La doctrine du salut peut se réduire à la Christologie : fait biblique à établir en dehors des théories théologiques. — La Sotériologie de l’Ecole est tout autre que celle de l’Évangile. — Les données de l’Écriture sur l’œuvre de Jésus-Christ sont seules certaines. — La parole divine peut seule éclairer les dispensations divines. — Explications sur ce point de vue.
La doctrine du salut, ou le système de vérités qui se rattachent à la dispensation de grâce et constituent, la religion spéciale d’êtres déchus mais susceptibles de relèvement, l’Évangile, au sens strict, peut se réduire à la Christologie. Les rapports de Dieu à l’homme et de l’homme à Dieu, qui forment l’essence vitale de la religion, ont lieu dans le Christianisme par Jésus-Christ. C’est là le principe fondamental, le caractère distinctif de la foi et de la piété chrétiennes ; et c’est là aussi un fait d’une extrême importance. Hors de Christ, nous ne pouvons rien ; en Christ nous pouvons tout ; sans lui perdus, par lui sauvés. Jugeons par là de ces systèmes d’où Christ disparaît comme Seigneur, Sacrificateur et Roi, et où il ne reste que comme Docteur et Modèle. Il ne s’y trouve plus ce qui fait la substance et la vie de l’Évangile ; car un christianisme dont on élague le grand dogme de la médiation, est un christianisme sans Christ ; et un christianisme sans Christ est comme une religion sans Dieu.
Notre siècle a donné l’exemple de ce double non-sens. Le Socinianisme, l’unitarianisme, le rationalisme ancien anéantissaient la christologie biblique en faisant évaporer le grand mystère de piété : Dieu en Christ réconciliant le monde avec soi, en jetant dans l’ombre et la personne et l’œuvre du Sauveur, jusqu’à réduire l’Évangile à ce qu’on nommait son théisme moral. Une dame, à qui on avait vanté et prêté les Exercices de piété de Zolikofer, écrivit sur le dos du livre, en le rendant, cette parole de Jean 20.13 : On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais où on l’a mis. Cette simple observation était la critique la plus vive et la plus vraie de cette tendance théologique, alors à peu près universelle. J’ai entendu raconter que des disciples de Saint-Simon allèrent trouver M. Cousin, alors dans toute sa gloire, pour le prier de les aider à formuler la religion nouvelle dont ils se faisaient les prophètes, que M. Cousin leur demanda d’abord s’ils croyaient en Dieu, et que, sur leurs hésitations, il les renvoya en les engageant à réfléchir à cette question préalable. En ce moment même que de théologies où il ne reste qu’un Christ idéal ; que de philosophies où il ne reste qu’un Dieu idéal ; pures entités, où disparaissent et le christianisme réel et le théisme réel !
D’après le Nouveau Testament, la grâce nous est donnée en Jésus-Christ. Il nous a été fait, de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption. Il est le chemin, la vérité et la vie ; ce qui explique cette parole de saint Paul : Je n’ai voulu savoir etc.. Jésus-Christ est l’Alpha et l’Oméga du Christianisme.
Il n’en est pas seulement l’auteur, il en est aussi la fin : le Christianisme considéré objectivement est à la fois, selon l’expression de nos anciens théologiens, doctrina Christi et doctrina de Christo, comme il est subjectivement Christ en nous. L’Évangile est l’Évangile de Dieu touchant son Fils ; l’Évangile de son Fils ; l’Évangile de Christ ; le témoignage de Christ ; la prédication de Christ, de sa croix, de ses richesses incompréhensibles. Le Saint-Esprit, qui opère en nous l’œuvre de la régénération, est l’Esprit de Christ. Il ne fut donné, tel qu’il était promis, que lorsque Christ eut été glorifié. La vie éternelle nous vient par Christ. Il est lui-même la vie éternelle. L’Église, dont il est le Chef, tire de lui son existence et son accroissement. Rien ne se fait qu’en son nom dans le Royaume des Cieux : tout y est en lui et par lui. De lui, descendent toutes les bénédictions spirituelles. Être chrétien, c’est être en Lui.
Peut-être trouvera-t-on que nous nous arrêtons à prouver l’évidence. — Oui, mais ce que tout le monde accorde aujourd’hui, tout le monde le contestait hier. Ce qui remplit les Livres saints, ce qui y éclate de toutes parts, on ne l’y voyait point. Durant trois quarts de siècle, en face des tendances sociniennes et rationalistes, devenues souveraines, tout l’effort de la théologie orthodoxe avait pour but de maintenir la personnalité divine de Jésus-Christ, sa médiation, son œuvre rédemptrice, ainsi que les rapports religieux qu’elle fonde ; encore l’orthodoxie elle-même voilait-elle à bien des égards, par concession à l’esprit du temps, le mystère de l’Homme-Dieu, préoccupée qu’elle était de l’atténuer le plus possible pour le mieux sauvegarder. Maintenant on l’exalte jusqu’à laisser dans l’ombre tout le reste ; on répète de toutes parts (ce qui est vrai au fond, mais qu’on fait à la fois partiel et excessif) que le Christianisme c’est Jésus-Christ. Autant on effaçait hier sa personne devant sa doctrine, autant on efface aujourd’hui sa doctrine devant sa personne ; on ne laisse subsister que ce qu’on nomme la révélation historique de Dieu en Christ, vague substratum où chacun met ce qu’il veut.
En abondant dans le sens de la tendance actuelle, en tant qu’elle ramène à Christ, lumière et vie des âmes, souvenons-nous qu’elle n’est vraie qu’à la condition d’être biblique, et bien souvent elle l’est fort peu. La vieille langue de l’orthodoxie recouvre aujourd’hui les dogmatiques les plus diverses. La sotériologie de l’école, et même de la chaire, est souvent tout autre que celle de l’Évangile. Le Christ et la rédemption qu’on célèbre ne sont en bien des cas qu’un idéal, que chacun se forme au gré de ses fantaisies métaphysiques ou mystiques et qui supplante le réalisme scripturaire. Unissons-nous de tout notre cœur, aidons de tous nos efforts à ce retour de la théologie et de la religion vers Celui dont la grande image avait été si longtemps voilée jusque dans le Sanctuaire. Mais apprenons à le connaître tel qu’il est, afin de le croire et de le posséder réellement ; et où apprendre à le connaître, sinon dans ce que l’apôtre nomme l’Évangile de Dieu touchant son Fils ? Prenons garde d’aller à un autre, en pensant aller à lui, et de perdre ou d’obstruer le chemin du Ciel en nous figurant l’aplanir. Le Christianisme est une révélation, par cela même tout à la fois un fait divin et un enseignement divin. Nous recueillerons d’abord l’ensemble de ces faits et de ces enseignements relatifs à l’œuvre de Christ (l’οικονομια des Pères), et nous nous occuperons ensuite de ceux qui concernent sa personne (la θεολογια des Pères), en nous tenant le plus près possible des grandes données scripturaires.
On pourra nous accuser ici, comme ailleurs, de faire de la catéchèse plutôt que de la théologie ; et l’on aura raison si la théologie qui cherche par-dessus tout la conception ou la démonstration rationnelle de l’Évangile, la théologie dite scientifique est la véritable théologie chrétienne ; car nous nous bornons à une sorte de nomenclature des enseignements et des faits scripturaires, en respectant les ombres, les lacunes et jusqu’aux antinomies qui peuvent s’y présenter, en les laissant ce qu’ils sont dans les Livres saints, sans plus ni moins. Que la théologie scientifique soit la vraie et l’unique là où a péri l’autorité théopneustique de l’Écriture, c’est évident, puisque, ne reconnaissant plus que l’Évangile de la conscience ou de la raison, on ne peut admettre que ce qu’il donne ou légitime, que ce que motive, d’une ou d’autre manière, le jugement ou le sentiment individuel. Mais il en est autrement là où reste le principe protestant, le vieux principe chrétien. La théologie qui a pour norme souveraine l’Évangile de l’Écriture, et pour fin suprême de le sauvegarder ou de le restituer, doit s’attacher essentiellement aux simples et grandes attestations du témoignage divin, bien convaincue qu’elle ne saurait aller au-delà ; surtout quand il s’agit, comme dans la Sotériologie et la Christologiec, des mystères du Royaume des Cieux ; son rôle principal, si ce n’est le seul, est de dégager les faits de révélation, de les constater et de les maintenir intégralement. La foi y gagnerait, car ces faits, fondement de la dogmatique évangélique, sont aussi l’aliment de la vie évangélique ; et la vraie science, j’entends celle des réalités, n’y perdrait pas beaucoup. Ces constructions aprioristiques du Christianisme et du monde, ces théodicées, ces christologies, ces cosmologies idéales, qu’un jour voit naître et que le jour suivant voit mourir, ne me semblent guère plus édifiantes qu’elles ne sont solides. Que de périls et d’illusions, à côté des services passagers qu’elles peuvent rendre ! Que j’aimerais mieux voir la théologie et la religion assises ensemble aux pieds du Sauveur et l’Église entière écoutant, avec l’humble docilité de Marie, cette parole qui, loin d’appeler la spéculation, lui ferme sans cesse les avenues (Luc 13.23 ; Actes 1.6 etc.).
c – Jalaguier a divisé son ouvrage en deux parties, I. Sotériologie, science du salut ; II. Sotérologie, science du Sauveur. Nous avons préféré remplacer le mot Sotérologie par Christologie son synonyme plus courant et qui ne prête pas à confusion de lecture (ThéoTEX)
Il existe dans la théologie, et trop souvent dans la prédication elle-même, une recherche excessive du nouveau, qui fait négliger comme trop connu et trop rebattu le réel, le vrai, le certain ; on veut, en tout, quelque chose d’autre que ce qu’on a connu et cru jusqu’ici ; et l’on dépense à cette poursuite une énorme masse d’esprit et de travail. Ou bien on s’arrête à des facettes de l’Évangile, dès qu’on peut les rendre tant soit peu brillantes, laissant dans le lointain les grandes faces d’où sort la lumière de la vie, cette démonstration d’esprit et de puissance qui produit seule le réveil des âmes et des églises. Le christianisme évangélique est moins un système de dogmes qu’un système de faits ou, si l’on veut, ses dogmes sont des faits. C’est de ces faits que vivaient les premiers chrétiens, ainsi que le montre le Symbole dit des Apôtres. C’est de ces faits que naissait et s’alimentait cette foi si positive et par cela même si puissante dont l’Église sollicite le retour. Tout portait pour eux sur ce fond historique, vierge de l’appareil critique, métaphysique, mystique, sous lequel il semble disparaître de nos jours.
La théologie se suiciderait, dit-on quelquefois, si elle se donnait pour mission essentielle d’établir d’un côté la divinité du Christianisme en face de l’incrédulité, de l’autre son contenu réel, en face de l’hérésie. Cela fait, elle n’aurait plus rien à faire, et par suite plus de raison d’être. — Oh ! si Dieu voulait que ce travail fût accompli, en effet, une fois pour toutes vis-à-vis du monde et de l’Église ! Si Dieu voulait que la Révélation et ses grandes doctrines dogmatiques et morales fussent tellement mises hors de cause, qu’on n’eût qu’à presser la pratique de la vérité, le ποιειν αληθειαν de saint Jean ! Si Dieu voulait que l’œuvre de discussion enfin close pour toujours, l’immense somme d’efforts qu’elle consomme bénéficiât à l’œuvre d’édification ! Si Dieu voulait que la chrétienté entière, d’accord sur le fond vital de l’Évangile et s’unissant, pour s’y conformer, par delà quelques divergences ecclésiastiques et théologiques, réalisât ce qu’exprime l’Alliance évangélique comme un espoir, ou qu’elle appelle comme un vœu ! Mais, hélas ! le travail polémique ne manquera pas plus à l’avenir qu’il ne manque au présent et qu’il n’a manqué au passé, parce que le travail critique n’y manquera pas davantage. Rassurez-vous, théologiens futurs !
Trop souvent les faits sur lesquels porte l’économie chrétienne cette série d’actes divins d’où est émané et d’où émane incessamment la vertu rédemptrice : — l’incarnation du Fils de Dieu, sa mort expiatoire, sa résurrection, son ascension, son règne médiatoral, son retour pour le jugement, — ces faits, où la foi chrétienne a sa base et la vie chrétienne ses racines, ne semblent mentionnés que pour mémoire dans les académies et même dans les temples, à moins que quelque hypothèse explicative ou négative ne les jette un instant dans le domaine des débats. On dirait que ce soit assez et presque trop qu’ils restent dans le vieux Symbole des Apôtres. Cependant, c’est le pivot de l’Évangile, c’est le christianisme historique, au sens réel et supérieur du mot. Mais si l’on touche à peine à cela, qui se répète depuis dix-huit siècles et que tout le monde est censé savoir, on vous apprendra mille choses qu’on trouve dans la conscience émancipée ou qu’on lit entre les lignes dans la Bible ; on vous décrira le travail interne par lequel l’humanité a enfanté enfin le Christ ; on vous expliquera son union mystique avec les croyants ; on vous dira ce qui le fait Dieu quoiqu’il ne soit au fond qu’un homme ; on vous montrera comment il est notre vie par cette pénétration réciproque de l’humain et du divin, dont il est à la fois le type et le moyen suprême ; on vous rendra intelligible le mystère des mystères, en vous en donnant, par la science de la foi, une sorte d’intuition rationnelle ou d’expérimentation morale ; on vous fera trouver la révélation de la révélation dans la gnose du jour, comme on avait cru y trouver la philosophie de la philosophie : en toutes choses, au-delà si ce n’est à la place du fait divin, on vous donnera une idée humaine, qui pourra intéresser votre esprit, mais où, !a plupart du temps, votre âme cherchera en vain l’appui et l’aliment de ses espérances. Le Christ historique, pour employer l’expression devenue courante, nié par les uns, négligé par les autres, disparaît plus ou moins derrière le Christ idéal, que chacun se forme au gré de ses opinions ou de ses impressions. Évangiles personnels, c’est-à-dire Évangiles de l’homme, qui remplacent l’Évangile éternel, l’Évangile de Dieu. Et si votre cœur, que ces hautes spéculations laissent vide, si votre raison, qui veut des réalités et non des idéalités, si votre âme entière, troublée par cette œuvre incessante de démolition et de reconstruction et par les incertitudes qu’elle engendre, font entendre ce cri de détresse : « Hélas ! un peu moins de science et un peu plus de foi ! » ; ou si, avec saint Paul, vous parlez d’une science faussement ainsi nommée, qui peut se substituer à la véritable, on vous tiendra pour un arriéré, sinon pour un obscurantiste. Ne disons donc rien, et laissons passer, en suivant nous-mêmes notre voie.
Il est évident que les données de l’Écriture sont seules certaines ici, et que le plus sur est de s’y attacher avec la docilité du petit enfant. Sur le fond constitutif de l’Évangile, la Sotériologie et la Christologie, que pouvons-nous savoir de positif que par la Révélation ? Les mystères de l’œuvre de Christ tiennent aux mystères de sa personne où s’unissent, dans d’ineffables proportions, la divinité et l’humanité ; le Sauveur s’offrant tout ensemble comme Dieu sur toutes choses béni éternellement et comme homme tel que nous, excepté le péché. Or, que d’ombres impénétrables recouvrent nécessairement cette dispensation devant notre esprit de même que devant notre œil ! Aux profondeurs de la nature divine (τα βαθη του Θεου), insondables pour les êtres créés, se joignent ses rapports, non moins insondables, avec la nature humaine, en Celui qui est à la fois le Fils de l’homme et le Fils de Dieu, le Θεανθρωπος, non dans le sens de ces théories qui, détruisant l’opposition des deux termes, comblent l’abîme en humanisant le divin ou en divinisant l’humain, mais dans le sens de l’Écriture et de l’Église qui font le Médiateur vrai Dieu et vrai homme, en laissant subsister l’infinie distance qui sépare le Créateur de la créature. Dès lors que d’incompréhensibilités et par conséquent d’énantiophanies possibles dans cet enseignement tout fragmentaire, dans cette langue du sentiment, de la foi, de la religion, dont les traits épars se rapportent tantôt au côté divin de cette personnalité mystérieuse, tantôt au côté humain, tantôt à l’un et à l’autre tout ensemble. Et pourtant nous n’en connaissons et n’en pouvons connaître réellement que ce que l’Écriture nous en révèle ainsi, sans détermination précise ni systématisation d’aucune espèce. Ou ce que l’Écriture en dit, ou rien. Les prétendues découvertes de la spéculation n’y ajoutent pas un iota ; ce n’est qu’une lumière factice et la plupart du temps trompeuse.
Que faire donc ? Convient-il de se laisser aller aux questions sans fin que la science croit pouvoir poser et décider ? celles-ci, par exemple, prises entre mille : Jésus Christ s’est-il abaissé en tant qu’homme et en tant que Dieu, ou seulement en tant que Dieu, ou seulement en tant qu’homme ? pourquoi cet abaissement était-il nécessaire ?… S’est-il fait un changement réel dans la nature supérieure du Sauveur ? L’exercice des perfections divines a-t-il été suspendu en lui ou seulement voilé ? en abandonna-t-il la possession (κτησιν) ou seulement l’usage (χρησιν) ? Avait-il droit, dans cet état, à l’adoration religieuse ? Comment le Fils de Marie a-t-il su qu’il était le Fils de Dieu ? etc, etc. A toutes ces questions, que la haute théologie fait de nouveau capitalesd, quelle autre réponse que le silence de la foi, motivé par le silence de la Révélation ? Je ne conteste pas à la science le droit de les discuter ; mais je voudrais qu’au lieu de donner ses solutions comme des réalités, elle les donnât uniquement comme des possibilités, car elles ne sont et ne peuvent être que cela. Si elles ont quelquefois une valeur apologétique, dont il faut tenir compte, elles n’ont pas la valeur dogmatique qu’on est si prompt à leur attribuer. Oh ! quand la théologie et la philosophie sauront-elles distinguer le certain du probable, le réel de l’idéal ; aussi positives sur ce qui est assuré que modestes sur ce qui est supposé ou conjecturé ou imaginé, quelque spécieux qu’il puisse être dans telle ou telle direction de la pensée métaphysique !
d – J. Muller, Dogm. Chrét.
Que faire, encore une fois ? si ce n’est de recueillir simplement les faits scripturaires, en nous inclinant devant le mystère qui les recouvre, en respectant les lacunes ou les silences de la Révélation et en nous tenant au point de vue pratique, qui est celui des Écritures, et, par conséquent, le vrai. Voilà l’humble disposition que le dogme ou le fait de l’inspiration, une fois reconnu, impose à la science chrétienne aussi bien qu’à la piété chrétienne. Nous laisserons cet esprit présider jusqu’à la fin à notre étude des dispensations divines que la Parole divine peut seule éclairer, nous résignant sans peine au reproche de ne faire guère autre chose que de la théologie biblique.