Nos enfants

L’EXEMPLE VIENT D’EN HAUT

Femmes, soyez soumises chacune à votre mari comme au Seigneur car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église …

Éphésiens 5.22-23

Une jeune fiancée s’entretenait avec son pasteur la veille de son mariage. Hésitante, elle se hasarda :

— Monsieur le pasteur, j’aimerais que vous supprimiez, dans les lectures bibliques que vous ferez, un texte relatif aux époux.

— Ah ! ? Et lequel, s’enquit l’homme de Dieu amusé autant qu’intrigué.

— Celui qui dit : « Femmes, soyez soumises chacune à votre mari. »

Je ne sais quelles furent et la « tête » et la réponse du révérend en écoutant cette exigence, mais je gage qu’il dût ajouter :

— Je veux bien. A condition cependant que vous m’autorisiez à supprimer l’injonction qui l’accompagne : « Maris, aimez chacun votre femme. »

C’est mal commencer la vie à deux que d’y entrer dans de telles dispositions. « Se marier » et « garder son indépendance » sont des attitudes incompatibles pour des époux destinés à n’être qu’UN. Hélas ! Encouragés par les mass-média, cet esprit d’indépendance gagne bon nombre d’épouses insatisfaites. Le Mouvement de Libération de la Femme proclame l’égalité des sexes et, tandis que son action se développe, les foyers se lézardent. Observez les militantes. Ces femmes ne sont ni paisibles, ni « bien dans leur peau ». Encore moins dans leur foyer. Je crains que la femme dite libérée ne fasse une piètre épouse ou mère de famille et ne se complique terriblement l’existence. Non ! L’Ecriture ne connaît pas le mariage démocratique à 50 % chacun. L’ordre de Dieu, c’est le 100 %. La femme est 100 % une femme et le mari 100 % un homme, chacun dans le domaine qui lui est propre.

Ceci dit, gardons-nous de tomber à bras raccourcis sur les épouses réputées rebelles, sans considérer de plus près leur mari. Ils ne sont certainement pas étrangers à ce désir d’émancipation qui habite leur femme. Il y a des êtres révoltants qui s’imposent par le poing ou les menaces. Il y a surtout ceux qui ne s’imposent pas du tout et qui sont aussi exaspérants. La femme moderne qui « porte la culotte » ne revendique-t-elle pas son indépendance à cause de la carence d’un mari qui, lui, n’a jamais occupé son poste de chef ? Aussi, étant devenue le numéro un de la famille par la force des choses, aspire-t-elle, tout naturellement, à paraître « homme » pour remplacer celui qui ne l’est pas vraiment. Que le mari joue pleinement son rôle et soit réellement responsable chez lui et l’épouse, sereine parce que sécurisée, jouera pleinement le sien. Bien plus, elle se félicitera d’avoir un chef. Un vrai ! Et qui l’aime.

De fait, pourquoi la femme se doit-elle d’être soumise à son mari ? Pour quatre raisons au moins :

1. — La bonne marche du foyer. C’est du simple bon sens. On imagine mal deux directeurs également responsables à la tête d’un bureau d’études ou deux P.D.G. aux commandes d’une même entreprise ou … deux chefs de famille sous le même toit. Ce serait le désordre à brève échéance et les résultats frôleraient bientôt la catastrophe : décisions contradictoires, perpétuelles hésitations, tensions « au sommet », mécontentement et esprit de parti « à la base ». D’où manque d’autorité et inévitable rébellion.

2. — Le bon exemple. Parce qu’elle vit près de sa nichée, toujours présente pour veiller sur elle, la maman sert tout naturellement de lien entre le père et les siens. De par sa nature et ses attributions, elle joue – ou devrait jouer – un rôle de premier plan dans la vie de l’enfant qui peut l’observer à loisir. Elle est pour lui un modèle. Un modèle de dépendance si elle se montre soumise. Un exemple de rébellion si elle réclame à cor et à cris une émancipation qui sonne faux. Or, chacun le sait, nul ne peut amener autrui plus loin que soi ni exiger des autres un comportement différent de celui qu’on manifeste. Aussi, la maman perdra-t-elle son autorité si elle n’accepte pas de bonne grâce l’ordre établi par le Seigneur du foyer.

3. — L’équilibre de l’épouse. Généralement la femme est psychiquement plus vulnérable que l’homme. Elle a donc besoin, plus que lui, d’être protégée contre les agressions venues du dehors et du dedans. Le mari sera ou devrait être, le bouclier sur lequel s’amortissent bon nombre de chocs émotionnels qui pourraient ébranler son épouse. Après tout, est-ce la maman qui doit batailler pour obtenir des siens respect et obéissance ? Non, c’est le mari qui a le devoir de protéger sa femme contre les insolences et les impolitesses de sa progéniture.

Dans son excellent livre (1), Larry Christenson évoque le souvenir d’enfance que voici : « Je m’étais disputé avec ma mère … Je lui criai : « Tête de bois ! » lorsque mon père entra. Il étendit le bras, me saisit par le col de la chemise, me souleva de terre et me dit : « Qui est la tête de bois » ? Mort de peur, je m’écriai en pleurant : « C’est moi ! C’est moi ! ». Mon frère aîné éclata de rire alors que mon père pouvait à peine rester sérieux … Je n’ai jamais oublié la leçon apprise ce jour-là. Manquer de respect à ma mère, c’était encourir la colère de mon père … Un mari qui protège sa femme contre les impolitesses et les insolences des enfants leur insuffle le respect de la femme en général ».

(1) La famille chrétienne (Éditions Foi et Victoire).

4. — Enfin, Dieu l’ordonne : « Femmes soyez chacune soumise à votre mari » (Éphésiens 5.22). A lui seul cet argument suffit. L’épouse chrétienne devrait, en toute sérénité, renoncer « à regarder comme un droit à arracher d’être l’égale … de son mari » ( selon Philippiens 2.6). Dieu veut être le vrai chef du foyer. Il le sera si l’homme et la femme observent, dans l’amour, l’ordre qu’il a lui-même établi et qui vise au bonheur de tous. Alors il leur accordera l’autorité – la vraie – qui apaise et corrige.

La femme libérée est donc celle qui accepte avec joie et librement son rôle d’épouse et de mère de famille, heureuse d’avoir en son mari un chef digne de ce nom.

LES ÉPOUX S’INTERROGENT

  1. ELLE : Vos enfants vous voient-ils soumise, aux côtés de leur père ? Celui-ci vous reproche-t-il votre désir d’indépendance ? Avez-vous réellement accepté votre rôle de mère et de maîtresse de maison, de bon cœur et dans la Liberté ?
  2. LUI : Avez-vous le sentiment d’être un bon chef de famille ? Qu’en pense votre épouse ? Est-ce que vous la protégez contre les insolences de vos enfants ?
  3. ELLE et LUI : Etes-vous soumis à Dieu, c.-à-d. avez-vous accepté les impératifs de sa Parole (relisez les textes cités plus haut) ? Bénissez ensemble Celui qui veille sur votre maison.

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