Devant ses appels véhéments à la repentance et saisis par le Saint-Esprit, ses auditeurs étaient fréquemment saisis de tremblements...
Georges Fox avait soif de pureté et de justice. Il ne trouva ni dans l’Eglise Anglicane, ni dans les Eglises établies, la paix qu’il recherchait. Il est déçu de ne pas trouver chez des pasteurs connus un comportement conforme à la vérité qu’ils enseignaient.
A la suite d’une révélation, il se mit à prêcher partout avec beaucoup d’ardeur.
Devant ses appels véhéments à la repentance et saisis par le Saint-Esprit, ses auditeurs étaient fréquemment saisis de tremblements, d’où leur nom de Quakers ou Trembleurs.
Le prêtre de Ticnell qui se moquait d’eux et les surnommait ainsi, fut saisi lui-même.
Une des personnes présentes dit : "Regardez, comme le prêtre est secoué de tremblements, il est aussi en train de devenir un quaker !"
Georges Fox raconte : "Je me rendis à Mansfield... je me sentis poussé à prier ; la puissance du Seigneur était si grande que la maison sembla trembler."
Nous verrons que tous les réveils ne présentent pas les mêmes manifestations physiques, psychiques ou spirituelles.
On remarquera aussi qu’il peut y avoir une manifestation prédominante : tremblements pour les Quakers, prophétisme juvénile pour les Cévenols, glossolalie pour Azuza Street (Pentecôte).
A côté de cela, on constatera encore que certains réveils sont entourés d’une grande quantité de manifestations : celui avec Jonathan Edwards, celui, actuel de la Bénédiction du Père.
Le Saint-Esprit sait ce qu’il faut, pour qui, quand et comment. Il ne reproduit pas forcément ce qu’il a déjà fait et il peut faire des choses nouvelles.
C’est le Saint-Esprit qui décide. Ce ne sont pas les individus qui décident de parler en langue, de rire ou de sangloter.