INTRODUCTION

Le but de cette étude biblique, est de mettre en valeur les innombrables détails donnés par les Écritures de la Bible, qui confirment la véracité de l’exode des Hébreux depuis l’Égypte jusqu’en terre promise. Car, l’exode des Hébreux a été banalisé par beaucoup d’exégètes, mais aussi par des « croyants ». En effet, tous ceux, dont l’esprit s’appuie uniquement sur les bases visuelles, matérielles et charnelles du monde, ou par curiosité, ou par incrédulité, ou par haine de DIEU et de ses enfants, ne pourront et ne voudront jamais admettre, ni comprendre l’intervention incontestable de L’ÉTERNEL DIEU au travers de l’exode du peuple des Hébreux.

Tous ceux qui refusent l’authenticité des Écritures divines, nient ainsi l’existence de DIEU Lui-même. Et le prétexte de prétendre que l’écriture humaine ne datait que depuis le 6^ème siècle avant JÉSUS-CHRIST est erroné du fait que les découvertes archéologiques ont révélé que les Sumériens utilisaient déjà l’écriture cunéiforme vers 3500 ans avant JÉSUS-CHRIST. Quant aux Égyptiens, ils utilisaient déjà les hiéroglyphes comme écriture, 3200 ans avant JÉSUS-CHRIST. En plus, avant ces formes d’écriture, il existait déjà les caractères pictographiques.

Le premier alphabet fut constitué entre 1800 et 1400 ans avant JÉSUS-CHRIST dans les pays bibliques. C’est-à-dire justement pendant la période que nous allons évoquer, notamment celle pendant laquelle Moïse vécut.

Car, dans les pays bibliques, l’écriture a commencé à se développer à l’époque où vivait le premier de ses auteurs, à savoir Moïse. Ainsi, c’est sans doute à cette époque que le premier alphabet est apparu, et davantage pendant la traversée du Sinaï où Moïse écrivit toute la loi que L’ÉTERNEL DIEU lui avait transmise pour le peuple d’Israël, et qui fut écrite sur des grandes pierres sur le Mont Ébal en Canaan et lue par Josué.

Or, on a longtemps pensé que la Bible ne pouvait avoir été écrite que bien longtemps après le déroulement des faits qu’elle décrit, ou que ses auteurs avaient été inspirés par de multiples légendes.

Heureusement, de très nombreuses découvertes archéologiques ont confirmé d’innombrables faits que la Bible nous rapporte. Par exemple, on a découvert en 1890 au Caire, au moins 200 000 fragments de l’Ancien Testament, et des milliers de papyrus au Fayoum en 1897, puis d’autres encore en 1930, ainsi que le papyrus de Nash en 1902 datant du 1^er ou 2^ème siècle. Puis, en 1947, dans les grottes de Qumran, on trouva environ 600 manuscrits de l’Ancien Testament, reconstitués à partir de milliers de fragments. Les plus anciens textes retrouvés dataient de 400 av. J.-C. Une copie du texte d’Ésaïe était complète. Les variantes entre manuscrits étaient minimes. Les principaux arguments de la critique biblique d’alors étaient anéantis devant ses découvertes. En 1975, on a trouvé à Tell-Mardikh environ 15000 tablettes d’argile, datant du 3^e siècle av. J.-C., qui parlent de plusieurs personnages bibliques et décrivent le monde des patriarches, sans désaccord avec la Bible elle-même.

Il est donc certain que la période d’écriture de l’Ancien Testament de la Bible a bien duré plusieurs siècles.

Or, l’unité d’écriture sur une période aussi longue, avec plusieurs dizaines d’auteurs pour des thèmes et genres très variés, est évidente et peut, à juste titre, être considérée comme un miracle accomplit par la volonté de L’ÉTERNEL DIEU pour notre instruction.

Les découvertes archéologiques et les études approfondies des Écritures bibliques ont prouvé qu’elles avaient souvent été écrites peu de temps après leur accomplissement à cause de la précision de tous les détails qui les créditent, et précisément pendant le temps de l’exode du peuple des Hébreux.

Car L’ÉTERNEL DIEU avait tout préparé à l’avance afin que les Écritures inspirées par LUI arrivent jusqu’à nous telles qu’IL les a transmises à Ses auteurs poussés par L’ESPRIT-SAINT.

Ainsi, quand l’Ecriture parle, c’est DIEU Lui-même qui nous parle directement. Dans ces conditions, il ne doit pas y avoir de limites à notre confiance et notre soumission aux Ecritures de la Bible.

Et si le sens et la portée de certains textes bibliques échappent à notre compréhension, nous devons rester davantage dans un esprit d’écoute et de prière. Demandons à DIEU, avec sincérité et humilité, d’ouvrir notre intelligence devant Sa parole, afin que Son ESPRIT nous éclaire. Car si DIEU a caché Ses pensées aux sages et aux intelligents, IL les révèle à tous ceux qui sont humbles de cœur.

De cette façon, la Bible est un livre qui ne laisse personne indifférent du fait qu’il est le plus répandu dans le monde malgré le fait qu’il soit interdit fermement dans certains pays. C’est pourquoi, la Bible est le livre le plus profondément respecté comme il est le plus violemment contesté, le plus aimé comme il est le plus détesté.

Alors, tous ceux qui refusent systématiquement de se laisser attirer par l’onction divine de la Parole de DIEU, avec un cœur sincère, ne comprendrons jamais l’immensité de la richesse de la vérité que nous apporte la Bible au travers de l’exode des Hébreux. Et ceux qui refusent la véracité de l’œuvre de Moïse, serviteur et prophète de DIEU, comme elle nous est révélée dans la Bible, tous ceux-là refusent ainsi l’existence de JÉSUS-CHRIST FILS de DIEU, Parole de DIEU et Sauveur du monde. Certains ont même changé la vérité de DIEU en mensonge. JÉSUS-CHRIST les a bien identifiés ainsi que ceux qui croient à l’œuvre de Moïse mais pas à sa prophétie qui pourtant annonçait déjà Sa venue dans le monde.

Ainsi, en repoussant, avec acharnement, l’authenticité de l’œuvre de Moïse, ils ont repoussé l’œuvre de JÉSUS-CHRIST et de cette façon qualifié DIEU de menteur. Nous n’avons pas à les juger, car nous comparaîtrons tous devant le tribunal de CHRIST, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait. Mais tous ceux qui ont ou auront accepté JÉSUS-CHRIST, le FILS de DIEU comme leur Sauveur, ne viendront jamais en jugement selon Sa grâce.

Notre mission est donc d’annoncer la vérité selon Son ordre, et tous ensemble, de faire connaître l’amour de DIEU au monde entier, afin que tous les cœurs soient éclairés. Les chrétiens, ne doivent-ils pas être le sel de la Parole de DIEU sur la terre ?

Tous ceux qui ont reçu la révélation de JÉSUS-CHRIST et qui sont porteurs de la bonne nouvelle en combattant le bon combat de la foi, tous ceux-là ont compris que tout ce qui est impossible à l’homme est possible à DIEU. Tous ceux-là, hommes, femmes et enfants, ont ouvert les yeux de leur cœur pour comprendre et admirer les innombrables détails bibliques qui confirment et assurent la vérité de DIEU, au travers de l’exode. Car, la vérité vient toujours de DIEU.

Ainsi, tous ces indices bibliques ont été dictés, par l’ESPRIT de DIEU, aux patriarches, aux prophètes, aux apôtres et aux serviteurs de DIEU, dans les siècles différents, pour nous apporter la confirmation de la parfaite concordance des Saintes Ecritures.

Tous les textes bibliques, que nous vous invitons à partager dans ce livre, sont référencés dans la marge de gauche. Les appréciations et les commentaires, que nous vous proposons de découvrir, sont donnés par des serviteurs de DIEU, des historiens chrétiens, ainsi que par des archéologues reconnus.

Si tous les récits de ce livre sont enrichis par des cartes, des tableaux et des illustrations sur les pages de gauche, c’est pour permettre, à tous, d’être impliqués davantage dans le contexte des évènements qui se sont produits pendant l’exil et l’exode des Hébreux. Une attention toute particulière a été apportée à cette étude sur la chronologie des évènements qui se sont produits sous le contrôle de L’ÉTERNEL DIEU. Ainsi, cet ordre chronologique nous permet de les situer dans la bonne période, dans le bon ordre et dans leur contexte.

Quant à l’analyse spirituelle de ce message, nous avons demandé à DIEU notre Père, par nos prières, de nous guider continuellement par L’ESPRIT-SAINT : c’est ce qu’IL a fait abondamment.

Car le but de cet ouvrage est de faire prendre conscience, à tous, de la similitude vivante qui existe entre l’exode des Hébreux et notre vie personnelle. La vie de ce peuple immense des Hébreux, pendant la traversée du désert du Sinaï, est souvent une image de la vie des croyants d’aujourd’hui pendant leur vie sur la terre. En effet, cette analogie démontre encore combien l’appel de DIEU aux Israélites, à travers Moïse, est semblable à celui qu’IL a adressé à chacun d’entre nous par le Seigneur JÉSUS-CHRIST, notre Sauveur.

Alors, si vous avez soif de les comprendre davantage, nous espérons que vous apprécierez le bienfondé de cette étude biblique sur l’exode du peuple des Hébreux descendants d’Israël (Jacob).

Par chronologie, avant de « partir » sur le chemin de l’exode, nous entrerons, dans un premier temps en Égypte avec la famille de Jacob à l’époque où son fils Joseph les protégea, puis la période de multiplication des Hébreux en exil en Égypte. Ensuite, nous vivrons le temps de leur esclavage, ainsi que la préparation de la mission de Moïse organisée par L’ÉTERNEL DIEU.

Nous vivrons ensuite leur sortie d’Égypte et leur exode dans le désert du Sinaï. Nous verrons que ce périple dans le Sinaï est jalonné, en permanence, de l’amour de DIEU pour son peuple à qui IL a donné Sa grâce pour l’accomplissement de Sa promesse ; cette promesse qu’IL avait faite à Abraham, à Isaac et à Jacob, de faire entrer leurs descendants dans le plus beau des pays, où coulent le lait et le miel.

Nous revivrons, ensemble, la vie de ce peuple dans le désert jusqu’à son entrée dans le pays de Canaan au-delà du Jourdain.

Nous nous arrêterons dans les campements successifs de l’exode en participant aux différents évènements qui s’y sont produits, ainsi que l’institution de la loi, la construction du Tabernacle et l’organisation du peuple avec ses rébellions et ses soumissions.

En même temps que nous vivrons ce périple de 40 ans dans le désert, nous allons participer ensemble, à toute l’étendue de la richesse spirituelle contenue pendant ce très long séjour.

À DIEU, seul, soit la gloire pour l’éternité.

Certains itinéraires des Hébreux ont été interprétés de manières différentes en fonction des textes et traductions de la Bible que nous possédons. Mais ils sont confirmés grâce à la découverte de nouveaux sites archéologiques et au déchiffrage des documents anciens par des traducteurs théologiques.

Bien entendu, pour mieux comprendre cette révélation biblique, il faut absolument s’impliquer dans le contexte historique, et connaître les frontières et la géographie de cette région, à cette époque.

Car, pendant leur exil en Égypte, les Israélites n’avaient aucune connaissance du désert, à l’exception de Moïse qui s’était enfuit d’Égypte, et qui y avait ainsi déjà vécu pendant 40 ans avec des troupeaux.

Il est facile aujourd’hui, pour nous, de déterminer un itinéraire dans des régions habitées, par rapport à une carte, pour sélectionner les routes les plus courtes et les meilleures. Mais, s’il nous fallait atteindre un village ou un site au centre du Sinaï, sans reconnaître à l’avance les pistes ou les chemins à prendre, nous aurions beaucoup de difficultés pour ne pas nous perdre, même avec un GPS.

En plus, si nous devions faire ces trajets à pied en possédant qu’un simple croquis, une boussole, et ainsi traverser le désert pour arriver à destination, nous aurions certainement besoin, auparavant, d’être instruits par les nomades du désert, pour connaître leur science de l’orientation par des repères naturels.

À cette époque, il faut imaginer que les frontières étaient souvent fictives en dehors des tours de sentinelles, quand il y en avait. Les régions étaient souvent occupées par des peuples nomades qui s’emparaient souvent des territoires par la force quand il y avait une résistance humaine, ou parce qu’il n’y avait personne lorsqu’ils y arrivaient. Ces territoires se déterminaient parce que les nomades y erraient avec leurs troupeaux ou leurs caravanes.

Du fait que les informations étaient communiquées uniquement par des coureurs ou des messagers qui voyageaient, les limites des territoires instaurés avaient peut-être changé avant que le message soit arrivé à destination

Quelques fois, certains sites n’avaient qu’un nom de campement dans le désert pour désigner un évènement particulier qui s’était produit à cet emplacement, ou à proximité (Dophka, Alusch, Massa et Meriba, par exemple). Pendant l’exode des Hébreux, certains campements représentaient plusieurs lieux. Car, ce peuple était immense avec ses troupeaux et s’étendait, sans doute, sur un grand territoire à cause de la recherche permanente de pâturages et de réserves d’eau.

Heureusement, dans ce contexte de l’exode il y a presque 35 siècles, la Bible nous donne des informations précieuses, pour localiser certaines étapes avec plus de précision et de certitude.

Quant aux incertitudes, nous avons essayé de les aborder grâce aux innombrables indices que nous procure la Bible, afin d’élucider le passage des Hébreux à plusieurs reprises dans les mêmes sites. D’ailleurs, ces sites avaient peut-être changé de nom, ou s’étaient déplacés, ou avaient changé d’autorité, entre chaque passage, et encore davantage à trente-huit années d’intervalle.

En conclusion, la certitude que nous partageons, c’est que le peuple des Hébreux n’aurait jamais pu quitter l’Égypte et traverser toutes ces régions inhospitalières, qu’ils ont parcourues pendant 40 ans, sans l’intervention permanente du meilleur guide qui puisse exister, et qui veut l’être aussi pour chacune de nos vies :

Bien entendu, la base de tout ce qui est écrit dans cet ouvrage, « L’exode, le sentier de la vie », nous est essentiellement révélée par la Bible, qui est la Parole de DIEU écrite. Quant aux illustrations, figurant sur les pages de gauche situées face à celles qui sont écrites, elles n’ont aucune valeur spirituelle. Elles ne sont présentées que pour nous imager le contexte des évènements bibliques correspondants aux pages écrites.

Mais, attention ! Ce livre de « L’exode, le sentier de la vie », ne doit jamais remplacer la Bible. Il reste simplement une longue étude biblique que nous avons reçue de L’ÉTERNEL DIEU. Et nous l’avons écrite pour vous faire partager les nombreux messages qu’IL nous a transmis au travers de l’exode des Hébreux, mais qui restent encore incomplets par rapport au nombre infini de ceux qui restent encore à découvrir ou que vous avez déjà reçu personnellement par L’ESPRIT-SAINT.

La Bible n’est pas une encyclopédie humaine. Mais c’est le message divin qui s’adresse à notre conscience et à notre cœur. C’est la raison pour laquelle nos commentaires doivent restés concentrés sur l’étude biblique par rapport à ce que L’ÉTERNEL DIEU veut nous enseigner pour nous sanctifier. Car, nous voulons et devons toujours restés soumis à l’autorité de la Parole divine qui est la vérité.

Toutefois, si certains chrétiens ressentent quelques avis différents par des appréciations personnelles, n’est-ce pas là le but d’une étude biblique que de rechercher la vérité pour devenir des vrais enfants de DIEU ! Car, L’ÉTERNEL DIEU veut une vraie relation personnelle avec l’homme quel qu’il soit, un partage, un échange, et non pas une guerre des opinions. IL veut être proche de nous tous afin que nous vivions des liens étroits avec LUI par Son FILS JÉSUS, qui est notre Seigneur et notre unique Sauveur.

Nous vous souhaitons « bonne route » avec le peuple de DIEU sur le chemin de l’exode des Hébreux. Pour cela, nous vous donnons un conseil indispensable : n’oubliez pas de prendre avec vous le GPS spirituel de DIEU, Sa Parole écrite qui est la Bible. Sinon, vous êtes sûrs de vous perdre rapidement sur le sentier de la vie terrestre sur lequel nous marchons avec toutes ces incertitudes et ces dangers.

Amen