de certains au-delà de notre temps. Ainsi nous ne devrions pas penser à cette vie comme à quelque chose que nous devons traverser, qui doit être vécue pour nous-mêmes, mais qui représente quelque chose en soi. C’est quelque chose qui sera encore incorporé pour la gloire de Dieu dans ce qui doit être – ce qui procède de Dieu ne peut jamais mourir, mais sera conservé pour toujours par Lui, et sera utile. Je me demande si c'est une pensée nouvelle pour vous ? Ce que le Seigneur fait en vous par l'accroissement de la mesure de Christ va être utile longtemps après que vous soyez partis. C'est un principe, une loi : ce qui vient de Dieu existe pour toujours et sera utile.
Nous laisserons cela pour l'instant et demandons au Seigneur qu’Il agisse en nous pour que la valeur fondamentale de la connaissance de Sa Personne pour les temps à venir se forme dans cette transition dans laquelle nous sommes maintenant entrés.