On voit ici comment David et son royaume sont la vraie figure de l’indubitable prophétie de Jésus-Christ et de son règne.
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| 1 | Pourquoi ce bruit au milieu des nations, Quelle folie ou quel rêve les mène ? Le monde entier soulevé d’ambitions Est maintenant poussé par la plus vaine. |
| 2 | Les voilà donc, les grands rois de la terre, Les gens puissants, leur but est bien précis : Ils sont ligués pour déclarer la guerre Contre Dieu tous, et contre son Messie. |
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| 3 | Lʼhomme ose dire : « Arrachons, détruisons Le joug auquel ils voudraient nous soumettre ; Croient-ils pouvoir nous tenir en prison ? Lʼhumanité nʼadmet plus Dieu pour Maître ! » |
| 4 | Il rit, Celui qui dans les cieux habite, Se moquant bien de ces déclarations. Le Seigneur voit ces foules qui sʼagitent, Et balaiera leurs folles prétentions. |
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| 5 | Quand il lui plaît, cʼest Lui qui parlera Dans son courroux plus que tout redoutable. Le monde entier stupéfait frémira, Se découvrant tout à coup misérable ; |
| 6 | Et Dieu dira : Dʼoù vient cette entreprise ? Nʼignorez plus que jʼai fait élection De mon vrai Roi, et que je lʼintronise Sur mon très saint et haut mont de Sion. |
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| 7 | Et moi qui suis le Roi qui lui ai plu, Je publierai la loi quʼil mʼa donnée ; Cʼest quʼil mʼa dit : Tu es mon Fils élu, Je tʼengendrai cette heureuse journée. |
| 8 | Demande-moi, et pour ton héritage Tous les pays deviendront tes sujets, Et ton empire aura cet avantage Que sur le monde entier je lʼétendrai. |
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| 9 | Car la justice en ta main fleurira, Sceptre de fer domptant les indociles, Les soumettant dès que tu le voudras, Ou les brisant comme un vase dʼargile. |
| 10 | Maintenant donc, ô vous tous, rois et princes, Soyez meilleurs, plus sages gouvernants ; Juges aussi, des pays, des provinces, Instruisez-vous enfin en lʼécoutant. |
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| 11 | Ayez pour but de servir le Seigneur, Cherchant sans cesse avant tout à lui plaire ; Soyez joyeux dʼêtre ses serviteurs, Et redoutez surtout de lui déplaire. |
| 12 | Rendez hommage au Fils quʼil vous envoie Pour éviter son juste châtiment ; Si vous preniez une mauvaise voie, Vous périrez trop malheureusement. |
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| Car tout à coup son courroux rigoureux Sʼembrasera sans que rien le retarde. Combien alors ceux-là seront heureux Qui seront placés sous sa sauvegarde. | |