Afin d’être en mesure de comprendre la plénitude du message du Tabernacle, nous avons besoin de jeter un coup d’œil rapide sur sa structure. Nous devons étudier verset après verset, Exode 24 et 25, et suivre étroitement les détails qui y sont mentionnés.
Nous lisons tout d’abord au sujet de l’arche qu’elle était dans le lieu très saint du Tabernacle (Exode 25.10-22). Comment était-elle faite ? Imaginez une boîte de bois de sittim, de 2 coudées et demie de longueur, de 1 coudée et demie de largeur et de hauteur. Une coudée équivaut approximativement à 50 centimètres, soit une longueur d’à peu près de 1,50 mètre. Cette boîte, en bois de sittim, était recouverte d’or à l’intérieur et à l’extérieur. Le couvercle recouvert d’or pur était le « trône de la miséricorde de Dieu. » Puis il y avait aux extrémités, d’une seule pièce et couvrant de leur ombre le couvercle d’or, deux chérubins, d’or eux aussi. Entre les deux chérubins Dieu avait coutume de parler.
L’arche était placée dans le sanctuaire intérieur appelé le lieu très saint ; devant était une pièce plus grande appelée le « lieu saint », renfermant le chandelier, l’autel des parfums, la table des pains de propositions (Exode 25.23-39 ; 30.1-6). Le voile séparait le lieu saint du lieu très saint (Exode 26.31-33).
Considérez avec soin les tentes du Tabernacle. Dans le Tabernacle les murs étalent constitués de planches, le plafond n’était pas composé de tuiles ou de bois mais de rideaux (Exode 26.1). Il y avait en tout quatre couvertures. Il est précisé que la première était faite de dix tapis de fin lin retors, chaque tapis avait 28 coudées de long et 4 coudées de large (Exode 26.1-16). Ces dix tapis étaient joints, en deux groupes de cinq, reliés par 50 lacets bleus et 50 agrafes d’or.
Ils formaient ainsi une couverture unique pour tout le toit, couverture qui pendait de chaque côté. Ensemble, ils formaient un « tout » sur le sanctuaire (Exode 26.6).
Le lin était tissé avec les fils bleus, pourpres, écarlates, et les chérubins étaient brodés dessus. Les mêmes matériaux étaient aussi utilisés pour le voile et pour les tentures à la porte du Tabernacle et à la porte du parvis. Nous ne pouvons pas nous attarder sur tous les détails, bien que nous ayons beaucoup à apprendre sur les dimensions, les 50 lacets, les agrafes d’or, et les chérubins merveilleusement brodés. Chaque petit détail a quelque chose à nous enseigner au sujet du Seigneur Jésus-Christ.
Le second ensemble de tapis qui pendaient aussi de part et d’autre formant la deuxième couverture du Tabernacle, était tissé de poils de chèvres, et chaque tapis avait 30 coudées de longueur et 4 de largeur (Exode 26.7-13). Dans ce cas, il n’y avait pas dix tapis mais onze, et ils étaient joints en deux ensembles, l’un de 5 et l’autre de 6. Le tout formait la « tente » du Tabernacle. Ici les agrafes étaient d’airain et non pas d’or, et ceci aussi a une signification. Au-dessus il y avait une troisième couverture de peaux de béliers teintes en rouge et par-dessus celle-ci une dernière couverture de peaux de dauphins (Exode 26.14).
Ainsi nous voyons tout d’abord le fin lin tissé au-dessus du « Tabernacle » ; puis un tapis de « tentes » de poils de chèvres ; au-dessus de ce tapis des peaux de béliers teintes en rouge, et par-dessus le tout un Tapis de peaux de dauphins.
Généralement les hommes utilisent des briques ou des pierres pour construire un mur, mais ici il nous est dit que les murs du Tabernacle étaient faits de planches de bois de sittim recouvertes d’or (Exode 26.15-30). Chaque planche avait 10 coudées de hauteur et une coudée et demie de largeur, il y avait 20 planches au Nord, 20 au Sud et 8 à l’Ouest. En d’autres termes, la longueur totale du Tabernacle était de 30 coudées, la hauteur de 10 coudées, la largeur de 12 coudées. C’étaient les dimensions du sanctuaire. À la base de chaque planche étaient placés 2 tenons qui logeaient dans 2 bases d’argent. Nous apprendrons bientôt la signification de ces choses.
Comme nous l’avons vu, la partie la plus intérieure était appelée le lieu très saint. Les sacrificateurs pouvaient entrer chaque jour dans le lieu saint pour entretenir les lampes, le parfum qui brûlait jour et nuit, et changer chaque semaine les pains de proposition. Mais seul Aaron, le souverain sacrificateur, pouvait pénétrer au-delà du voile et entrer dans le lieu très saint ; et cela une fois par an seulement. Les autres ne pouvaient pas y entrer. Vous vous souvenez que dans le dernier temple de Jérusalem, le voile se déchira en deux quand notre Seigneur mourut sur la croix, indiquant que le chemin vers le lieu très saint était maintenant ouvert par le sang de Jésus (Hébreux 9.12).
Entre le Tabernacle et l’entrée principale du parvis était un autel de 5 coudées de longueur, 5 de largeur et 3 de hauteur, de bois de sittim recouvert d’airain (Exode 27.1-8), et près de lui se trouvait une cuve d’airain (Exode 30.17-21). Ne pensez pas que le peuple avait utilisé l’airain pour économiser de l’or. Ils avaient apporté tellement d’or que Moïse dit : « N’en apportez plus. » Non, ce n’était pas pour économiser de l’or, mais une fois encore, c’était pour une raison particulière qu’ils utilisaient l’airain pour la construction de l’autel.
La palissade du parvis était de tentures de fin lin suspendues à des piliers posés sur des socles d’airain (Exode 27.9-18). Les palissades du Nord et du Sud étaient de 100 coudées de longueur et de 5 coudées de hauteur. Celles de l’Ouest et de l’Est étaient de 50 coudées seulement, mais du côté de l’Orient, il y avait une porte au centre de 20 coudées de largeur, tendue de fin lin tissé.
La signification de tout ceci doit être recherchée dans la Bible elle-même. La Bible est le meilleur commentaire que nous ayons. Mais concernant toutes ces choses, une seule chose fut dite à Moïse très clairement :
« Regarde et fait d’après le modèle qui t’est montré sur La montagne. » (Exode 25.40).
À coup sûr, la signification est la suivante : même si nous ne comprenons pas tous les détails, ils nous parlent de réalités célestes et ont un message pour nous tous.