Nous notions dans notre précédente méditation que Siméon incarnait tout ce qui se référait à un temps de la fin, et que dans ces derniers jours tout un ensemble de choses se manifestent.
D'une part, il y a une impression de désintégration de ce qui a été, et d'autre part le pressentiment de quelque chose en suspens, d'une nouvelle situation et d'un nouvel ensemble de choses qui apparaissent. Nous pouvons nous demander ce qui restera de ce que voyons aujourd’hui ? Car un grand dépouillement a lieu, une grande séparation du spirituel et du temporel, même dans le domaine des « choses de Dieu ». Pour en revenir à la figure de Siméon, prenant dans ses bras l'enfant Jésus, qu’avons-nous vraiment reçu du Seigneur dans nos bras au cours de cette période de transition ? Combien de tout ce qui est associé au Seigneur se trouve inclus dans cet ordre et ce système purement terrestre, transitoire et temporel ? Ce sont des questions très importantes, et elles se posent forcément dans à une période où les choses sont sur le point de changer. Une grande pression s'exerce et des conflits très graves se font jour. C’est comme si quelque chose était sur le point d'être introduit obligeant l'ennemi a une plus grande résistance. La vie spirituelle est sous la contrainte et l’épreuve, et il est beaucoup plus facile de renoncer ou bien d’offrir une moindre résistance. Ce sont des choses qui appartiennent aux temps de la fin, et nous notions sans aucun doute que nous sommes bien dans une telle période aujourd'hui. C'est la signification de cette heure même. Les choses vont changer radicalement, un ordre va passer et un autre va paraître. Mais aujourd'hui au cours de cette épreuve de dépouillement, il devrait y avoir comme ce fut vrai pour Siméon, la disparition de tout ce qui n'était pas spirituel de la dispensation passée et cette incorporation des valeurs spirituelles, des principes et des valeurs intrinsèques de ce qui vient. C'est très brièvement ce qui nous a principalement occupés dans notre précédente méditation.
Maintenant nous allons considérer un facteur dominant qui caractérise Siméon en tant que représentation de ce temps de la fin, de cette période de transition. Ce facteur dominant, qui est également une nécessité pour nous, est contenu dans un mot « vision ». Malgré leur grand âge, Siméon et Anne ont eu la vision ; ce qui signifie que bien que parvenus à la fin de leur existence ici-bas, ils ont expérimenté un nouveau commencement dans leurs mains, quelque chose qui n’avait jamais été avant cela. Cette question de la vision est primordiale car comme nous allons le voir plus en détail, ces deux personnes typifient le principe du service de Dieu dans un temps critique pour satisfaire ses intérêts. S'il n'y a pas de vision, le service aura seulement un caractère passager et très limité dans sa valeur. Ce sera quelque chose qui sera fait pour lui-même et en grande partie comme une fin en soi, sans répondre à un besoin.
Le service doit avoir une bien plus grande importance que de faire simplement quelque chose pendant un temps, sans perspective au-delà de l'occupation immédiate. Cela signifiera la limitation et la pauvreté dans le service. La vision conduit toujours au-delà du présent, et rajoute quelque chose, de sorte que ce qui est fait contient plus de valeur que ce qui est simplement accompli dans le temps présent.
La vision a vraiment été la chose essentielle pour Siméon. Elle a eu en lui de multiples effets. Voici un vieil homme qui, d'après la loi naturelle est parvenu à la fin de sa vie. Les gens auraient pu dire à son sujet : « nous ne sommes pas étonnés d'apprendre que le vieux Siméon soit parti », mais la vision l'a maintenu vivant. Il ne pouvait pas mourir, parce qu'il a eu une vision donnée par Dieu. Le Saint-Esprit lui avait dit qu'il ne mourrait pas avant qu'il ait vu le Christ du Seigneur. « Mes yeux ont vu ! ». Voici un homme qui voit dans son vieil âge ; et il y a une puissance dans cette vision qui le projette en avant, et repousse la mort, faisant d’elle un domestique plutôt qu'un seigneur. Il peut dire à la mort : tu dois attendre mon heure, le temps du Seigneur. La vision l'a maintenu vivant, et a transcendé le cours ordinaire des choses, faisant de lui le maître et lui donnant de l'ascendant.
Tout ce qui aurait pu signifier quelque chose, par rapport à sa vie normale, et au nombre de ses jours sur la terre, doit être transposé dans le domaine spirituel. S’il est encore physiquement bien, il y a une signification à cela. Si Dieu lui a donné une vision et l’a associé à sa réalisation, ce vase, cet homme ou cette femme, sont immortels jusqu'à ce que l’œuvre soit accomplie. Nous pouvons dire avec le Psalmiste : « je ne mourrai pas, mais je vivrai »
(Psaume 118.17). Mais vous devez être possédés par la vision de l'intention de Dieu de telle manière que votre vie soit liée à elle. La vision a gardé Siméon vivant. Il y a des effets vivifiants dans une véritable vision.
Il y a bien plus que ce que j'ai dit et que vous avez peut-être saisi, car la vision est un lien avec le dessein et l’intention du Seigneur ; elle émancipe considérablement. C'est une chose que de continuer quotidiennement, de semaine en semaine et d'année en année. Nous allons à la réunion aujourd'hui et à la conférence le week-end prochain, cela se répète et c’est ainsi que la routine de l'activité et du service chrétien peuvent constituer quelque chose. Mais c'est tellement diffèrent d’être saisis par la poigne d'une puissante vision dominante et corporative, de sorte que l'atmosphère même semble proclamer que là se trouve quelque chose de plus que la simple routine. Il y a quelque chose de grand, quelque chose d’une grande portée lorsque vous y êtes introduits par l'Esprit-Saint. Vous y entrez, de même que Siméon, par l'Esprit. Vous voyez que vous n’avez pas simplement adhéré à quelque chose, comme si vous étiez dans un attelage qui va de l’avant sans véritable direction tantôt à droite tantôt à gauche, mais que vous êtes dans un mouvement, comme les roues de la vision d’Ézéchiel, pleines de vie, allant résolument en avant : quelle grande vision que celle de Celui qui est sur le trône ! Il y a une grande différence. Vous pouvez remarquer dans vos propres esprits, la différence entre ces choses, d'une part ce qui se perpétue simplement, avançant peut-être par son propre élan, ses directives, ou par d'autres intérêts, quelque chose qui est en fait une fin en soi. D’ailleurs, il importe peu que vous y soyez ou pas ! Mais d'autre part il y a ce qui est tellement différent et qui se trouve en droite ligne avec le grand dessein de Dieu dans la puissance de l'Esprit-Saint, démontrant quel grand Dieu préside actuellement à l'accomplissement de ces choses.
La vision a lié Siméon de manière vivante au dessein de Dieu. Il y avait l’ancienne dispensation et Dieu avait placé en elle un capital spirituel, mais surtout la nouvelle dispensation était là, présentée par la venue de Christ. Siméon était comme un lien très vivant entre ces deux dispensations. Nous parvenons à une période où de grands changements vont avoir lieu dans le système de la chrétienté. Le spirituel seul comptera et il sera important que Dieu ait un peuple qui soit un lien en relation avec Sa parfaite intention.
Il a toujours réclamé cela. Nous pourrions de nouveau retourner à la Bible et remarquer les périodes de transition, voir les liens que Dieu à suscité entre deux périodes, pour établir un pont de l’une à l'autre. De même nous avons quelque bonne raison de croire qu'un changement est imminent. Il ne sera plus possible de continuer comme avant et d'organiser les choses selon de vieilles méthodes. Le peuple de Dieu sera forcé, par les événements que connaîtra le monde, à marcher sur des bases spirituelles pour que son souci soit uniquement le Seigneur Lui-même. Si nous avons quelque raison de penser que cela a débuté, alors quelque chose qui dépend de Dieu devra se manifester, un ministère qui soit un lien avec son plein dessein, qui le lie de manière vitale à Lui dans ses plus grandes intentions, qui introduise une plus grande mesure de la plénitude du Seigneur. Siméon a fait cela, et il est ainsi devenu en lui-même le signe d'un mouvement dispensationnel, d'un lien vivant avec la pleine intention de Dieu.
Un autre effet que la vision a eu sur Siméon, c’est qu'il a continué à marcher avec Dieu, cela lui a donné l'incitation spirituelle qui a fait de lui un homme spirituel. Je suis sûr que vous conviendrez que nous avons besoin de beaucoup de stimulations spirituelles. C'est une question qui est toujours très présente. Pourquoi tout ce qui arrive ? Quelle en est la signification ? Y a-t-il quelque de bon dans tout cela ? Nous pouvons très souvent perdre courage ! N’êtes-vous pas tentés de perdre courage dans l’œuvre de Dieu en considérant l'état spirituel des choses ? Si vous n’avez pas la vision de ce que Dieu veut, votre cœur peut sombrer en voyant comment les choses se dégradent. C'est en vérité une bien faible vision spirituelle que nous avons si nous pouvons nous satisfaire des choses telles qu'elles se passent de nos jours. Il est vrai, qu’en présence de cet état pitoyable, des résistances, de la dureté, des nombreuses difficultés et des problèmes qui surviennent dans le peuple de Dieu, nous avons besoin d'incitation. Cela démontre tout simplement que nous avons besoin de vision. « Quand il n'y a pas de révélation, le peuple est sans frein » (ou : périt, est nu, est exposé, Proverbes 29.18). Sans vision « il se disloque », il n’y a aucun doute à ce sujet. Mais, voyez-vous, Siméon a eu la vision, et en ces jours où les choses étaient décevantes et insatisfaisantes, quand ce qui était vraiment du Seigneur semblait en effet insignifiant, ce jour-là, par la vision Siméon est devenu un homme éveillé, stimulé. Il a continué à marcher avec Dieu. Nous avons aussi besoin de quelque chose pour continuer à marcher avec Dieu. Il est si facile de se laisser aller à la dérive et si difficile de maintenir la vie de prière dans sa force ! Vous devez combattre pour votre vie de prière car vous la perdrez si vous ne le faites pas. Il en est ainsi pour tout ce qu'implique cette marche avec Dieu. Tout est opposé à cette vision : les oppositions, la pression, le sentiment d’être sec. À moins d’avoir la vision nous ne marcherons pas avec Dieu. Marcher avec Dieu pour Ses propres intérêts dans un amour pur pour Lui, suppose le niveau le plus élevé que nous puissions viser ; nous avons certainement besoin de quelque chose qui favorise l'amour et qui le maintienne. Un homme m’a dit un jour : « C'est le ministère qui me maintient en tant que chrétien ». C'est terrible mais ce qu'il a voulu dire c’est qu’il avait besoin d’incitation, de quelque chose qui le lie au Seigneur. C'est aussi dans ce sens que je le dis. Siméon a eu par la vision, cette perception que le Seigneur s'était proposé quelque chose de grand et qu'il s’était Lui-même lié à lui. Il a vécu près du Seigneur et a trouvé la force pour marcher fidèlement avec son Dieu. Cela a fait de lui un homme spirituel. Il « est venu par l'Esprit dans le temple »; il marchait évidemment et vivait dans l’esprit et par l'esprit, et cela décrit un homme spirituel. Combien la vision est importante !
La vision a fait de Siméon un homme de prière.
Elle a fait d’Anne une femme de prière qui a persévéré dans le jeûne et les supplications jour et nuit. C'est la vision qui l'a accompli. Pour maintenir notre vie de prière nous devons être motivé, autrement elle deviendra mécanique, quelque chose que nous exécutons, quelque chose qui est un engagement, quelque chose que nous avons peur de ne pas faire. La prière est seulement maintenue dans sa puissance par la vision.
Simon est devenu un homme responsable en raison de la vision.
Combien il est nécessaire pour chaque enfant du Seigneur d’être un élément responsable.
Nous parlons « des fils conducteurs », au milieu de tout ce qui est ténébreux, terne, lourd et étouffant, de tout ce qui pourrait nous faire tourner en rond sur nous-mêmes avec nos questions. Nous devons être des facteurs qui comptent dans l’œuvre de Dieu, et qui sont produits seulement par la vision. Qu’est ce qui nous rendra positifs dans notre manière d’agir et qui dégagera de l'influence ? Et c’est ce que nous avons besoin d’être. Qu’est ce qui nous préservera des égarements et des pièges ? Qui nous incitera à choisir le meilleur et ne pas nous satisfaire du bon ? Qui nous délivrera de toutes sortes de choses ? Rien d’autre que la vision. La possession de la vraie vision nous préservera. Si vous avez la vision de Dieu, vous serez pleins de vie, vous ne serez jamais conceptuels.
C’est ce que Paul nous montre, car il a toujours été un homme vigoureux, un homme responsable. Paul était un homme de destin ; et rappelez vous que Paul se place toujours au même niveau que tous les saints et jamais comme étant au-dessus d'eux de quelque manière que ce soit. Il parle toujours de « nous, nous, nous » ce qui signifie lui et les autres croyants.
Il a eu la vision qui a fait de lui un homme responsable capable de dire : « je n’ai pas été désobéissant à la vision céleste » (Actes 26.19).
Vous ne contestez pas forcement ce qui vient d’être dit et vous pouvez être pleinement d’accord, mais cependant ne pas avoir la vision et penser : de quoi s’agit-il en réalité?
Nous devons aller vers le Seigneur pour lui demander de nous introduire dans Sa vision et de mettre Sa vision en nous ; sinon nous serons comme des vagabonds et des parasites qui tirent leur subsistance de la vie des autres, et ne contribuent à rien. Nous devons vraiment voir cela de manière pratique avec le Seigneur. Personne ne peut vous donner la vision sauf le Seigneur. Mais voir le but éternel de Dieu en Jésus-Christ, et pouvoir dire avec Siméon : « mes yeux ont vu » donne un sens divin à notre vie. C'était pour cela que l'apôtre priait pour les autres, afin « que les yeux de leur cœur soient illuminés ». C’est quelque chose qui nous conduit à agir, qui n'est pas uniquement personnel mais corporatif. Cela concerne le service de Dieu dans un temps critique de l'histoire de ce monde et du peuple de Dieu, avec de graves conséquences dans le mouvement de notre dispensation. Actuellement, soyez attentifs, beaucoup d’enfants de Dieu et de serviteurs de Dieu se demandent où ils en sont ! Devront ils abandonner leurs champs de mission, et tout leur travail sera perdu, et dire : « que signifie tout cela pour moi ? Que me réserve l'avenir ? Où en sommes-nous ? ». Cependant la question n’est pas là. J'ai seulement essayé d’exprimer ce qui est sur mon cœur. Le christianisme organisé va rapidement connaître un grand bouleversement, et, malgré les circonstances qui l’éprouveront sa raison d’être sera de se maintenir pour Dieu. Que Dieu nous fasse comprendre la situation comme Il le fit pour Daniel et ses amis en qui résidait l'Esprit de sagesse. Ils ont su discerner la merveilleuse signification des circonstances qu’ils traversaient et interpréter les événements en prenant une position hors de leur condition en se projetant dans les âges à venir.
Comprenez ce que je veux dire, une œuvre décisive doit s’accomplir. Nous devons à la fois posséder cette vision céleste concernant le dessein de Dieu et nous trouver sous son contrôle.
Nous devons percevoir la nature et la signification de ce qui se produit, le cours des choses et des conséquences qui en découlent, et coopérer avec Dieu dans Ses mouvements célestes étant rendus capables de le servir dès maintenant.
Si cela peut vous paraître abstrait et lointain, laissez-moi vous dire ceci : c'est une question essentiellement liée à la mesure vivante et proportionnée de Christ en nous. Revenons à Siméon et à Anne. Tous les témoins ont probablement constaté que selon la coutume c’était un petit bébé qui était apporté au temple, car des milliers de bébés avaient été ainsi présentés dans ce lieu au cours des siècles. Mais tous deux ont perçu au travers de cet enfant de grandes perspectives à venir : « Salut que tu as préparé devant tous les peuples, Lumière pour éclairer les nations, Et gloire d'Israël, ton peuple ». (Luc 2.32 et 33). Considérez tout ce qui est récapitulé dans cet enfant, mais vous ne pourrez le voir que par révélation. En dehors de l’enseignement que vous apporte l’Esprit vous ne pouvez pas discerner ce que signifie Christ.
Vous pouvez croire à des vérités et les exprimer, mais Dieu les a-t-Il révélées à votre cœur ? Le moment viendra où ce qui sera éprouvé c'est ce que vous aurez réellement reçu dans vos mains, non pas la doctrine, ni l’enseignement, ni la lecture de la bible ! Pendant des siècles, les hommes sont venus au temple avec leurs mains chargées de toutes sortes d’offrandes car on ne leur permettait pas d’y entrer avec les mains vides. Mais ont-ils saisi la vraie signification de ce qui était dans leurs mains ? Peu importe la nature de leur l'offrande, agneau ou chèvre, était ce pour eux simplement une chose parmi tant d’autres ? Est-ce que cela représentait pour eux le Commencement et la Finalité? Ont-ils perçu cela ? Nous savons maintenant que c’était là le symbole de quelque chose de beaucoup plus grand, nous l’avons vu par l’enseignement. Nous avons assisté à des réunions sur le tabernacle, ses offrandes et ses sacrifices. Nous connaissons tous techniquement ces sujets, mais qu’avons-nous vraiment saisi de tout cela ? Que se passera-t-il quand la grande secousse viendra et quand nous ne pourrons plus avoir de réunions ou de communion avec les croyants, et peut-être supporter ce que beaucoup supportent dans beaucoup d'autres contrées aujourd'hui ? Qu'avons-nous reçu dans nos mains ? Qu'est-ce qui nous a été révélé par le Saint Esprit ? Ce n'est pas simplement une question liée au fait que nous avons été enseignés dans les réunions et les conférences, mais surtout de ce qui a été vraiment révélé de Christ en nous, de telle sorte que nous pouvons dire : « mes yeux ont vu ». Personne ne peut m’ôter ce que j'ai vu ; rien ne peut détruire cela ; ce que j’ai vu fait partie de mon être. C'est l’aspect crucial en cette période.
Nous devons pouvoir identifier le sens des choses, et pouvoir agir avec Dieu.
Il a été dit de Siméon « que l'Esprit Saint était sur lui », Pour nous qui vivons dans la dispensation du Saint-Esprit, l'Esprit est en nous ; non pas simplement en nous visitant ou en venant sur nous, mais demeurant en nous. Parce que Siméon et Anne étaient dans l'Esprit, ils ont saisi la grande signification de ce moment-là. Quand l'enfant Jésus a été apporté, quelque chose s'est produit signifiant pour eux : « C'est bien cela ! ». C'est ce ministère qui s’exerce en vous-même par l’œuvre de l'Esprit-Saint, vous permettant de dire : « C'est cela, c’est bien cela ! » . Cela devient quelque chose d’extraordinairement vrai, vivant et important. C'est cela !
Pouvoir interpréter par l'Esprit la pensée de Dieu constitue le ministère. Siméon et Anne sont la démonstration de l'incorporation du principe du service, mais nous devrions aussi voir que le service pour Dieu signifie premièrement la vision.
Si cela touche vraiment vos cœurs et si vous êtes capables, dans une certaine mesure, de percevoir que c'est sûrement la direction des choses dans lesquelles Dieu veut vous conduire, je vous demande d’aller sincèrement vers le Seigneur dans la prière pour recevoir Sa vision ?
Demandez qu'elle soit en vous, de sorte que vous puissiez Le servir alors que tout s'effondre.
Même si nous ne sommes pas encore dans l'urgence d'un changement de dispensation, la situation aujourd'hui exige sûrement tout ce que je vous ai exposé. Sachons que « la nuit vient, où personne ne peut travailler » (jean 9.4). Que le seigneur nous trouve comme des enfants du jour et non de la nuit.