Je vais montrer à présent comment cette même œuvre s’est poursuivie depuis le commencement du déluge jusqu’à la vocation d’Abraham. Car, tout en bouleversant le monde entier, ce déluge universel ne renversa pas l’édifice de Dieu, l’œuvre de la rédemption. Elle ne fut pas interrompue ; bien loin de là, la construction de l’édifice fit des progrès nouveaux, afin que la grande venue du Seigneur, pour la rédemption de son peuple, fût toujours mieux préparée.
Le déluge lui-même fut une œuvre de Dieu se rattachant à ce grand plan, et il concourut à son exécution. Toutes les grandes œuvres de Dieu, depuis la chute jusqu’à la fin du monde, à les bien prendre, font partie de cette grande œuvre ; ce sont tout autant de pas faits pour assurer son développement. Il est clair qu’un si grand événement, qu’une catastrophe si remarquable et si universelle que le déluge, ne saurait faire exception. Au moyen du déluge, Dieu renversa les ennemis et les obstacles qui allaient détruire son œuvre.
Satan semble avoir été dans une terrible colère peu avant le déluge, et il n’y a pas de doute que, comme toujours, sa fureur était dirigée contre l’Église de Dieu, dans le but de la renverser. Il avait déjà excité contre elle la fureur et la colère générale. Il avait enrôlé le monde presque entier sous ses drapeaux, afin de marcher contre Christ et son Église. Nous lisons que la terre était remplie d’extorsions ; et il est hors de doute que sa fureur était principalement enflammée contre l’Église, pour accomplir ce qui avait été prédit : « Je mettrai inimitié entre sa semence et ta semence. »
Leur inimitié et leur ardeur étaient si grandes, les ennemis de l’Église étaient si nombreux (le monde entier était contre elle), que les choses auraient été poussées à la dernière extrémité. On n’avait fait aucune attention aux censures de Noé ni à sa prédication de la justice. L’Esprit de Dieu avait plaidé avec eux cent vingt ans, mais en vain ; l’Église était renfermée dans des limites si étroites, qu’elle ne se recrutait plus que dans une seule famille. On ne pouvait s’attendre qu’à une chose : à voir l’Église complètement anéantie, et cela sous peu de temps. Ainsi aurait été détruite la petite racine sur laquelle reposait la bénédiction et d’où le Rédempteur, plus tard, devait procéder.
C’est pourquoi la destruction des ennemis de l’Église, par le déluge, rentrait dans les plans de la rédemption. Dieu accomplit ainsi l’alliance de grâce qu’il avait révélée à Adam : « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta semence et sa semence ; elle t’écrasera la tête. » Ainsi la semence du serpent fut détruite pendant son plus violent accès de rage contre la semence de la femme et au moment où celle-ci était exposée au plus grand danger.
Quand nous lisons dans l’Écriture le récit de la destruction de quelques nations, presque toujours on assigne à ce fait une raison principale ; le mal qu’elles ont fait à l’Église qu’elles haïssent. Il est hors de doute que ce fut là une des principales raisons de la destruction de toutes les nations par le déluge. Les géants de ces jours-là avaient très probablement acquis leur renom par leurs grands exploits contre les cieux, Christ et son Église, le résidu des enfants de Dieu qui ne s’étaient pas corrompus comme les autres.
Nous lisons qu’immédiatement avant la destruction du monde par le feu : « Il sortira pour détruire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, pour les assembler en bataille ; et leur nombre est comme le sable de la mer. Et ils montèrent et se répandirent sur la largeur de la terre, et ils environnèrent le camp des saints et la cité bien-aimée ; mais Dieu fit descendre du ciel du feu qui les dévora (Apocalypse 20.8-9). » Il semble qu’il se passa quelque chose de tout-à-fait semblable immédiatement avant la destruction du monde par l’eau. C’est pourquoi leur destruction était une dispensation de Dieu aussi nécessaire à l’œuvre de la rédemption que la destruction des Egyptiens pour la sortie des Israélites d’Egypte, ou que la destruction de la puissante armée de Sanchérib, qui avait entouré Jérusalem afin de la détruire, pour la délivrance de cette ville.
Grâce au déluge, tous les ennemis de l’Église de Dieu, contre lesquels cette petite poignée de fidèles était complètement impuissante, furent détruits tous à la fois. Dieu prit leur cause en main : il alla à leur place à la rencontre de l’ennemi, et noya dans le déluge ceux dont ils avaient peur, comme plus tard il noya dans la mer Rouge les ennemis d’Israël sortis à sa poursuite.
Il est vrai que Dieu aurait pu avoir recours à d’autres moyens pour délivrer son Église : il aurait pu convertir le monde entier au lieu de le détruire, de même qu’il aurait pu avoir recours à un autre moyen que la destruction des Egyptiens dans la mer Rouge. Mais tout cela ne prouve pas que le procédé qu’il choisit ne fût pas un moyen de manifester sa miséricorde rédemptrice en faveur de son peuple.
Par le déluge, les ennemis du peuple de Dieu furent dépossédés, et la terre entière fut donnée à Noé et à sa famille pour la posséder en paix ; de même que Dieu fit de la place dans le pays de Canaan pour les Israélites en chassant leurs ennemis de devant eux. En dépossédant les ennemis de l’Église, pour mettre tout entre les mains de son peuple, Dieu agit conformément à cette promesse de son alliance de grâce : « Car les méchants seront retranchés ; mais ceux qui se confient en l’Éternel hériteront la terre. Encore donc un peu de temps, et le méchant ne sera plus ; et tu prendras garde à son lieu, et il n’y sera plus. Mais les débonnaires hériteront la terre, et jouiront à leur aise d’une grande prospérité (Psaumes 37.9-11). ».
Un autre événement, se rattachant à la même œuvre, ce fut la préservation miraculeuse de cette famille d’où devait sortir le Rédempteur, alors que le reste de l’humanité était détruit par le déluge. La destruction du monde par le déluge, et la préservation de Noé et de sa famille, se rattachent à cette grande œuvre. La préservation de Noé et de sa famille s’y rattache à deux égards : c’était de cette famille que le Rédempteur devait sortir, et cette famille formait l’Église, le corps mystique de Christ. Les moyens que Dieu emploie pour sauver ces personnes, alors que le genre humain est détruit, a quelque chose de très saisissant. Ce fut un type remarquable de la rédemption par Christ, de cette rédemption scellée par le baptême d’eau, et dont il est parlé en ces termes dans le Nouveau Testament : « Et qui avaient été autrefois incrédules, quand la patience de Dieu les attendait une fois durant les jours de Noé, tandis que l’arche se préparait, dans laquelle un petit nombre, savoir huit personnes, furent sauvées par l’eau. A quoi aussi maintenant répond la figure qui nous sauve, c’est-à-dire, le baptême ; non point celui par lequel les ordures de la chair sont nettoyées, mais la promesse faite à Dieu d’une conscience pure, par la résurrection de Jésus-Christ (1 Pierre 3.20-21). Cette eau, qui lave les souillures du monde, qui débarrasse la terre des méchants, était un type du sang de Christ, qui ôte les péchés du monde. Cette eau, qui délivre Noé et ses fils de leurs ennemis, est un type du sang de Christ, qui délivre l’Église de Dieu de ses péchés, les pires de leurs ennemis. Cette eau, qui est si abondante qu’elle couvre la terre et s’élève par-dessus les plus hautes montagnes, est un type de ce sang suffisant pour le monde entier, suffisant pour couvrir une montagne de péchés. L’arche, refuge et asile de l’Église au milieu de la tempête pendant le déluge, est un type de Christ, le vrai refuge de l’Église contre les orages et les flots de la colère de Dieu.
Remarquez ensuite la nouvelle donation que Dieu fait de la terre à Noé et à sa famille, immédiatement après le déluge, en vertu de l’alliance de grâce. Le sacrifice de Christ est préfiguré par la construction d’un autel à l’Éternel, par le sacrifice de toute bête nette et de tout oiseau net que Noé offrit à l’Éternel. De plus, il nous est dit que Dieu accepte ce sacrifice, qu’il bénit Noé et qu’il établit son alliance avec lui et sa semence, promettant de ne plus jamais détruire le monde de cette manière ; faisant comprendre par là que c’est en vertu du sacrifice de Christ qu’on obtient sa faveur, que son peuple est en sûreté contre ses jugements destructeurs, et en jouissance de sa bénédiction. Dieu donc, à l’occasion de ce sacrifice que Noé vient d’offrir, lui fait, ainsi qu’à sa postérité, de nouveau donation de la terre, lui accordant un nouveau pouvoir sur les créatures, fondé sur ce sacrifice et sur l’alliance de grâce. Et cette donation doit être considérée comme distincte de celle qui avait été faite à Adam : « Et Dieu les bénit, et leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur toute bête qui se meut sur la terre (Genèse 1.28). » Cette donation-ci n’eut pas lieu en vertu de l’alliance de grâce, car elle fut faite alors qu’Adam était encore sous l’alliance des œuvres ; par conséquent elle fut nulle et non avenue quand celle-ci prit fin. Ainsi il arriva que la terre fut enlevée à l’humanité par le déluge ; car la première donation avait perdu sa valeur, et Dieu n’en fit jamais d’autre jusqu’à la fin du déluge. Si la première alliance n’avait pas été rompue, Dieu n’eût jamais envoyé le déluge et, par lui, enlevé la terre au genre humain ; car, dans ce cas, la première donation eût conservé toute sa force. Mais la première alliance rompue, Dieu, après quelque temps, détruit la terre, alors que la méchanceté humaine est à son comble.
Mais après le déluge, lorsque Noé offre un sacrifice, qui représente celui de Christ, Dieu flairant une odeur d’apaisement ou acceptant le sacrifice, — vu qu’il était une représentation du vrai sacrifice de Christ, qui est véritablement une odeur d’apaisement pour Dieu, fait à Noé une nouvelle donation de la terre, fondée sur l’alliance de grâce par le sacrifice de Jésus-Christ, et il ajoute la promesse que la terre ne serait plus détruite jusqu’à la consommation de toutes choses (Genèse 8.20-22 ; 9.1-7). La raison pour laquelle Dieu, en faisant donation de la terre à Noé, ajoute qu’il ne la détruirait plus, promesse qui n’avait pas été faite à Adam, c’est que la dernière donation reposait sur l’alliance de grâce dont Christ était le garant, et par conséquent elle ne pouvait être annulée. Il résulte de là qu’à partir de cette époque, bien que la méchanceté des hommes ait été grande, et quoique de siècle en siècle la terre ait été pleine d’une injustice et d’un méchanceté, d’autant plus coupables qu’il y a eu plus de lumière et de miséricorde, surtout dans les jours de l’Évangile, cependant Dieu a usé de patience ; il ne détruit pas la terre, sa miséricorde et sa clémence demeurent selon sa promesse. La donation faite à Noé et à ses fils reste en vigueur et conserve toute sa valeur, parce qu’elle est fondée sur l’alliance de grâce.
A cette occasion, Dieu renouvelle son alliance de grâce avec Noé et ses fils. « Et quant à moi, voici, j’établis mon alliance avec vous, et avec votre race après vous ; et avec tout animal vivant qui est avec vous, etc (Genèse 9.9-10). » C’était là l’alliance de grâce dont la création intelligente retire cet avantage que la terre ne sera jamais de nouveau détruite jusqu’à la consommation de toutes choses. La manière de s’exprimer : « Quant à moi, j’établis mon alliance avec vous, et avec votre race après vous, » indique clairement qu’il est question d’une alliance déjà en existence, et que Noé comprendrait par là l’alliance de grâce.
En arrêtant la construction de la ville et de la tour de Babel, Dieu travaille encore à son grand œuvre ; car cette entreprise avait été formée en opposition aux desseins de Dieu. La pensée de construire une ville et une tour de ce genre était un effet de la corruption dans laquelle l’humanité était tombée. Cette ville et cette tour furent élevées en opposition à la cité de Dieu, et l’orgueil fut le dieu en l’honneur duquel les hommes l’élevèrent. Après qu’ils sont tombés assez bas pour oublier le vrai Dieu, la première idole qu’ils élevèrent à sa place, c’est leur propre renommée ; et, comme cette ville et cette tour eurent pour fondements les fruits de l’orgueil, de la vanité des hommes et des prétentions de leur esprit hautain, elles reposèrent sur un fondement en tout contraire à la nature du royaume des cieux et de la cité rachetée qui repose sur l’humilité.
Dieu vit que cela tendait à renverser le plan de ce grand édifice fondé sur le sang de Christ ; aussi l’entreprise lui déplut-elle, et il confondit et renversa leurs projets. Il fera de même quant à tous les projets contraires à la grande œuvre de la rédemption.
Esaïe (ch. 2), lorsqu’il représente Dieu travaillant à l’établissement du royaume de Christ dans le monde, prédit comment, à cette fin, il abaissera l’orgueil des hommes, et il déclare qu’il y a un jour assigné contre toute haute tour et contre toute muraille forte. Le royaume de Dieu s’établit en renversant toutes les hauteurs qui doivent lui faire place. « Car les armes de notre guerre ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour la destruction des forteresses, détruisant les conseils et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et amenant toute pensée prisonnière à l’obéissance de Christ (2 Corinthiens 10.4-5). » Pour établir le royaume de Christ dans une âme, il faut commencer par renverser Babel dans cette âme.
Ils se proposaient d’élever Babel jusques aux cieux. L’édifice dont nous nous occupons doit s’élever jusqu’aux cieux, jusqu’au plus haut des cieux, et cela aura lieu à la fin du monde, quand il sera complété. C’est pourquoi Dieu ne permit pas d’élever un autre édifice en opposition. S’ils avaient réussi dans la construction de cette ville et de cette tour, les méchants, les ennemis de l’Église auraient eu là un point de ralliement, et c’est bien ce qu’ils se proposaient. Ils auraient pu rester dans une ville grande et puissante, et être ainsi trop puissants pour la cité de Dieu.
Cette Babel est la même que la ville de Babylone ; car, dans l’original, Babylone c’est Babel ; mais, dans les Écritures, il est toujours question de Babylone comme du principal ennemi de la cité de Dieu, comme d’un adversaire puissant et terrible, malgré les grands obstacles apportés à sa construction dans le commencement. Elle aurait probablement été beaucoup plus puissante encore et plus en état de nuire à l’Église de Dieu, sinon de la détruire, dans le cas où il ne se serait pas rencontré un semblable obstacle.
La dispersion des nations et le partage de la terre entre ses habitants immédiatement après que Dieu eût arrêté la construction de Babel ; cela arriva aussi pour la convenance du plan de rédemption. Dieu avait particulièrement en vue la propagation de l’Évangile parmi les nations. Elles furent rangées autour du pays de Canaan de la manière la plus favorable à ce dessein. « Quand le Souverain partageait les nations, quand il séparait les enfants des hommes les uns des autres, il établit les bornes des peuples selon le nombre des enfants d’Israël (Deutéronome 32.8). — Et il a fait d’un seul sang tout le genre humain, pour habiter sur toute l’étendue de la terre, ayant déterminé les saisons qu’il a établies et les bornes de leur habitation, afin qu’ils cherchent le Seigneur, pour voir s’ils pourraient, en quelque sorte, le toucher en tâtonnant et le trouver, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous (Actes 17.26-27). »
Le pays de Canaan était mieux placé qu’aucun autre au monde pour favoriser le rayonnement de la lumière évangélique parmi les nations en général. L’empire romain, la principale portion du monde civilisé dans l’âge apostolique, comprenait toutes les contrées autour de Jérusalem. Le diable, voyant les avantages de cette position des nations pour l’avènement de la grande œuvre de la rédemption, et les inconvénients qui en résultaient pour son propre royaume, dispersa plusieurs peuples dans les coins les plus distants du monde, pour les soustraire à l’influence de l’Évangile. C’est ainsi qu’il en conduisit quelques-uns en Amérique, et d’autres dans les régions froides et presque inaccessibles du Nord.
Une autre chose qui mérite d’être mentionnée pendant cette période, c’est le soin que Dieu prit de conserver la vraie religion dans la famille d’où Christ devait sortir, tandis que le monde, en général, apostasiait pour s’abandonner à l’idolâtrie, et que l’Église était en grand danger d’être enveloppée dans la corruption générale. Dieu avait fait dernièrement des choses merveilleuses pour la délivrance de son Église, et déployé beaucoup de miséricorde en sa faveur ; il était allé même jusqu’à détruire le reste de l’humanité dans son intérêt ; il avait plus récemment encore renouvelé l’alliance de grâce avec Noé et ses fils. Malgré tout cela, tant le cœur de l’homme est disposé à s’éloigner de Dieu pour se plonger dans l’iniquité, les ténèbres et la tromperie, — le monde entier tomba, bientôt après le déluge, dans une idolâtrie grossière, si bien qu’elle était presque universelle avant Abraham. La terre était devenue très corrompue à l’époque de la construction de Babel ; le peuple de Dieu lui-même, cette famille d’où Christ devait sortir, était atteinte, dans une certaine mesure, par l’idolâtrie. « . Et Josué dit à tout le peuple : Ainsi a dit l’Éternel, le Dieu d’Israël : Vos pères, Térach, père d’Abraham et père de Nacor, ont anciennement habité au-delà du fleuve et ont servi d’autres dieux (Josué 24.2). » L’autre côté du fleuve veut dire au-delà de l’Euphrate, où vivaient les ancêtres d’Abraham.
Nous ne devons pas entendre par là qu’ils fussent complètement abandonnés à l’idolâtrie au point d’oublier le vrai Dieu ; car Dieu est appelé le Dieu de Nacor (Genèse 31.53). Mais ils furent atteints, dans une certaine mesure, par la corruption générale et presque universelle dans ces temps, comme Salomon, qui fut aussi gagné par l’idolâtrie, et comme les enfants d’Israël, en Egypte, dont il est dit qu’ils servirent d’autres dieux, bien que l’Église de Dieu fût au milieu d’eux ; de même qu’il y eut pendant assez longtemps des idoles dans la famille de Jacob. La corruption fut importée de Paddan-Aram, d’où il tira ses femmes.
C’était pour la seconde fois que l’Église était réduite à presque rien par la corruption et l’abandon général de la vraie religion. Pourtant, elle fut toujours conservée dans la famille d’où le Christ devait sortir. C’est là une nouvelle preuve du soin que Dieu prend de préserver son Église au milieu d’un déluge général d’iniquité, et cela malgré la fureur du dieu de ce monde, qui a presque détruit l’Église de Dieu ; il ne permit pas aux portes de l’enfer de prévaloir contre elle.