« Dieu, ayant parlé autrefois à nos pères, à plusieurs reprises et de diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par Son Fils qu’Il a établi héritier de toutes choses, par lequel aussi Il a fait le monde… »
« C’est pourquoi il nous faut nous attacher plus fortement aux choses que nous avons entendues, de peur que nous périssions. »
« C’est pourquoi, frères saints qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ… c’est pourquoi, comme dit le Saint-Esprit : Aujourd’hui, si vous entendez Sa Voix n’endurcissez pas vos cœurs… car nous sommes devenus partenaires de Christ, pourvu que nous conservions fermement jusqu’à la fin notre assurance du début. »
« Craignons donc que la promesse d’entrer dans son repos nous étant laissée, quelque un de vous ne semble y avoir renoncé. »
L’ennemi s’oppose par tous les moyens à l’appel céleste pour le partenariat avec Christ dans Son exaltation sur le Trône. Ceci nous demande un total abandon au Père si nous voulons avancer. Le fait que le Plan de Dieu soit affirmé avec autant de force, de puissance et de fermeté, est déjà un puissant appel pour le peuple de Dieu à prendre position sans aucune réserve dans sa consécration, son application et son sérieux à aller résolument de l’avant et répondre à l’appel qui retentit dans cette épître : « Allons-y ! »
La voix continuelle de l’appel céleste n’est pas seulement limitée au désert du peuple d’Israël. Il est vrai qu’elle se fait beaucoup entendre dans ce contexte : « Aujourd’hui, si vous entendez Sa Voix, n’endurcissez pas vos cœurs, comme lors de la révolte … dans le désert ». Ce même verset était bien adapté à la situation des Corinthiens et la dispensation de l’Église dans le Nouveau Testament et était comme un avertissement : « Frères, je ne veux pas vous laisser ignorants que nos pères ont vécu sous la nuée, ont traversé la mer, qu’ils ont tous mangé de la même nourriture spirituelle et bu du même breuvage spirituel ; car ils ont bu d’un rocher spirituel qui les suivait et ce rocher était Christ. Malgré cela, Dieu n’était pas satisfait de la plupart d’entre eux et Il les envoya errer dans le désert ». C’était les mêmes personnes dont Dieu dit ailleurs : « Ils n’entreront pas dans mon repos ». Dieu avertissait les Corinthiens que vu l’état où ils étaient, le désert du peuple d’Israël pouvait bien se répéter et qu’ils risquaient de manquer le but prévu pour eux.
Cette voix d’en haut se faisait entendre non seulement dans le désert mais aussi dans le pays. Le Psaume 78 l’illustre parfaitement : il se divise en deux parties, l’une de 1 à 53 parle de l’Égypte et de la tragédie du désert, l’autre du verset 54 à la fin où il est question du pays ; les mêmes choses sont dites dans le désert et dans le pays. Même lorsque le peuple est entré dans le pays et que Dieu ait soumis leurs ennemis en leur accordant de grandes victoires, ils ont fait la même chose que leurs pères dans le désert : ils se sont détournés et sont passés à côté du but, comme un arc trompeur ou faussé.
Un arc faussé ! Quelle expression imagée ! De quoi s’agit-il ? Vous prenez un arc, vous le tendez, puis vous lâchez la flèche, mais alors que vous avez visé directement la cible et que vous êtes certain d’avoir pris la bonne direction, votre flèche dévie et manque sa cible. Vous examinez l’arc pour chercher où est le problème. Tout paraît normal : vous l’ajustez le mieux possible et puis vous faîtes une nouvelle tentative, mais c’est la même chose. Où donc se situe le problème ? Au moment précis où la corde est relâchée pour envoyer sa flèche, quelque chose la fait dévier ; quelque chose dans l’arc est faussé et fait dévier la flèche de sa trajectoire, quand la pression est actionnée. Au moment final où le coup part, il y a un élément qui fait dévier la flèche de sa direction et la cible n’est jamais atteinte.
Cela s’applique bien au cas qui est devant nous. Bien que ces gens pensaient et proclamaient que tout allait bien, il y avait en eux quelque chose qui, lorsqu’on en arrivait aux choses sérieuses, n’atteignait jamais le but ; Ils sont comme un arc faussé, un arc trompeur. Ils professent, ils donnent l’apparence, tout est en ordre, mais quelque chose sonne faux et ça cloche à chaque fois…quand arrive le moment de vérité, on découvre qu’il y a quelque chose qui empêche la réalisation du plan pour lequel Dieu les avait appelés. Un arc faussé symbolise bien d’autres choses, mais c’est la première comparaison qui s’impose.
Cela dit, tout ce qui s’est passé dans le pays correspond dans le Nouveau Testament plutôt aux Éphésiens qu’aux Corinthiens. Une voix suppliante se fait entendre autant dans le pays que dans le désert et il y a urgence de reconnaître que cet « aujourd’hui » n’est pas seulement l’« aujourd’hui » des étapes élémentaires de la vie chrétienne, de ce stade où les conditions désertiques n’ont entraîné aucune maturité spirituelle, aucun point où nous sommes entrés dans la lumière et la bénédiction. Tout au long du chemin, même après avoir pris une position céleste, la vie d’en haut nous est ouverte et nous avons pris l’initiative pour élargir notre vision, mais quelque chose continue à nous chuchoter à l’oreille cet « aujourd’hui » extraordinaire mais critique. La voix continuera à se faire entendre à nous jusqu’au moment où, soit nous ne serons plus capables de l’entendre parce que nous l’aurons négligée, soit nous y serons sensibles jusqu’à atteindre la gloire. Dans notre marche, cette voix ne cessera de se faire entendre par ceux qui sont prêts à entendre et à écouter ; la question, c’est d’aller jusqu’au bout avec Dieu.
Nous parlions précédemment de l’urgence qu’il y a de se mettre en marche pour avancer et aussi des empêchements et obstacles rencontrés. Ceux qui ont obtenu leur portion de l’héritage ont commencé à s’installer dans leur confort. Il y avait encore tant de montagnes à escalader, à capturer, tant de forces encore à déloger, mais ils avaient déjà conquis tant de territoires qu’ils ont jugé le bilan positif et suffisant et ont commencé à s’installer.
Les 400 années du temps des Juges symbolisent le fait de s’être arrêté trop tôt en refusant l’évidence que la voix n’a jamais cessé de retentir tant que la dernière partie du territoire n’a pas été gagnée. La voix est liée à la permanence du Plan de Dieu, le Trône, et au partenariat avec Christ, ce qui apparaît clairement dans le livre de l’Apocalypse : « L’Esprit dit…celui qui a des oreilles pour entendre ce que l’Esprit dit entende ». Si vous mettez en relation cette phrase avec les lettres aux églises, vous découvrirez que c’est toujours par rapport aux forces de dissuasion, aux obstacles, aux oppositions de l’ennemi, aux pièges subtils et tromperies, la manifestation de l’activité de l’ennemi pour arrêter ce peuple de Dieu dans sa marche. Le Seigneur nous avertit de ces choses de manière urgente. Même à ceux à qui le Seigneur pourrait dire les meilleures choses, Il doit conclure avec des mots qui indiquent au minimum la tendance à s’arrêter et à ne plus avancer vers le but : « Que celui qui a des oreilles pour entendre entende ce que l’Esprit dit… » C’est une autre façon de dire : « Aujourd’hui si vous entendez sa voix… » Tout est lié au Plan de Dieu, au danger de s’arrêter ou de se laisser arrêter avant que le but ne soit atteint.
Aucun doute sur le fait que nos cœurs sont familiers d’une telle situation. Ce n’est pas de la simple théorie, ni des mots en l’air. C’est une terrible résistance à l’avancée spirituelle, à la progression spirituelle, à la croissance spirituelle. Chaque désir et chaque intention d’aller plus loin avec le Seigneur rencontre de puissantes forces d’opposition du mal. Nous achetons, pour ainsi dire, notre connaissance du Seigneur à un grand prix ; Nous entrons dans la plus grande mesure de Christ au travers d’une intense souffrance. Notre progression dans la vie spirituelle est l’objet d’un très grand combat.
La voix du Seigneur retentit. Le Seigneur nous dit aujourd’hui que même s’il y a toujours eu cette féroce opposition à la progression, celle-ci sera toujours là et de plus en plus intensément. Nous devons reconnaître que chaque centimètre dans notre compréhension de Christ sera contesté par l’ennemi avec le plus haut degré de résistance. Nous ne ferons jamais aucun progrès tant que nous ne ceindrons pas nos reins, en nous abandonnant de tout notre cœur et sans réserve, et en étant déterminés à aller de l’avant. C’est un appel qui s’adresse à nos cœurs toujours à nouveau.
Voyons tout cela en pratique :
Il y a le but lui-même, et puis, il y a la progression vers le but
L’objectif, la finalité de Dieu, comme nous l’avons vu, est ce qui s’exprime par ces mots « Partenaires avec Christ ». Le livre de l’Apocalypse nous montre ce que cela signifie en tant qu’objectif « À celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme j’ai vaincu et je me suis assis avec mon Père sur son trône ».
Il s’agit bien d’un partenariat avec Christ, mais celui-ci n’est pas apprécié ni partagé par tous les chrétiens.
Un grand nombre passera à côté de ce partenariat et le manquera. C’est pourtant le modèle divin pour Ses enfants, le plan de Dieu. Soyons cependant très prudents de ne pas être trop littéral dans notre représentation du fait d’être assis sur un trône avec Christ ; Cela signifie qu’une communauté de personnes est conduite à entrer en union avec Christ dans une position d’autorité sur toutes choses dans l’avenir. L’objectif est d’occuper une position de gouvernement avec Lui. C’est très précisément ce contre quoi l’ennemi va fixer son objectif pour nous empêcher par tous les moyens d’y entrer.
Vous pouvez connaître le même genre de vie que celle des deux tribus et demie, si c’est votre désir, mais dans ce cas, vous ne serez jamais en position d’autorité, sur le trône. Il s’avérera que votre situation sera toujours moindre que ce que Dieu voulait et vous en aurez la révélation tôt ou tard. N’est-ce pas en relation avec ce que le serviteur de Dieu disait : « Soyez surs que votre péché vous retrouvera ! » (Nombre 32 :23) Ce qui ne signifie pas : « Soyez surs qu’on trouvera votre péché ! », mais « C’est votre péché qui vous trouvera ! » Ce qui veut dire qu’à un moment ou un autre, vous vous direz : « j’étais insensé ! J’aurais pu recevoir bien plus de la part de Dieu ; je prouve que Dieu n’a pas pu faire de moi autant qu’Il aurait voulu ! » Votre péché vous rattrapera et comme Paul, vous direz : « misérable que je suis ! Je reconnais alors que Dieu avait prévu beaucoup plus de choses pour moi, mais, à cause des combats et de la souffrance que cela impliquait, je n’étais pas prêt à l’accepter. »
Néanmoins, le Seigneur aura une compagnie qui partagera le gouvernement avec Lui. Il passera au crible encore et encore, mais Il obtiendra cette compagnie, et nous serons bien obligés de reconnaître qu’Il nous avait fait connaître Son Plan. Dieu est souverain et Il fait ce qu’il veut. C’est la connaissance de Sa Volonté qui forme l’Appel, la Voix. En nous faisant connaître Sa pensée, Il nous a confié d’un seul coup une grande responsabilité et nous nous trouvons dans une position particulièrement bénie, même si ce n’est pas toujours apparent.
C’est assez difficile à expliquer, mais si vous considérez attentivement ces choses, vous en viendrez probablement à penser la chose suivante : « Je ne sais pas si j’ai demandé au Seigneur de me montrer ce chemin absolu, et en me le montrant, de me mettre devant la terrible responsabilité de refuser ou d’accepter, mais de toute évidence, le plus important est que j’ai le grand honneur de répondre à l’appel du Trône. J’ai mis du temps à reconnaître cet honneur à cause de la souffrance qui l’accompagne. Il y a ensuite comme une compensation : je suis conscient de cette souffrance, je perds mes forces dans le combat, je passe souvent à côté du Seigneur sur le chemin, je ressens mon impossibilité d’avancer, mais, malgré tout, j’ai répondu à Son Appel et j’avance par Sa Grâce, quoiqu’il en coûte. J’ai appris à la longue qu’au fond, cette responsabilité n’était pas la mienne. »
Beaucoup ont porté cette responsabilité et le Seigneur est constamment venu vers nous quand nous ne pouvions plus la supporter, en nous montrant que c’est Lui qui la portait. Nous ne pouvions plus aller plus loin, nos mains ont glissé en nous agrippant, incapable de faire un pas de plus, pourtant nous avons continué.
Dieu prenait l’initiative pour que nos visages soient tournés dans la bonne direction et nos cœurs vers le Seigneur ; Il nous a gardés dans notre marche. Souvent, Il a touché les profondeurs de notre âme et Il nous a relevés. Tant que nous ne fermerons pas délibérément nos cœurs à Son Appel, à Sa voix, tant que nous ne décidons pas de nous arrêter et de tout abandonner, le Seigneur nous gardera dans Sa main jusqu’au bout.
C’est là où Israël en était arrivé; ils ont endurci leurs cœurs.
Le problème n’est pas la capacité de nos cœurs à avancer mais de maintenir nos cœurs ouverts à l’égard de Dieu et de Sa Grâce. Le problème n’est pas la force qui est en nous pour maintenir le cap, mais les dispositions de notre cœur. L’objectif est ce partenariat au trône, la communion avec Christ dans Sa position de Seigneur de l’univers et de Roi des rois.
La deuxième phase est une connaissance progressive du gouvernement du Trône pour le temps présent. Il nous faut bien garder à l’esprit que le trône n’est pas seulement quelque chose qui se trouve dans un endroit isolé et que nous devons atteindre un jour. Le trône est spirituellement pratique et nous devons entrer progressivement dans une communion avec l’autorité actuelle de Christ où le Seigneur est Seigneur. Le pays est rempli d’ennemis, de places fortes, de villes fortifiées, mais derrière ce constat, le Seigneur est Seigneur.
Notre contribution est d’entrer en communion spirituelle avec le Seigneur dans Sa seigneurie, Sa domination et Son autorité. Je pense que cela touche au cœur du sujet. C’est une question de position spirituelle avec le Seigneur en dominant présentement sur l’ennemi et sur tout son pouvoir de façon grandissante.
Dieu a essayé d’enseigner cette leçon à Israël tout au long de leur sortie d’Égypte, mais cette génération n’a pas voulu l’apprendre, et la génération suivante avait pris le même pli. Mais Dieu donna comme fondation de l’histoire de cette dernière génération, Jéricho, une leçon de foi nue et pendant longtemps, ils ont appris la foi silencieuse qui les ont amenés à la communion avec Lui sous Sa domination et Son autorité, qui a fini par une mise hors d’état de nuire symbolique et aussi réelle de toute la puissance de l’ennemi ; car il y avait sept nations à soumettre dans le pays, c’est pourquoi, ils ont dû faire sept fois le tour de Jéricho, qui était le symbole de tout le pays promis et l’affirmation de sa conquête dans une foi en la suprématie absolue de Dieu. C’était le même principe pour chaque étape de la conquête.
Voilà ce vers quoi le Seigneur cherche à nous amener maintenant. Il voudrait peu à peu nous faire connaître l’autorité et la domination spirituelles sur le pouvoir de l’ennemi, qui émane du Trône. Ainsi le Trône n’est ni séparé ni isolé du reste, mais il est le but de notre course, dont l’étape ultime sera la fin de notre cheminement spirituel. Nous devons croire que chaque nouveau défi, chaque nouvelle difficulté, chaque nouvel obstacle que le Seigneur permet sur notre chemin, correspondent au son de Sa voix, une nouvelle phase de Son Appel d’en haut, une opportunité nouvelle pour faire un pas de foi dans ce qui est bien plus qu’un challenge. En fait, il s’agit sans doute plutôt d’une nouvelle difficulté, d’un nouveau problème, d’un nouveau défi, et d’un appel à progresser spirituellement : tout ne sera pas résolu, tout n’aura pas d’explication, tout ne sera pas sous nos pieds, tant que nous n’aurons pas cessé de supplier Dieu qu’Il nous donne une explication et qu’Il intervienne dans notre situation et tant que nous n’aurons pas pris une nouvelle position dans le Seigneur. « L’Éternel dit à Moïse : Pourquoi tous ces cris ? Toi, lève ta verge, étend ta main sur la mer et sépare la… » (Exode 14.15-16) Agir ainsi, c’est confier le combat et tous ses détails à la volonté permanente de Dieu.
Le Plan divin comprend ces deux phases. Chaque type d’oppression satanique et toutes ses ruses seront dirigées dans le but de paralyser et de stopper notre progression. Nous en arriverons à reconnaître plus que jamais que ce qui affaiblit notre marche, notre position spirituelle, le témoignage du Seigneur, ne sont pas simplement des éléments naturels et humains.
Prenez l’exemple de la communion : la question qui est au cœur de la responsabilité du témoignage est plus importante que celle de la communion entre Dieu et son peuple. L’attaque de l’ennemi, sa ruse subtile et diabolique, son oppression et ses mensonges illusoires seront toujours dirigés vers la destruction de cette communion. Il cherchera à diviser les croyants en se plaçant entre eux. Si nous ne faisons pas attention, nous résoudrons tous les problèmes en disant : « Oh, c’est une incompatibilité d’humeur ! Tel et tel est fait comme ça, un autre est autrement ; impossible de mélanger des personnes ayant des tempéraments, des points de vue et des opinions si différents ! »
En autorisant une telle conclusion, c’est la fin de votre témoignage, vous risquez de perdre votre position dans le Seigneur. Cela voudrait-il dire que l’œuvre de Dieu, qui repose sur 2, 3 personnes ou plus au même endroit, ne pourrait continuer que si les enfants de Dieu fonctionnent ensemble sur une base purement naturelle ? Le Seigneur soutient Son œuvre si on le Lui demande. Le contrôle humain sur les relations est satanique. Le fondement humain existe bien sûr, mais notre attitude l’un vis-à-vis de l’autre est lié au témoignage de notre unité, que Satan cherchera à détruire en portant un coup à ce témoignage ; a nous de tenir ferme notre terrain contre l’ennemi…c’est une dynamique de communion qui va en découler, quelque chose de radicalement différent de l’effort naturel que l’on déploie pour être unis.
Derrière les difficultés rencontrées dans le domaine naturel, quelque chose est toujours à l’œuvre ; c’est pourquoi, il nous faut placer ces choses naturelles au pied de la Croix face à l’ennemi et nous passerons à travers ; mais nous n’y arriverons jamais si on essaye de s’ajuster l’un à l’autre pour voir si on peut travailler ensemble. En se tenant côte à côte contre l’ennemi qui sape la communion, nous trouverons la voie d’une communion triomphante. Retournons au niveau naturel et l’ennemi fera bientôt de terribles ravages dans les relations.
En toute situation et en tout temps, cet appel n’est jamais neutre, jamais passif, jamais négatif, mais toujours positif. Il est possible que notre vie de chaque jour ne fasse pas grand-chose pour le rendre positif : peut-être allez vous au travail le matin et accomplissez-vous fidèlement votre travail quotidien, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, avec les mêmes personnes, dans le même environnement, les mêmes activités en général. Les choses intéressantes sont assez exceptionnelles. Il serait si facile de dire dans une telle situation : « Dans ma vie quotidienne, il n’y a rien qui ressemble à un appel céleste ! Mon travail est morne et sans surprise ; c’est mon lot quotidien et je ne vois pas grand-chose derrière tout cela. » Rappelez-vous : en tout temps, en toutes circonstances, l’appel est positif et réel !
En fait, chaque jour vous donnera l’occasion d’apprendre l’élévation spirituelle, d’apprécier votre relation avec le Seigneur, de tester les ressources que vous avez en Christ, de grandir dans la grâce et de connaître des victoires. Comment mieux connaître cet appel céleste que dans cette vie pas toujours intéressante où vous mettez à l’épreuve ces grandes questions de la foi, de la patience et de la persévérance.. N’est-ce pas là que se trouve cette question du Trône ? Est-il en or ou en bien d’autres choses ? Il est constitué de patience, de foi, de persévérance et de toutes ces valeurs morales et spirituelles qui Lui donnent le pouvoir de gouverner. Partager le trône, c’est partager la Patience de Jésus Christ, Sa Foi et Sa Persévérance : quelle puissance ! C’est ce qui constitue Son Trône. Il intègre en nous tous ces éléments dans notre vie quotidienne et pas toujours très intéressante. Nous sommes mis à l’épreuve pour le Trône. L’appel au trône est toujours positif, partout et en toutes circonstances, maintenant et plus tard.
« Aujourd’hui si vous entendez Sa voix… ».
Aujourd’hui, il y a des progrès à accomplir ; aujourd’hui une opportunité nous est offerte. Quand il n’y aura plus d’opportunité, il n’y aura plus d « aujourd’hui » Le Seigneur nous donne la réponse à l’appel dans nos cœurs, à la Voix qui dit : Aujourd’hui.