« C’est pourquoi, frères saints, qui avez part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, qui a été fidèle à Celui qui l’a établi… car nous sommes devenus partenaires avec Christ, pourvu que nous retenions jusqu’à la fin l’assurance que nous avions au commencement. »
« Craignons donc, tandis que la promesse d’entrer dans son repos subsiste encore, qu’aucun de vous ne s’en trouve exclu. »
Dans notre étude comparative entre Josué et l’épître aux Hébreux, nous en sommes maintenant aux principes et processus conduisant à la réalisation de l’objectif.
La première question que nous abordons est celle de la domination ou suprématie. Dans Hébreux 2.5, il est clair que cette question est primordiale. Lors de la création de l’homme, il est déjà question de domination : « Tu l’as créé pour dominer »
L’épître aux Hébreux met cette question en avant de diverses manières ; tout d’abord par une déclaration négative : « Ce n’est pas à des anges que Dieu a soumis le monde à venir, dont nous parlons… ».…une façon d’aborder le sujet. Cette phrase négative en implique une positive, car on attend quelque chose : si Dieu ne l’a pas soumis aux anges, à qui l’a-t-Il soumis ? Une affirmation négative implique une affirmation orientée vers une autre direction, celle du Psaume 8 : « Mais on a témoigné quelque part : qu’est-ce que l’homme pour que tu te souviennes de lui (tu fasses mention de lui), le fils de l’homme pour que tu prennes garde à lui (tu prêtes attention à lui) ? ».
Quel contraste entre ces deux affirmations ! Voila une des citations brillantes faites par Paul dans ses écrits.
En lisant le Psaume 8 tout seul, on ne voit que la création de la Genèse, mais l’apôtre donne à ce psaume un sens beaucoup plus large entre le passé et le futur. Il cite la suite du Psaume 8 : « …Tu lui as donné la domination sur les œuvres de Tes mains, Tu as tout mis sous ses pieds ». Cette parole est suivie d’une confession : « …Cependant nous ne voyons pas encore maintenant que toutes choses lui soient soumises ».
On dirait une contradiction : bien que les choses lui soient soumises, on ne les voit pas ainsi. Non, il doit y avoir une autre explication. L’auteur dit : « Nous le voyons couronné de gloire et d’honneur, Jésus… à cause de la mort qu’Il a soufferte ». Ce qui fait :
Tout le message de l’épître aux Hébreux : Christ et l’homme sont partenaires dans l’exercice de cette domination « …c’est pourquoi Il n’a pas eu honte de les appeler frères… Ainsi, frères saints, participants à l’appel céleste…nous sommes devenus partenaires avec Christ, si nous tenons fermement… ». L’homme et le Fils de l’Homme sont ainsi présentés comme unis dans la domination et la suprématie.
La domination perdue par Adam, mais regagnée par Christ, doit avoir une application pratique chez le croyant. Le livre de Josué illustre simplement et clairement le déroulement de ce grand conflit cosmique, dont l’issue doit être la plénitude de Christ dans Sa Gloire. Il est merveilleux de constater comment Dieu a partagé le cours de l’histoire en fragments miniatures. À travers ce livre relativement petit, se déroule toute l’histoire de cette conquête universelle, qui a vaincu toutes les principautés, les pouvoirs, les puissances de ténèbres et toute l’armée des esprits méchants. Vous avez devant vous l’exposition du fondement, des méthodes, de la stratégie et des objectifs de Dieu. Toute la signification spirituelle est résumée dans ce livre de Josué.
L’épître aux Éphésiens décrit la nature spirituelle du grand conflit de domination, en 3 parties :
L’épître aux Hébreux va établir le lien en Josué et Éphésiens. Comment entrer de manière pratique dans l’exercice de cette domination en union avec Christ sur le Trône, ceci étape par étape ; Ce qui explique pourquoi, dans une première étape de foi, notre venue au Seigneur est l’entrée en matière d’une vie toute entière de conflit. Nous avons été refaits à nouveau, la création est restaurée : « Tu l’as fait pour dominer et assujettir toutes choses… » Nous sommes une nouvelle création en Christ Jésus. Conformément au psaume 8, demandons-nous pourquoi nous avons été créés à nouveau. La création naturelle appartient au passé, elle est terminée. Dieu a reconstitué l’être humain au travers de la résurrection du Seigneur Jésus. Il a fait exister un homme nouveau, une création nouvelle, avec le même objectif qu’Il avait assigné à Adam : exercer une domination.
Pourquoi une création nouvelle, en Christ et plus en Adam ? La réponse est pour dominer, comme ce fut le cas pour Adam au départ, qui n’a pu la réaliser parce que l’adversaire l’avait assailli pour lui voler sa domination et le frustrer dans son objectif, et il y est arrivé. C’est aussi le cas pour nous : à peine avons-nous été recréés en Christ Jésus et réalisons-nous que nous sommes nés d’en haut, que l’adversaire attaque de partout. Il n’arrête pas de nous assaillir, et plus nous allons loin, plus violents deviennent ses assauts. Cet antagonisme est directement lié à la question de la domination.
Qu’attendions-nous ? Sommes-nous surpris et effrayés de ces choses inattendues ? Qu’il soit bien clair une fois pour toutes que le Plan divin compris dans la phrase « Tu l’as fait pour exercer la domination » impliquera l’effort de l’ennemi le plus dur, le plus vigilant, le plus amer, le plus manifeste pour nous empêcher par tous les moyens d’exercer cette domination. Tout mouvement vers le Trône est défié par l’accusateur, le dévoreur, le serpent, l’adversaire, le diable.
En supposant que ces choses ne soient pas nouvelles pour vous, néanmoins c’est une chose de le savoir, mais c’en est une autre d’exercer cette domination, de la maintenir et de persévérer jusqu’à ce qu’elle soit pleinement réalisée.
Une préparation est nécessaire pour entrer dans le combat contre les forces opposées, si nous voulons être efficaces dans notre domination. Cette préparation comprend deux phases, comme on les voit dans le livre de Josué:
La première phase est de transférer dans le pays promis les valeurs et les vertus de l’éducation au désert. La plupart des enfants de Dieu passent par l’expérience du désert, bien que je sois totalement sûr que ce n’est pas le plan et la volonté divine pour nous, pas plus que ça l’était pour le peuple d’Israël. S’Il avait pu le faire, Dieu leur aurait fait traverser le désert en très peu de temps, mais pour le peuple d’Israël, c’était devenu une nécessité.
Il en est de même pour nous, mais la durée de cette période de discipline dépend complètement de la rapidité que nous mettrons à en tirer les leçons. Très peu de chrétiens peuvent sauter d’un bond d’Égypte à Canaan.
Pour établir en nous une base solide en capacité de mener une guerre efficace contre les puissances des ténèbres, il nous faut apprendre deux leçons importantes, qui ont été bien retenues par la génération suivante :
À l’égard des choses divines, il devait être démontré toute la futilité et la vanité de la chair. Ce qui est bien évident lorsque nous considérons superficiellement la vie du peuple d’Israël dans le désert. Quel étalage d’eux-mêmes et de leur totale incapacité de marcher avec Dieu par leurs efforts et d’arriver à quoi que ce soit. Il représente bien l’homme qui par nature essaye de servir Dieu et de faire Sa volonté, et le verdict est très concluant : c’est un échec. Si nous voulons attaquer l’ennemi et le vaincre avec succès, si nous voulons mener un puissant combat contre les principautés et les pouvoirs, retenons cette leçon : nous devons quitter notre terrain naturel, reconnaître que nous n’avons ni moyen ni ressources, et n’attacher plus aucune valeur à la chair. Les armes de notre combat ne sont, et ne peuvent être, charnelles.
C’est la contrepartie de l’incapacité de notre chair qui est sans ressource et sans espoir. Cette leçon du désert est aussi importante et évidente que l’autre. Ces deux points primordiaux doivent être intégrés dans le pays de la promesse : ils sont extraordinaires quand ils sont enracinés en nous car ils nous préparent réellement à mener le bon combat. Il nous faut d’abord affirmer que « en moi, en ma chair, il n’y a rien de bon ! », rien en nous par nature, par connaissance ou par expérience qui soit adéquat pour mener ce combat contre les principautés et les puissances des ténèbres. Ces dernières ont une sagesse plus élevée que celle du plus sage des hommes, un pouvoir bien plus grand que le plus fort parmi les êtres humains, des ressources surpassant de loin toutes les ressources de l’homme naturel. Intégrer cela dans notre expérience est essentiel face à l’ennemi.
Mais, d’un autre côté, nous devons aussi être fermes dans l’assurance que, non seulement nous avons absolument besoin de ces ressources, mais qu’elles sont à notre disposition dans le combat. Ces ressources extraordinaires en Christ sont les bases d’une victoire assurée. Voila le premier niveau d’apprentissage pour dominer une guerre spirituelle. La plupart des personnes chrétiennes découvrent que le désert est nécessaire pour l’apprendre. Qu’est-ce que le Seigneur a tenté de nous enseigner toutes ces années par nos expériences ? Il nous a montré que nous sommes engagés contre des puissances si puissantes que par nous-mêmes, il est impossible de tenir face à elles. On pourrait peut-être l’admettre du premier coup en disant : « Je suis d’accord ! », mais un assentiment mental ne nous mènerait pas bien loin, et il faudra que cette vérité soit enracinée en nous. Mais il faudra passer par là, car malgré nos fortes convictions sur la vérité et la doctrine, et le fait que nous sommes parfaitement justes et saints en Christ, quelque part nous serions en totale contradiction avec la vérité et la doctrine que nous croyons.
Nous disons que nous sommes bons à rien du tout, qu’il n’existe rien en nous qui puisse accomplir les plans divins, mais en même temps nous essayons !! Pourtant nous croyons de toutes nos forces que nous n’y pouvons rien. Il en est de même dans la vie de tous les jours : les gens qui affirment le plus leur incapacité à faire la volonté de Dieu sont ceux qui, à leurs yeux, s’estiment les plus compétents. Le Seigneur doit établir ce fondement pour assurer le succès dans la bataille. Les personnes qui ont compris le mieux sur un plan pratique leur incapacité, sont celles qui gagnent la bataille de façon triomphale (les plus que vainqueurs). Il est merveilleux de constater comment les choses faibles, folles, méprisées, celles qui ne sont pas, sont précisément les choses par lesquelles les choses qui sont et qui ont de la valeur aux yeux des hommes, sont réduites à néant ; ainsi aucune chair ne peut se glorifier en Sa présence.
…au-delà du Jourdain, sur le terrain céleste.
Ayant bien retenu ces leçons, ayant reconnu la futilité et la vanité de la chair, ayant mis notre appui sur les ressources disponibles en Christ, nous pouvons alors occuper un terrain nouveau et nous approprier la vie céleste : de ce côté là, au-delà du Jourdain, se situe la base adéquate pour mener le combat. Vous verrez dans Josué que ces personnes ne se sont pas lancées immédiatement dans la bataille ! On aurait pu dire : ils sont pourtant prêts à présent ! Non, ils ont retenu les leçons du désert, ils ont acquis de l’entraînement et des circonstances de ce désert de grandes valeurs pour leur vie, ils sont allés au-delà du Jourdain et sont prêts à se battre ; mais ce n’est pas encore le moment…C’est le Saint-Esprit qui conduit les choses et il y a encore à acquérir sagesse et discernement avant d’entrer dans le combat final.
Guilgal et la circoncision qui l’accompagne sont une réaffirmation face à l’ennemi et au combat qu’aucune confiance n’a été mise dans la chair. Comme l’affirme Paul dans l’épître, il s’agit du « dépouillement du corps de la chair » (Colossiens 2.11). Mais en fait, il y a plus de positif que de négatif là dedans : le négatif a certainement été souligné dans la mort au Jourdain où, ayant été ensevelis avec Lui dans le baptême, nous nous sommes débarrassés du corps de notre chair (symbolisé par la circoncision).
Mais la circoncision à Guilgal a un côté positif : la délivrance de la chair par la résurrection. Donc, traiter avec la chair a un aspect négatif et un aspect positif : L’un représente sa condamnation et sa séparation dans le jugement, ce qui est un des aspects de la Croix, l’union avec Christ dans la mort, représentée par le Jourdain. Mais l’autre aspect fait que, ressuscités avec Christ, nous sommes délivrés du lien et de l’esclavage de la chair ce qui serait un gros handicap dans le combat. Cet aspect représente la résurrection — délivrance de la circoncision. Ainsi donc, Guilgal symbolise la libération du pouvoir handicapant et frustrant de la chair, cette libération nous appartient par l’union avec Christ au travers de la résurrection.
Cette étape est capitale en vue de notre préparation au combat. Si vous ne savez pas ce que c’est d’être délivré de toute domination de la chair, d’être libéré de cette préoccupation constante, de ce harcèlement de la chair, nous ne sommes pas propres à combattre le bon combat de la foi. Celui qui est occupé en permanence par son ego tyrannique mais misérable, qui aurait dû être placé sous le jugement de la Croix de Christ ; celui qui a son esprit constamment dominé à tourner sans arrêt autour de lui-même, toujours préoccupé par sa « vieille carcasse morte», n’est pas prêt au combat de la foi. L’ennemi prendra aussitôt avantage sur lui ; Il lui faudra impérativement venir à Guilgal et vivre la délivrance de l’obsession du vieil homme, s’il veut tenir efficacement face au diable.
La préparation au combat est indispensable et non négociable. Nous pourrions chanter :
« Pour me sauver de moi-même, cher Seigneur,
Pour être perdu en Toi,
Ô qu’il n’y ait plus rien de moi,
Mais Christ qui vit en moi. »
C’est vraiment le côté positif de Guilgal, la délivrance de soi en Christ. Celui qui est délivré en Christ, pour qui ce « n’est plus moi », ce moi obsédant, pesant et harassant, mais Christ triomphant qui est l’objet de son espérance, de sa confiance et de son assurance, celui-ci peut se lancer contre l’ennemi sans crainte, avec l’assurance de la victoire. Une telle assurance est nécessaire.
Après Guilgal et la circoncision, Ils ont célébré la Pâque et la Fête des pains sans levain. Pourquoi ces fêtes avant la bataille ? Quelle utilité pour préparer la guerre ? Là encore c’est instauré pour achever l’œuvre de Christ sur la Croix. Ce respect de la Pâque, l’achèvement de la rédemption par la Croix, ce que nous appelons l’œuvre parfaite de Christ, a été instauré avant d’entrer dans le combat, sur un terrain doublement sûr. Il est plus que nécessaire, même pour les croyants qui ont franchi le Jourdain, d’avoir accepté ce côté objectif de la Croix qui est symbolisé au Jourdain par le rassemblement des pierres ; C’est une obligation pour les croyants que l’œuvre du Seigneur Jésus soit achevée dans leurs cœurs avant de pouvoir entrer dans le combat.
Il nous faut avoir une parfaite assurance de la perfection absolue de l’œuvre expiatoire de Christ pour nous.
Si nous avons dans nos cœurs des questions ou de vagues doutes dans nos pensées à propos de la perfection de l’œuvre du salut au regard de notre péché, nous sommes disqualifiés pour la bataille. Nous ne tiendrons jamais contre l’ennemi si la question du péché n’est pas réglée en rapport avec l’expiation. Si nous acceptons le moindre doute, si nous cédons à la moindre suggestion que nos péchés n’ont pas été pardonnés et ôtés avec le Sang du Seigneur Jésus-Christ, alors n’essayons même pas de nous présenter devant l’ennemi.
C’est la raison pour laquelle l’ennemi enlève toute force combative à beaucoup en les préoccupant sans arrêt avec la question du péché. C’est pourquoi, ils ont respecté la Pâque. Ils ont aussi observé la Fête des pains sans levain. Ce qui est un autre aspect. Si nous avons le moindre doute que Christ, dans la perfection de son humanité et Sa nature dépourvue de péché, a satisfait toute exigence divine pour nous, l’ennemi a la base voulue pour nous vaincre quand nous nous lançons dans la bataille. Il nous faudra être très clair sur le fait que Christ sans péché a pris la place du croyant devant la sainteté de Dieu. La Fête des pains sans levain et la Pâque signifient beaucoup plus que cela, mais nous n’évoquerons qu’un seul aspect de leur signification.
« Et ils mangèrent du blé du pays, le lendemain de la Pâque…et la manne cessa ».
Tout se passe dans l’ordre. Premièrement, nous devons nous débarrasser de la malédiction de nous-mêmes et nous immerger totalement dans l’œuvre d’expiation et de rédemption de Christ, et quand ceci a été accompli, nous sommes prêts à nous nourrir du Christ glorifié au Ciel. « La manne cessa » — c’était la nourriture du désert. À présent, c’est le blé du pays : Christ ressuscité. Combien il est nécessaire de se nourrir du vieux blé du pays pour se préparer à la bataille !
Le Seigneur nous fait passer par des expériences qui d’un côté sont nécessaires et de l’autre montrent l’évidence que par Sa Croix, nous pouvons être libérés de nous-mêmes, en réglant pour nous la question du péché en s’offrant sans défaut devant Dieu et en solutionnant pour nous la question de la justification ; Il nous a enseigné ce que veut dire vivre de Lui-même au ciel. Connaître le secret des ressources célestes sur terre en Christ est merveilleux. Chaque ressource disponible auprès de Son Père est à notre disposition pour une vie victorieuse. Avons-nous saisi toute la portée de cette vérité ? Ce sont des réalités glorieuses que de pouvoir vivre ici-bas d’un Christ ressuscité et glorifié qui nous abreuve de Sa Vie. Il nous faut l’apprendre et tant que nous ne l’avons pas appris, nous ne sommes pas prêts pour la bataille. C’est pour une guerre que nous nous préparons.
Une délivrance de l’obsession du vieil homme doit se produire : l’ego, l’égocentrisme, notre problème personnel, la tentative interminable de résoudre le problème par nous-mêmes. Savez-vous comment le Seigneur règle le problème ? En nous emmenant au tombeau : l’ensevelir est le seul moyen de nous éloigner du problème que nous sommes. Peut-être êtes-vous face à un problème personnel insoluble…le seul moyen de le traiter est de mourir ; Pour certaines personnes, c’est la mort physique qui règle le problème : ils sont dans une telle ruine qu’ils préfèrent en finir : la mort est la seule issue.
Mais Dieu a une meilleure issue : être délivré de soi-même par la mort en Christ. Merci à Dieu pour Sa prise en main pleine et définitive de la question de notre péché. Lorsque le Seigneur cherche à traiter quelque chose en l’enterrant, il est inutile de le rechercher encore et toujours. Quand Il dit qu’Il a tourné le dos à notre péché et qu’Il a jeté tous nos péchés au fond de la mer, vous aurez du mal à les retrouver. Beaucoup de gens continuent à remettre le nez dans leurs péchés. Le Seigneur leur dit : « N’y touchez plus, Je les ai effacés !»
Oh, entrons dans le repos à ce sujet ! Quand vous êtes dans ce repos, alors vous pouvez combattre. Toute justice que Dieu exige de nous, Il y a pourvu en Son Fils, sans péché, symbolisé par les pains sans levain.
C’est une condition pour la victoire.
C’est quand nous sommes dans cette position sûre que nous savons comment vivre, ici comme au dehors, de Christ dans le ciel. Bien sûr, nous ne vivrons jamais de Christ dans les cieux, de nos ressources célestes en Lui, de Sa Vie d’en haut, si nous fixons tout le temps nos regards sur cette vieille chose. Il faut la Vie. Je ne possède pas cette Vie de moi-même, mais de Christ pour moi chaque jour. Je ne peux vivre qu’un jour après l’autre, mais chaque jour je peux vivre de la Vie qui coule de Christ, ma force, ma sagesse, ma ressource pour chaque jour, qui résultera de ma persévérance à avancer sans être submergé et sans me noyer.
Parfois, les situations sont très graves ; Nous sommes conscients non seulement de notre faiblesse, mais aussi de notre désespoir ; nous sommes conscients d’une oppression si forte qu’il n’y a plus aucun espoir. Le Seigneur nous enseigne des choses si merveilleuses en ces périodes là, et il est vrai que là nous pouvons apprendre les merveilles du Seigneur. C’est merveilleux de pouvoir dire de tout notre cœur, sans aucune crainte d’être contrarié par quelque un ou quelque chose : je sais ce que c’est de vivre par la Vie de résurrection du Seigneur Jésus, d’être constamment délivré par cette Vie de résurrection qui a triomphé de la mort et des puissances de mort ; C’est une grande chose d’être dans cette position. Là est toute la base du combat : nous pouvons nous rendre à Jéricho et en revenir dans la victoire .
À présent, résumons tout cela en une application, spécialement pour ceux qui sont conduits à être les représentants du Seigneur, de Son témoignage et de Ses intérêts contre les forces du mal à commander. Nous pensons à des frères et sœurs plus jeunes qui peut-être se rendront dans des pays lointains où le diable tient beaucoup de choses entre ses mains. Savoir qui de Christ, que nous représentons, ou du diable aura la suprématie, est un enjeu crucial. Et puis les forces du mal se concentreront avec une grande détermination pour éteindre, briser, détruire notre témoignage, pour nous laisser en ruine, avec le désir de précipiter la chute du Seigneur Jésus et le déshonneur de Son Nom, en ce lieu.
Il en sera ainsi ; vous aurez besoin de faire plus qu’apporter simplement l’évangile aux païens : connaître votre position de domination sur les puissances des ténèbres opposées aux païens et parfois même dans les païens et sur tout ce qui vous entoure, vous encercle et vous opprime, les forces des ténèbres, de mort et d’iniquité, des puissances terrifiantes qui sont là pour vous mettre la pression, pour vous faire trébucher au milieu de situations impossibles. Savoir comment dominer sur ces puissances deviendra une urgence.
Pour cela, un cours biblique ne vous suffira pas, mais il faudra un entraînement intensif à l’école de Dieu, où vous serez complètement vidés de toute ressource naturelle au point d’être au bout de vous-mêmes, afin de découvrir les ressources divines souvent dans des circonstances dramatiques.
Si Christ en vous n’a pas réglé la question du péché, alors la situation sera désespérée.
Si Christ en vous n’a pas réglé la question de la justification, il sera inutile d’aller plus loin.
Si Christ en vous n’a pas réglé la question de notre ego, alors il n’y a rien à faire de plus.
Vous devez en arriver au point où vous savez avec certitude que tous ces points sont réglés et vous connaissez la signification de la vie en Christ dans le Ciel. Ce type de formation ne se fait ni en un jour, ni en une semaine, ni en un mois. Partager les paroles de l’évangile et l’amour de Dieu aux âmes perdues ne suffit pas ; il vous faudra connaître tout ce qui se trame derrière ces âmes, car vous ne lutterez plus « …contre la chair et le sang, mais contre des principautés, des dominations et des pouvoirs ».
Notre besoin actuel est plus grand que jamais, celui de connaître les secrets de la domination, de la conquête du royaume et de la prise de pouvoir en Christ sur l’ennemi. C’est sans doute ce qui importe le plus et qui est le plus vital pour nous aujourd’hui. Il est urgent et capital de reconnaître ce que l’ennemi a essayé de faire, la signification pour l’ennemi de notre position et de notre action, et ensuite reconnaître ce que Dieu a tenté de nous apporter et que chaque prise de position de notre part nous fait nous tenir debout au nom du Seigneur contre les forces qui essayent de nous opprimer.
Il vous faut franchir cette étape, car certains pas semblent totalement impossibles en raison de la pression impitoyable, mortelle et diabolique de l’ennemi pour nous immobiliser, et la conscience d’affronter les situations les plus dramatiques. La seule solution est de se tenir debout au nom du Seigneur et affronter directement l’ennemi face à face, d’arrêter de penser en termes de circonstances adverses, de cesser de tourner mentalement « autour du pot », et de reconnaître que le diable tire les ficelles ; c’est celui qui cherche à vous écraser et la seule issue est de se lever face à lui au nom du Seigneur Jésus-Christ. Si nous l’oublions parfois, Dieu nous rappelle : il faut te mettre debout, te lever face à l’ennemi et en mon Nom résister au diable et lui commander définitivement de quitter les lieux. Très souvent, cette attitude ferme et assurée a brisé toute la situation.
Rappelez-vous que ce ne sont pas les circonstances, ni simplement la chair et le sang qui sont opposés à vous ; Il y a quelque chose de plus et c’est pour cette domination que nous sommes appelés à être partenaires avec Christ. Les chrétiens doivent y accéder de façon pratique. Ce n’est pas de la théorie. Nous devons soit abandonner le combat, soit y aller ; il n’y aura plus d’alternatives. C’est soit en dessous, soit au dessus ; et la question ne sera pas couronnée de succès en dehors de l’aide et de la délivrance du Seigneur, si nous ne nous tenons pas sur nos deux pieds en résistant au diable au Nom du Seigneur. Si vous ne le comprenez pas, ne vous en faîtes pas ; que cela entre dans votre cœur, et le Seigneur vous le rappellera en cas de besoin.
Beaucoup d’entre nous savent bien de quoi il en retourne. Que Dieu nous guide dans Sa totale domination.