La période où nous vivons s’étend de l’ascension du Seigneur Jésus au Ciel jusqu’à son prochain retour. Il est bon de se rappeler que dans cette période de temps, le but principal de Dieu avec ce monde est d’en extraire quelque chose, qui n’aura plus du tout de rapport ni de lien identitaire avec lui. Tant que cette question n’est pas bien claire dans les esprits, nous serons toujours dans la confusion sur tous les sujets relatifs au Seigneur, à son œuvre, à son Plan et à notre communion avec Lui.
Le Seigneur est donc avant tout concentré sur ce qui va sortir de ce monde présent. Tout le reste n’est qu’une préparation de ce monde au Jugement. Lorsque Dieu en aura terminé avec cette tâche prioritaire, alors le monde sera jugé.
Ainsi donc, la volonté de tirer de ce monde tout ce qui est profitable et d’y établir quelque chose pour Dieu, est fondée sur des idées fausses, qui risquent de nous conduire à un grand nombre d’erreurs, et, peu à peu, à des désillusions.
Cette mise à part est essentiellement spirituelle : bien sûr, Dieu fait littéralement une séparation entre Son peuple et le monde, génération après génération, et, à la fin, le restant de ceux qui attendent Son apparition sera enlevé, l’aspect physique de cet enlèvement n’en étant que la phase ultime.
Le processus de séparation spirituelle provoque en premier lieu une crise : la nouvelle naissance, où nous prenons conscience que nous sommes nés ailleurs, que nous n’appartenons plus à l’ancien monde, et qu’au plus profond de notre être, nous avons la certitude que nous ne sommes plus de ce monde, mais d’en haut. Cette crise est l’acceptation pleine et entière de notre séparation d’avec le monde.
En deuxième lieu, cette crise une fois passée, la mise à part et même une certaine forme d’émancipation se mettent en place progressivement. Il s’agit d’une sorte de pèlerinage, d’une marche en avant, et si nous marchons en vérité avec le Seigneur, nous nous éloignons de plus en plus de ce monde présent, spirituellement parlant. Ce sont des vérités simples et élémentaires, connues, mais absolument nécessaires pour revoir nos fondements de vie.
Il y a trois raisons. Nous parlons ici de ce qui est sorti de la crise de la nouvelle naissance, qui est en phase de progression, qui reste toujours présent à ce monde, bien qu’étranger.
Ces trois raisons vont dans trois directions :
Pour Dieu, le but principal de la présence de Son peuple est de représenter Ses droits et prérogatives sur terre. Comme David fut chassé de son royaume et bouté hors de Jérusalem, il renvoya à Jérusalem Zaddok, le sacrificateur, avec l’Arche de l’Alliance, comme le témoignage du fait que c’était sa place à Jérusalem et qu’il y reviendrait un jour ou l’autre ; de la même manière, le Seigneur, qui a été rejeté et chassé de ce monde, place stratégiquement son peuple allié à Lui-même, pour représenter Ses droits et prérogatives ici-bas.
C’est la raison pour laquelle nous sommes appelés à tenir délibérément notre place sur cette terre pour nous opposer fermement aux déclarations de cet usurpateur, comme un défi au Prince de ce monde, et pour défendre les intérêts de Celui dont le droit est d’y régner. Nous sommes tout simplement là dans ce but.
À propos de la présence de Dieu sur cette terre, l’objectif pour nous est d’apprendre à connaître et à vivre Sa vraie nature, celle de Dieu. Nous sommes placés ici bas pour être éduqués dans les choses de Dieu. Nous avons beaucoup de leçons à apprendre, pour connaître la différence entre :
Ce sont les orientations et les finalités de notre éducation.
Cette éducation très pratique est basée sur l’expérience. Nous nous sommes trouvés transférés au ciel immédiatement après notre nouvelle naissance ; nous ne pouvions tout de suite connaître la nature divine, et certainement pas de la même manière que maintenant : cela aurait été une connaissance générale et théorique.
Mais, étant placés au milieu des éléments conflictuels, nous apprenons la nature de Dieu par la pratique de l’expérience, à travers les souffrances, les contrariétés, la discipline, pour accomplir une grande œuvre intérieure. Nous sommes formés et façonnés dans tout notre être : c’est la méthode divine d’enseigner Son peuple et c’est sûrement la plus concluante, sinon, Il aurait adopté une autre méthode.
À propos de la présence du peuple de Dieu sur la terre, tout est question de témoignage et de témoin. Attention, ces deux mots n’ont pas tout à fait le même sens. Le témoin est l’instrument lui-même. Le témoignage est ce qui est produit par le témoin.
Le Seigneur a besoin d’une incarnation de la Vérité, pour que cette Vérité puisse être apportée et communiquée. Nous sommes ici bas dans le monde pour être les contenants qui puissent manifester la Vérité. Cet objectif ne restera pas toujours ainsi, car, quand Son objectif sera atteint et qu’Il décidera dans Sa sagesse et Sa souveraineté qu’il serait préférable pour ses instruments qu’ils soient transférés dans le Royaume des Cieux, Il le fera.
Le modèle divin a deux caractéristiques :
Pendant son court séjour sur terre, toute la vie du Fils de l’Homme était en relation directe avec le Ciel, pas avec la terre. Sa position était au cœur du Père, avec Dieu, pas au sein du monde. Il vécut selon les lois spirituelles d’une relation avec le Père, pour démontrer le fait que l’être humain est appelé à vivre par Dieu et pour Dieu.
Il est vrai qu’Il était Dieu, mais nous voulons dans ce chapitre insister sur l’autre aspect : pourquoi fallait-il qu’Il vive ici-bas et qu’Il prouve que l’être humain peut vivre sur cette terre en étant guidé par des lois et des principes, qui, s’il y obéit, fera de lui quelqu’un de différent d’un autre être humain de ce monde.
Cela peut sembler compliqué, mais, en fait, c’est très simple : le Fils de l’Homme vécut comme homme sur la terre, mais sans appartenir à cette terre.
Pour en arriver là, Il a été dirigé et guidé par des lois et des principes étrangers à ce monde, ceux du Ciel. Tout est résumé là.
Le Saint-Esprit a été envoyé pour faire « revivre » Christ dans l’Église et pour faire de l’Église une communauté humaine céleste selon Christ. Il nous est donc plus que nécessaire de connaître la vie de l’Esprit.
Il existe une période transitoire où les deux phases de la vie de Christ se rencontrent : elle se situe dans les quarante jours qui ont suivi sa Résurrection.
Sa vie sur terre et sa vie nouvelle se confondent. Il est encore Jésus de Nazareth, mais il y a une différence, et ces deux vies ne sont pas uniformes, elles restent séparées.
Le matin de la résurrection lorsqu’elle l’a rencontré, Marie eut une attitude qui appartient encore à l’ancienne situation. Elle aurait voulu le serrer dans ses bras, mais Il lui a dit : « Ne me touche pas ! » Un changement radical s’est opéré : la relation d’avant est terminée, elle change du tout au tout, même si les réalités profondes vont demeurer.
La loi qui marque tant cette période intermédiaire est celle de la spiritualité.
Cette spiritualité va déterminer la réalité et la valeur de toutes choses ; elle guide tout. Avec quelques autres, Marie croyait et pensait que pour posséder Christ, il fallait le voir, le toucher et le saisir. Il leur a enseigné deux points : l’un est que posséder Christ correspondait à une réalité bien plus grande que de l’avoir présent physiquement ; l’autre est que le principe qui domine cette réalité est la spiritualité.
Qu’est-ce que la spiritualité ? C’est connaître Christ :
Ces 40 jours ont imprimé en eux cette loi spirituelle qui conditionne leur relation avec Christ et tout ce qui est en rapport avec cette relation.
Il ne faut pas confondre la spiritualité avec une notion abstraite, mystique et éthérée qui n’a aucun rapport avec son côté pratique et positif. La pensée humaine a parfois une conception étrange de la spiritualité. Si vous accompagnez un critique d’art dans une galerie d’expositions, vous entendrez souvent le mot « spirituel » quand il évoque une œuvre. Lorsque vous écoutez un concert, vous entendez le même genre de discours. La « spiritualité » présente ou absente déterminera la valeur artistique de l’œuvre. Dans le domaine de l’architecture, c’est pareil…
Il faut sortir totalement de cette conception-là de la spiritualité, prise dans un sens abstrait, mystique voire ésotérique. Ce n’est pas ainsi que la Parole de Dieu utilise le mot « spirituel ». Les questions les plus importantes de notre vie sont liées à la spiritualité comme l’entend la Parole de Dieu. Par exemple, Dieu, dans Sa Parole, donna une révélation sur la méthode et la manière de transporter l’Arche de l’Alliance. Un jour arriva où l’arche devait être déménagée et transportée d’un certain lieu à Jérusalem, et David essaya de le faire.
David connaissait tout ce qui concernait l’arche et il se consacra avec un zèle entier aux intérêts du Seigneur. Mais, il pensait avoir compris une certaine méthode pour la transporter et il l’appliqua, mais une tragédie survint dans l’exécution de ce plan : Uzzah, l’un de ceux qui accompagnait l’arche mourut. Où était l’erreur ?
L’objectif et le plan de Dieu n’étaient pas faux. La consécration et le zèle étaient justes. L’erreur a été de mal percevoir la manière de réaliser le plan divin, de mal discerner comment Dieu voulait que cette opération se fasse.
Ce n’était ni l’objet ni la motivation ni la consécration ni le zèle qui étaient en cause, mais la méthode et les moyens de réaliser ce plan. Ce qui veut dire que David a agi à un niveau bien inférieur à ce qui était révélé dans la Parole de Dieu.
C’était une erreur d’ordre spirituel, parce que la spiritualité a comme la marque de fabrique, l’intelligence spirituelle qui est celle de connaître non seulement les intentions de Dieu, mais aussi les méthodes ; non seulement le but, mais les moyens d’atteindre ce but.
On peut avoir des idées très générales sur ce que Dieu veut faire et ne pas être vraiment sûr de la manière dont Il veut le faire, mais ça ne s’arrête pas là, car il peut y avoir un problème à ce niveau. Vous verrez donc que la spiritualité est une question de perception des pensées du Seigneur sur la réalisation de Son Plan.
Est-ce pratique ? Demandez à Uzzah ; demandez à David le jour où le Seigneur provoqua un drame, si c’est pratique. Quand on y passe, c’est on ne peut plus concret, tellement concret que ça devient une question de vie et de mort, au point où la bénédiction divine est présente ou se retire. La spiritualité implique de gros enjeux, car elle signifie une connaissance intime du Seigneur. Ainsi donc, la spiritualité est pratique, réelle, concrète et entraîne les conséquences les plus extraordinaires dans nos vies. David en est progressivement arrivé à percevoir le sens divin et à comprendre l’importance de discerner la pensée de Dieu, soit en totalité soit seulement en partie.
La partie qu’il avait saisie, était que Dieu voulait que l’Arche soit en un certain lieu dans une certaine position. Pour lui, c’était suffisant : peu lui importait, dans son zèle, comment cela devait se faire et combien de temps cela mettrait, mais pour le Seigneur, c’était très important, dans ce cas de figure ! Il y a une manière erronée de faire quelque chose de juste, qui peut conduire au désastre. Le résultat fut tragique, malgré le fait que le plan était bien préparé, il était mal négocié, mal géré. Il y avait un défaut, car cette spiritualité implique un discernement des voies et des intérêts de Dieu.
Quand nous parlons d’un peuple spirituel ou d’un peuple d’Église qui est spirituel, on ne dit pas qu’il est un peuple mystique. On entend souvent parler de l’Église comme le corps mystique de Christ. Il nous faut faire très attention au sens que nous donnons à ce terme. Le Saint-Esprit présente le Corps de Christ de manière très pratique au travers de l’apôtre Paul. Par exemple : « L’œil ne peut dire à la main : je n’ai pas besoin de toi ». Il n’y a rien d’abstrait et de mystique : c’est très concret et la conséquence de ce refus est immédiate !
Lorsqu’on parle d’un peuple spirituel, d’homme spirituel ou d’Église spirituelle, il n’y a pas de mysticisme là dedans, rien de caché… La vraie nature de l’enfant de Dieu et de l’Église est cachée au monde et un mystère pour le monde. À son sujet, l’homme naturel dira toujours : « Comment un homme peut-il naître de nouveau ? » « Comment le Fils de l’Homme peut-Il donner sa chair à manger ? »
« Comment les morts peuvent-ils ressusciter ? » Pour ceux qui ne sont pas éclairés, c’est un mystère caché. Cependant, le peuple spirituel et la nature spirituelle de l’Église sont des choses bien définis, très positifs, parce que cette nature est bien différente de celle de l’homme naturel, dans ses qualités, ses capacités et ses potentialités. L’homme naturel ne peut pas recevoir les choses de l’Esprit et encore moins les connaître. L’homme spirituel, lui, le peut.
« Selon qu’il est écrit, des choses que l’œil n’a pas vues, que l’oreille n’a pas entendues et qui ne sont point entrées dans le cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui L’aiment. Mais Dieu nous les révèle par l’Esprit »
La spiritualité, c’est donc l’acquisition d’une nature qui est d’un niveau bien supérieur à la nature humaine ordinaire et qui a des capacités et des potentialités qui sont bien plus élevées que celles de l’homme ordinaire. La nature même de cette spiritualité s’intègre dans l’être humain par l’opération et la présence du Saint-Esprit. C’est un fait bien établi, une assurance, mais c’est ce qui est concrètement la plus grande difficulté entre nous et ceux qui ne possèdent pas cette nature.
Parlez par exemple des choses du Seigneur à un homme non régénéré ; rapidement vous serez face à un mur. Vous pouvez parler de religion, de théologie, de christianisme, même longtemps, mais quand vous en venez aux réalités de la connaissance de Dieu, même si vous commencez déjà par la nouvelle naissance, ceux qui n’y sont pas passés, qui ne sont pas nés d’en haut, ne comprendront pas. Ils diront : « Je ne sais pas de quoi tu parles avec la nouvelle naissance… »
Essayez d’expliquer votre marche avec Dieu et vous vous apercevrez que ceux qui ne sont pas spirituels sont exclus du sujet et il ne sert à rien d’essayer d’établir un pont avec eux. C’est bien le plus gros problème de nos vies. On sait très bien qu’on est uniquement dépendant du Saint-Esprit dans ce domaine des relations avec les autres.
Nous pouvons prêcher toute notre vie, de toute notre force, mais si le Saint-Esprit ne donne pas la révélation, l’illumination, la capacité à ceux qui nous entendent, notre prédication est vaine, nous sommes insensés et notre énergie a été dépensée en vain.
Il est impossible d’inculquer des choses spirituelles à des pensées naturelles, il est irréfléchi de dire que ces choses spirituelles sont mystiques, abstraites, irréelles, liées à une certaine atmosphère. Ce sont les plus grandes réalités de l’univers. Impossible d’admettre une seule seconde que c’est du domaine de l’imagination, que toute autre chose soit aussi réelle que ce qui est venu à nous par notre union avec Christ : ces choses sont si intenses et vraies qu’elles font partie de notre être. Si quelqu’un abandonne sa foi, change de croyance, on peut considérer qu’il a revêtu comme un manteau et ce n’est plus la réalité.
Tout ce qui a été dit jusqu’à présent nous prépare à expliquer la vraie valeur de la spiritualité. Une chose concerne très fortement et pour toujours le peuple de Dieu : l’invincible et l’indestructible ; ce qui demeurera quand tout aura disparu et sera consumé dans l’univers. Lors de l’ébranlement de la terre et des cieux, tout ce qui pourra être ébranlé le sera : alors demeurera ce qui restera et sera indestructible pour l’éternité. C’est la conséquence de notre présence ici-bas sur la terre.
Au-delà de tout le reste, ce qui demeurera et que Dieu recherche, c’est la marque de la spiritualité : l’intelligence spirituelle, la connaissance du Seigneur dans l’intimité et la profondeur de Sa Pensée et de Son Plan. Voila toute la portée et le sens du fait de se situer dans l’action suprême et souveraine de Dieu, au cœur de cette dispensation. Ce monde, et tout ce qui lui est propre, ne durera pas : par conséquent, nous n’y prendrons pas racine, nous n’y établirons pas de fondation, même sur le plan religieux.
Il nous faut entrer dans l’action souveraine de Dieu, qui est d’être séparé de ce monde, dissocié de lui, pour nous associer à Lui, ce qui demeurera éternellement alors que tout disparaîtra. La spiritualité réside dans un peuple, mais surtout dans une connaissance divine intime.
Quand nous parlons de peuple spirituel, d’Église spirituelle, nous parlons d’une connaissance bien plus élevée avec une intelligence supérieure à la connaissance et à l’intelligence humaines. Toute approche mentale des pensées de Dieu qui ne conduit pas à une action correspondante, est soit mauvaise, soit n’a aucun sens.
Beaucoup de gens restent sur des pensées et des idées spirituelles superficielles qui ne sont qu’apparentes et théoriques au plus haut point. En fait, rien ne se produit dans leur vie. L’apparence des pensées divines n’est pas suffisante ; ces pensées doivent s’exprimer de façon pratique. L’œuvre de Dieu doit suivre les principes divins et ces principes doivent être révélés par le Saint-Esprit dans la vie et dans les œuvres.
Voyez ces hommes qui ont bien saisi les idées contenues dans la Parole de Dieu, mais ils ont fait ce qui correspond au char philistin construit par David.
Ils ont mis en forme ces idées en quelque chose de tangible qui correspond à ce monde, pour établir selon leur propre logique ce qu’ils appellent l’église, en disant : « Ceci est conforme à la Parole de Dieu et c’est elle qui nous inspire de le faire ! » on se retrouve en face d’une douzaine de choses différentes, toutes en contradiction les unes avec les autres, mais se prétendant en accord avec la Parole de Dieu.
Est-ce juste ? Tant que des choses établies sur cette terre revêtent une grande importance pour nous, quelque part la pensée de Dieu dans Sa Parole nous a échappé ; l’erreur et la déviation nous guettent. D’où la confusion, la contradiction dans une situation telle qu’il n’est plus possible qu’elle exprime la pensée de Dieu. Ce qui reviendrait à dire que Dieu a 12 plans différents et qu’aucun d’eux ne s’accorde. Dieu a une seule et unique pensée. Pour recevoir la pensée de Dieu, il nous faut être spirituel et avoir une pensée et une expression uniformes.
Les apôtres en sont une bonne illustration. Nous en parlerons plus loin avec le premier chapitre des Actes : vous découvrirez des hommes qui n’étaient manifestement pas en accord avec Christ dans les premiers temps de leur cheminement avec Lui, se retrouver tous ensemble dans l’unité, manifestant une union de pensée, d’esprit, de parole : ils sont comme un seul homme !
La manifestation immédiate de la venue du Saint-Esprit a été une remarquable union entre des hommes qui n’avaient rien pour s’unir. Ah, les différences et les divergences entre être humains ! L’unité est la marque extraordinaire et merveilleuse de l’effusion du Saint-Esprit ! Seul l’Esprit de Dieu peut opérer en tous ceux qui se laissent diriger et guider par Lui.
La spiritualité, c’est l’intelligence de la pensée de Dieu en mouvement. Nous avons ainsi dans l’homme spirituel et dans l’Église, cette œuvre puissante mue par une intelligence bien plus grande que celle de l’homme naturel. Elle est si élevée que l’homme naturel est incapable de l’atteindre.
Ce que le Seigneur recherche par-dessus tout, c’est un peuple spirituel qui possède une connaissance, une compréhension, une perception de Lui-même radicalement différente de ce que possède l’homme naturel et qui est ce qui va subsister quand tout aura disparu, pour supporter tous les tests et toutes les épreuves : la connaissance intime de Dieu par étapes.
La préoccupation du Seigneur par rapport à nous aujourd’hui est de connaître la pensée de Dieu comme pensée spirituelle (aussi bien sur le plan individuel, que collectivement en tant qu’Église) conformément à Christ dans les cieux par le Saint-Esprit, ce dernier reproduisant en nous la vie, la pensée, l’intelligence du Seigneur Jésus, Homme Céleste venu de Dieu.
Que nos yeux restent bien ouverts à tout cela, pour que le Seigneur nous fasse entrer dans la vraie liberté des enfants de Dieu !