David, assailli par une puissante armée, s’émeut, puis il prend une si grande assurance en Dieu qu’après l’avoir imploré, il est certain de la victoire.
— 1 — | |
2 | Seigneur que d’ennemis Contre moi se sont mis Et d’un seul coup se dressent ! Que de gens qui semblaient Avec moi vivre en paix De tout côté me blessent ! |
3 | Beaucoup parlent de moi En attaquant ma foi Pour augmenter ma peine, Disant : « Il est exclu Par Dieu de tout salut, Et sa prière est vaine ». |
— 2 — | |
4 | Mais jʼai ton amitié, Seigneur, pour bouclier ; Cʼest la fierté secrète Qui me tiendra debout Pour lutter jusquʼau bout, En relevant la tête. |
5 | Toujours quand jʼai crié, Toujours quand jʼai prié, Dieu touché de ma plainte, Loin de me repousser, A daigné mʼexaucer De sa montagne sainte. |
— 3 — | |
6 | Je me couche sans peur, Je mʼendors sans frayeur, Sans crainte je mʼéveille. Dieu qui soutient ma foi Est toujours près de moi, Et jamais ne sommeille. |
7 | Je ne tremblerais pas Quand de nombreux soldats Viendraient me surprendre, Car on peut assiéger, Mais non désespérer Ceux que Dieu va défendre. |
— 4 — | |
8 | Viens donc, déclare-toi Pour moi, mon Dieu, mon Roi ; Ta main frappe à la joue Nos ennemis mordants Et brisera leurs dents, Chacun de nous te loue. |
9 | Ton secours, Dieu Très-Haut, Nous vient quand il le faut ; Telle est notre assurance : Sur ton peuple éperdu, Le salut répandu Par ton amour immense. |