Le désert spirituel s’adresse à quelqu’un qui a connu la présence de Dieu, sa réalité, ses bénédictions.
Cette personne a eu des relations avec lui. Il y avait communication et communion.
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Communication téléphonique matin, midi et soir ; comme des amoureux.
Puis c’est le désert : l’aridité, les scorpions et la sécheresse.
Il ne s’agit pas d’une personne qui ne connaît pas Dieu et qui est morte aux choses spirituelles.
1 Corinthiens 2.14 ... l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge.
Exemple : On est malade, on prie, on lutte, (alors que dans le désert on ne prie pas, on ne lutte pas) la guérison ne vient pas. Comme si Dieu n’entendait pas, ou ne voulait pas répondre. Cela peut conduire à un découragement. Et par suite, à une forme de désert spirituel.
Le problème de la maladie du corps physique mérite d’être traité à part.
Psaumes 35.22,23 Éternel, tu le vois ! ne reste pas en silence ! Seigneur, ne t’éloigne pas de moi !
23 Réveille-toi, réveille-toi pour me faire justice ! Mon Dieu et mon Seigneur, défends ma cause !
Psaumes 83.1 O Dieu, ne reste pas dans le silence ! Ne te tais pas, et ne te repose pas, ô Dieu !
Psaumes 10.1 Pourquoi, ô Éternel! te tiens-tu éloigné ? Pourquoi te caches-tu au temps de la détresse ?
Le fatigué spirituel est différent de l’épuisé spirituel.
La fatigue spirituelle est momentanée.
Le fatigué spirituel est souvent fatigué physiquement. Surmenage, stress, maladie, manque de sommeil. Il y a là, souvent, une part de responsabilité personnelle.
Le corps étant fatigué, le spirituel n’arrive pas à suivre.
Ce n’est pas une fatigue du corps, c’est une fatigue spirituelle.
Cette fatigue n’est pas le fait d’un jour, n’est pas provoquée par un seul jour mais par plusieurs mois voire plusieurs années.
Elle existe toujours, elle sèche. On peut la conserver dans un herbier, mais n’étant plus rattachée à ce qui lui donne la sève, n’est plus en vie.
Jean 15.1-6 Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.
2 Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit.
3 Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée.
4 Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi.
5 Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.
6 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent.
C’est un peu comme si nous étions en panne de téléphone avec le ciel.
Nous décrochons, nous ne faisons pas le numéro ou bien nous faisons ce que nous croyons être le bon numéro et nous n’avons pas la communication.
La panne de téléphone. Plus de fusible. Fils coupés.
Est-ce un numéro de liste rouge ?
Est-ce que je le laisse parler pour l’entendre ? Y-a-t-il des parasites sur la ligne (colère par exemple)
Ai-je pris le combiné à l’envers : je ne peux écouter si je parle là où il faut écouter.
J’ai décroché mais j’appuie sur le dispositif de coupure. J’essaie d’écouter mais tant de personnes parlent autour de moi que je n’entends pas. Chacun dit la sienne.
Il y a des gens qui continuent à fréquenter les réunions mais qui n’en sont pas moins dans un désert spirituel duquel ils ne sortent pas.
Plus envie de lire la Bible, plus envie de prier, plus envie de se joindre aux réunions de l’église locale.
A la maison, s’il existe une prière, elle n’est pas faite à voix haute ou juste un mot&nbssp;: "Jésus".
Il n’y a plus de moment précis avec Dieu.
Les échecs, les fausses promesses sans sagesse, donnent de bonnes raisons à cet épuisement spirituel.
Si l’on demande conseil à une personne qui ne connaît pas bien le phénomène, elle va répondre hâtivement: prie et lit la Parole. Or c’est justement ce à quoi on a perdu goût, on ne peut plus prier, on ne peut plus lire la Parole.