Un ciel ouvert ! Un Dieu Sauveur qui rétablit la communion au prix fabuleux du « sang de la Croix » ! (1) Avec la perspective inouïe de la gloire éternelle accordée gratuitement à des créatures indignes et sans ressources ! N’est-ce pas…
…trop beau ?
…trop facile ?
…déraisonnable ?
(1) Colossiens 1.20.
C’est vrai. Hors l’Evangile, aucune religion au monde n’annonce un salut gratuit payé par Dieu Lui-même. Les religions « inventées » par les humains époumonnent leurs adeptes. Incités à se réformer et à accumuler des œuvres méritoires, ils ne sont jamais sûrs d’avoir satisfait aux exigences de Dieu et donc ne peuvent goûter à son pardon. Jamais admis dans Sa présence ni unis à Lui dans de nouvelles relations, ils pataugent dans leur désarroi, espérant sans espérer, toujours craintifs et culpabilisés face à un Dieu courroucé que rien ne semble devoir apaiser. Bref ! Les fausses religions — et c’est à cela qu’on les reconnaît — laissent leurs fidèles à la porte du ciel ou pour les rassurer, leur proposent un Dieu bon enfant, complice du mal qu’il tolère.
Le Dieu de la Bible est le plus grand, sans commune mesure avec le « Bon Dieu » fabriqué par les hommes. Si ses exigences demeurent et sont inaccessibles, son amour incommensurable les accomplit toutes : Il s’abaisse jusqu’à l’homme pécheur pour le tirer de son bourbier et en faire un citoyen du ciel. (2)
(2) « Dites merci au Père qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière et nous a transportés dans le Royaume du Fils de son amour… » (Colossiens 1.12).
Les religions « d’en-bas » conseillent : « Attends d’être digne du Créateur ; efforce-toi sans relâche de Lui plaire en accomplissant le bien et peut-être un jour te sera-t-il favorable » ! Tel n’est pas le langage de la Bible qui dit exactement le contraire : « maintenant » (3) approche-toi du Dieu sauveur avec confiance, (4) tel que tu es, indigne de toute faveur, à l’instar du fils prodigue qui alla vers son père les mains vides et vêtu de haillons crasseux, (5) donc sans attendre davantage. (6) Celui qui s’est chargé de tes fautes — le Christ — t’accueillera sûrement selon Ses propres paroles : « Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi ». (7)
(3) Voici MAINTENANT le jour favorable, voici MAINTENANT le jour du salut (2 Corinthiens 6.2).
(4) Approchons-nous AVEC ASSURANCE du Dieu de la grâce afin d’obtenir miséricorde… (Hébreux 4.16).
(5) Que le méchant abandonne sa voie et retourne à l’Eternel qui aura pitié de lui (Esaïe 55.7).
(6) AUJOURD’HUI, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur (Hébreux 3.7, 13).
(7) Jean 6.37.
Dieu a fait « son bout de chemin », toute sa part pour rejoindre l’homme perdu et renouer définitivement avec lui : Il est venu sur la terre pour ôter le seul obstacle à une réconciliation durable, à savoir : le péché. Maintenant, c’est à l’homme à faire sa part. Et comment donc ? Par de longues supplications, des pèlerinages coûteux, des actes d’héroïsme ? Certainement pas. Que peut faire un rebelle sinon se soumettre en implorant grâce et pardon ? Il agite le drapeau blanc de la reddition pour s’approcher de celui qu’il a offensé, s’abandonnant à son bon vouloir. Or, c’est justement cela que Dieu demande : « repentez-vous » proclament de Sa part le Christ et les apôtres. C’est-à-dire : « Venez à moi en plaidant coupable et en vous détournant de vos fautes, alors je vous accueillerai ». (8)
(8) Esaïe 1.18 et Marc 1.15.
Il est curieux de constater que la plupart des humains en quête de salut consentent à s’imposer des sacrifices coûteux et pénibles pour obtenir la faveur du ciel ; ils feront tout ce qui leur est possible de faire, tout… sauf ce que Dieu demande. Or, n’est-ce pas à Lui d’imposer ses conditions et aux hommes de s’y soumettre ? Nombre de gens pieux sont semblables à tel élève paresseux, qui, ayant négligé de rédiger ses devoirs ou d’apprendre ses leçons, s’attarde en route pour cueillir des fleurs afin d’offrir un bouquet à son maître dont il redoute la réprimande. Il espère ainsi l’apaiser et obtenir de lui une bonne note… Une chose est certaine, le coup du bouquet ne réussira jamais avec le Seigneur du ciel et de la terre : « Si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous également ». (9)
(8) Luc 13.5.
♦
♦ ♦
Le Christ vous attend aujourd’hui. Soyez décidé à le rencontrer. Il est l’unique médiateur entre Dieu et les hommes, le seul avec qui vous devez « négocier » la paix. (9) Il est le seul chemin qui conduise au Père céleste et le seul nom à invoquer pour obtenir salut et pardon ? (10) Il peut paraître étrange de falloir s’approcher d’une personne inconnue et, de plus, invisible. Simplement sur « ouï-dire ». Mais est-ce vraiment étrange ? Si, gravement atteint dans ma santé, j’apprends qu’un médecin de renom habite à l’autre bout du pays, hésiterai-je à lui téléphoner sous prétexte que je ne le vois pas et ne le connais pas ? Non ! Je prendrai rendez-vous avec lui et me mettrai en route sur la foi des témoignages de ceux qui ont été guéris par son moyen ; j’irai le consulter pour lui exposer mon cas et me confier à ses soins. C’est cela la foi : faire confiance au Sauveur, s’abandonner à Lui et croire à ses promesses de pardon.
(9) Il y a un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ fait homme qui s’est donné Lui-même en rançon pour tous (1 Timothée 2.5).
(10) Il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes par lequel nous devions être sauvés (Actes 4.12).
Peut-être n’avez-vous jamais prié ? Pourquoi ne commenceriez-vous pas maintenant en disant : « ô Dieu, aie pitié de moi car je suis un pécheur indigne de toute faveur. Je t’abandonne ma vie. Purifie-la. Je sais que tu as payé sur la Croix le prix de la réconciliation avec Dieu, toi le Ressuscité. Merci pour le pardon que j’accepte comme un don de ton amour. »
Surtout, ne vous tourmentez pas si cette prière, sans doute maladroite, n’est pas suivie d’extase ou d’explosion de joie. Ne doutez pas de l’amour de Dieu. Pour cela, arrêtez-vous un instant et… considérez Jésus qui agonise sur le Calvaire. Il subit à votre place le châtiment qui vous était destiné. Voyez-le ployant sous votre péché, chargé de vos tourments, écrasé sous le poids de vos ténèbres. Il consent à porter à votre place votre fardeau comme si c’était le sien, comme s’il en était responsable. Il en ressent tout le poids. Ce fardeau — le vôtre comme le mien — l’écrase et il en meurt pour l’ôter de votre cœur. Pour vous donner en échange Sa paix, une paix que l’homme réconcilié avec Dieu peut seul connaître.
Lors d’un rassemblement de croyants, j’entendis une chrétienne encourager ainsi ses auditeurs : « Imaginez un instant que vous vous trouvez à table avec Jésus le Sauveur. Vous êtes désemparé, loin de Lui. Confessez-lui vos fautes, le péché qui vous accable et vous condamne ». Et, joignant le geste à la parole, elle ajouta : « Posez-les sur la table… et poussez-les vers le Christ « qui ôte le péché du monde ». (11) Donc le vôtre et pour toujours. Oui, poussez-les tel un paquet dont on se débarrasse une fois pour toutes. Poussez-les jusque dans ses mains et laissez-les lui prendre ».
(11) Jean 1.29.
J’insiste. Arrêtez-vous et regardez à Jésus seul, non à ce que vous éprouvez ou n’éprouvez pas. Dites-lui tout. Lâchez votre fardeau. Maintenant. Confiez-vous en Lui seul et… Dieu fera le reste. Il changera votre vie et fera de vous une personne nouvelle en vous accordant une certitude que rien ne viendra troubler.
« Voici, dit Jésus, je me tiens à la porte et je frappe : Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai… » (Apocalypse 3.20)
« Approchez-vous de Dieu et il s’approchera de vous. » (Jacques 4.8)