Fondé sur le Roc

Chapitre 5

Les réunions du Dr Torrey à Edimbourg

« Le vent souffle où il veut » Jean 3.8.

Notre Seigneur dit ces paroles au sujet de la nouvelle naissance, mais elles s’appliquent aussi à toutes les grandes œuvres qu’Il a accomplies à travers l’ère chrétienne. Il a non seulement Ses heures, Ses lieux, mais aussi Ses instruments.

Ceux qui connaissent l’histoire religieuse de l’Ecosse, et qui savent à quel point celle-ci est inséparable de son histoire nationale, comprennent pourquoi tout mouvement de réveil suscité dans ce pays y laisse des traces profondes et se répand ensuite ailleurs.

Le Dr Torrey avait inauguré ses grandes campagnes d’évangélisation en Australie, puis il avait passé par divers points stratégiques de l’Empire. Partout des foules immenses avaient été attirées et l’Esprit de Dieu avait accompli une œuvre magnifique. Sa première mission dans les Iles Britanniques eut lieu à Edimbourg.

Mais avant son arrivée, l’ennemi des âmes avait commencé son œuvre habituelle de critique et d’opposition. Les modernistes qui, comme des taupes, minaient silencieusement leur chemin pour s’introduire dans les facultés de théologie, pressentaient que leurs hérésies allaient être dévoilées.

Quand l’évangéliste américain arriva chez nous, deux camps distincts s’étaient formés : celui des modernistes, et celui des évangéliques qui ne l’étaient pas de nom seulement, mais de fait, car le mot « évangélique », en Ecosse, a un sens précis ; il signifie l’adhésion à tous les fondements de la foi et une croyance ferme en l’inspiration intégrale de toute la Bible. De plus, ceux qui se réclament de ce nom comprennent la responsabilité qui s’y rattache, et le démontrent dans leur témoignage privé et public.

Lorsque je vins en Suisse, j’ignorais que le sens du mot « évangélique » y était bien différent, beaucoup plus large. C’est seulement après plusieurs années de service que je compris que quelques-uns se nommaient « évangéliques » tout en niant l’inspiration divine des Ecritures et même la divinité absolue du Seigneur Jésus. J’exposai alors la situation confuse qui en résultait dans deux brochures : Icabod, et un peu plus tard Camouflage, déclarations franches et loyales, fruits d’expériences faites au milieu de cette confusion. Elles atteignirent leur but et apportèrent de la clarté dans l’atmosphère religieuse d’alors. Dans les réunions publiques, au moment du réveil, j’élevai la voix contre le rationalisme théologique. Je le fis par conviction, sachant que c’était le moment opportun. La pensée « d’attaquer les pasteurs », comme on me l’a reproché, ne m’est jamais venue à l’esprit, mais bien la nécessité de dévoiler l’erreur et d’attirer l’attention de gens trop crédules sur ces questions d’importance primordiale. Ce sont là deux choses bien distinctes. L’on ne peut être assez précis dans le domaine de « la foi une fois délivrée aux saints ». La loyauté et la franchise les plus absolues doivent exister non seulement dans la relation personnelle du serviteur de Dieu avec son Sauveur, mais en ce qui concerne ses convictions personnelles et ses exposés publics de la Parole devant les hommes qui sont si souvent sans soupçon et sans discernement. Il doit établir la vérité et en dévoiler les contrefaçons. Les premières paroles de notre Bible ne sont-elles pas : « Il appela la lumière jour, et les ténèbres nuit » ?

Si je m’arrête à cette question, c’est qu’elle a joué un rôle capital au moment du réveil en Suisse romande et dans les luttes qui suivirent. Beaucoup de personnes prétendirent avoir été « attaquées » ; à vrai dire, elles s’étaient plutôt senties atteintes par la vérité exposée en toute simplicité et précision, non pas en visant les hommes quels qu’ils fussent, mais l’erreur elle-même, qui ne peut jamais être dévoilée avec assez de force et de franchise. La chose à faire alors eût été bien simple : se désassocier de l’erreur. Mais c’est précisément ce que l’on ne fit pas.


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La campagne du Dr Torrey débuta donc à Edimbourg dans une atmosphère d’attente et de positions prises. L’évangéliste donnait deux conférences par jour.

La grande réunion du soir avait lieu dans l’une des plus vastes salles de la ville. L’Evangile y était prêché dans sa sublime simplicité. A midi, le Dr Torrey donnait de courts exposés doctrinaux dans des réunions pour hommes d’affaires convoquées dans l’une des églises du centre de la cité. On ne peut imaginer un auditoire plus difficile à convaincre. La plupart de ces hommes avaient déjà des convictions arrêtées ou étaient sceptiques ; rien ne semblait les émouvoir. Mais il y avait dans leur cœur ce vieux fond covenantaire que l’Esprit de Dieu sut réveiller. Il y eut des décisions inébranlables qui se traduisirent par des actes. Ces demi-heures à la sortie des bureaux virent toujours une église comble.

Le Dr Torrey était accompagné de M. Ch. Alexander, qui dirigeait le chant et réussissait à faire exécuter à de tels auditoires de ces beaux et simples cantiques de réveil dont les paroles et la mélodie ne vous lâchent plus.

Les sujets de ces réunions étaient : « Pourquoi je crois que la Bible est la Parole de Dieu » et « La divinité de Jésus-Christ ». L’évangéliste était aussi un vrai docteur, selon le sens biblique de ce mot. Ses exposés étaient empreints d’une autorité qui convainquait les sincères et excitait la colère de ses adversaires.

Ces auditoires d’hommes offraient un spectacle inoubliable ; ils étaient réellement subjugués par la Parole divine et courbés sous le vent de l’Esprit. Ceux qui sont tentés d’amoindrir les exigences et le saint message de l’Evangile pour le faire accepter par les foules, ne savent rien des lois qui régissent les relations du Créateur avec les âmes, et des âmes avec leur Créateur. Banquiers, commerçants, avocats, médecins, professeurs, étudiants, toutes les professions libérales étaient représentées. Et combien ont été ramenés à la simplicité de l’Evangile et de la foi, et ont démontré ensuite que ce qui était bon pour le pécheur bas tombé était aussi bon pour eux !

Jamais je n’oublierai comment le Dr Torrey, parlant de ce qu’on appelle « les difficultés intellectuelles », nous mettait en face de la Parole elle-même avec une telle puissance que ces difficultés disparaissaient et que Jésus-Christ apparaissait. Certains prédicateurs, s’adressant aux intellectuels, ne font que créer des difficultés intellectuelles. Ce qui leur manque, c’est la puissance du Saint-Esprit, accompagnée de la connaissance personnelle de la puissance de la Croix. L’âme humaine a besoin du pain de l’Evangile, et non des pierres de l’intellectualisme. Elle répond au toucher de la main du Sauveur quand Il est présenté avec puissance et fidélité.

Il n’y avait pas trace, dans les discours du Dr Torrey, de ces phrases à double sens qui dénotent le souci de ménager son auditoire et surtout de ne pas se compromettre en dénonçant les erreurs doctrinales qui menacent la vie spirituelle des Eglises. Ses prédications n’avaient rien de commun avec les exposés religieux fréquents de nos jours, qui ont une apparence de vérité qui couvre cependant certaines négations, qui veulent ménager toutes les opinions et émoussent le tranchant de l’Evangile.

Je me souviens du récit de sa propre conversion de théologien. Le modernisme minait peu à peu sa foi, en enlevait la vitalité et contredisait tout ce qu’il avait appris de ses parents chrétiens. Tourmenté par ses doutes, il tomba dans le désespoir et eut même les pensées les plus sombres. A ce moment-là, Dieu Se révéla à lui et lui fit comprendre que c’était l’ennemi qui le tentait par ces doutes et l’enseignement négatif qui les avait produits, et que Celui qui l’arrêtait maintenant était le Fils de Dieu, le Christ de la Bible. Il accepta Sa lumière et Lui abandonna sa vie. Les doutes s’enfuirent. Il devint comme un petit enfant, et c’est alors que la puissance du Saint-Esprit s’empara de sa vie comme d’un vase vide destiné à être un vase d’honneur dans l’Eglise de Dieu. Alors le Saint-Esprit employa sa science, toutes ses connaissances, toutes ses capacités intellectuelles soumises à la Parole de Dieu et non plus livrées à l’ennemi pour la critiquer.

Que de pasteurs et d’étudiants en théologie firent une expérience semblable au cours de ces réunions et sont aujourd’hui dans les rangs des combattants du Seigneur dans le monde ! Comme Saul de Tarse, ils ont eu leur chemin de Damas, et quel serviteur de Dieu peut y échapper s’il veut être béni et en bénédiction ?

C’est ainsi que j’appris dès le début que c’est une pure folie que de mettre de l’eau dans le vin de l’Evangile, et que je compris aussi la déloyauté et le sacrilège d’une telle façon de faire. Vouloir ôter à l’enseignement évangélique son mordant, quelle illusion ! et quelles séductions mentales en résultent ! L’Eglise véritable est une compagnie d’hommes et de femmes libres de toute crainte et de tout doute. Leurs pensées sont amenées captives à l’obéissance de Christ (2 Corinthiens 10.5), leur regard est franc, leur marche décidée et leur cœur pleinement persuadé. Revêtus de la puissance de la Parole, ils peuvent dire : « Ainsi a dit l’Eternel ».

Une douzaine d’années plus tard, à Neuchâtel, lors du réveil, je fus invité par un théologien âgé, un serviteur de Dieu consacré. Je me rendis chez lui et nous priâmes ensemble. Les luttes théologiques avaient déjà commencé, bien que je n’eusse encore aucune idée des méthodes que certains se proposaient d’adopter et de l’esprit dont elles seraient animées. J’allais de l’avant dans la simplicité et la franchise, me donnant à ce que j’avais à faire et à dire de la part de mon Maître. Ce digne vieillard me parla de la « nouvelle théologie », comme on l’appelait alors, et me dit : « L’Eglise a laissé tomber son épée »…

Dans une réunion, je citai cette phrase, et quelle explosion ne provoqua-t-elle pas ! Ceux qui avaient « laissé tomber leur épée » l’ont aussitôt prouvé par leur attitude et leurs actes. Mais la vérité poursuit toujours son chemin, en dépit des hommes qui s’y opposent. La lumière luit dans les ténèbres, bien que les ténèbres ne la reçoivent point. Il arrive toujours un moment où les ténèbres, intellectuelles ou autres, sont obligées de se manifester comme telles ; c’est une loi divine.

Les réunions d’évangélisation que le Dr Torrey donnait le soir furent des événements spirituels de première importance. Dans ces vastes assemblées saisies par l’Esprit de Dieu régnait un silence impressionnant. Beaucoup de gens s’imaginent que l’éloquence, les éclats de voix, les grands gestes, les manifestations extraordinaires sont des preuves de puissance spirituelle. Rien de tout cela avec le Dr Torrey : c’était la dignité et la sobriété. Dans le silence de la salle, on sentait l’Esprit de Dieu se mouvoir et les cœurs s’ouvrir. Le Seigneur était glorifié, et rien n’excitait les émotions superficielles ou une vaine curiosité. Les titres sensationnels par lesquels on annonce aujourd’hui certaines réunions religieuses sont à vrai dire une confession de faiblesse. Il est triste qu’on ait besoin de tels moyens pour attirer le public.

En général, le Dr Torrey prenait pour sujets les vérités les plus élémentaires de l’Evangile. Il les exposait dans toute leur simplicité, au moyen d’illustrations puisées dans sa longue expérience des foules de tous les pays du monde. Soir après soir, il en était ainsi. Aucune innovation n’était nécessaire ; elles ne le deviennent que là où la puissance d’en haut fait défaut. Chaque soir aussi, avant la prédication, le chœur exécutait des chants dirigés avec maîtrise par M. Charles Alexander. Déjà l’auditoire était gagné.

Connaissant la mentalité écossaise, le Dr Torrey faisait chanter au chœur des Psaumes de David. Quand ces Psaumes sont exécutés par quelques milliers de personnes sous l’inspiration de l’Esprit de Dieu, il s’en dégage une puissance irrésistible. Son pianiste était un Australien, M. Robert Harkness, un tout jeune homme admirablement doué. Son accompagnement des chants me fit une grande impression. Il régnait une telle entente spirituelle entre le Dr Torrey, M. Charles Alexander et M. Harkness, et ce dernier possédait à tel point son art, qu’il me paraissait faire un tout avec son instrument et ses deux collaborateurs. En même temps, il y avait dans leurs rapports la plus grande cordialité, beaucoup de naturel et une vraie joie divine qui se communiquait à l’auditoire.

A la fin de chaque conférence du soir, la majorité de l’assemblée se dispersait dans le recueillement, et seules restaient les personnes désirant encore une explication du salut ou un entretien particulier.

Quand je regarde en arrière, je comprends toujours davantage l’étendue du privilège qui m’a été accordé de pouvoir participer à ces conférences. La simplicité du message et l’autorité spirituelle du Dr Torrey restent un souvenir béni. Et combien ont expérimenté en même temps que moi que non seulement il prêchait l’Evangile à la foule, mais qu’il communiquait l’Evangile à ceux que Dieu destinait à être eux-mêmes à leur tour prédicateurs du message divin.

Je voudrais rappeler encore deux faits qui exercèrent une influence décisive sur ma vie pendant cette série de réunions.


♦   ♦

Au-dessus de l’immense podium sur lequel se tenait le chœur se trouvait un grand écriteau portant en lettres rouges ces trois mots : « Sauvés pour servir ». Nous étions comme dominés par ce message qui s’imprima peu à peu en nous.

C’est sous cette inspiration que je m’empressai de répondre affirmativement à la demande qui me fut faite dès le début de la mission de faire partie des « workers ». Mon éducation religieuse ne m’avait nullement préparé à de telles méthodes, mais dans cet entourage, cela me paraissait tout naturel. L’Esprit de Dieu était à l’œuvre d’une façon tellement évidente qu’il n’y avait pas à hésiter ou à discuter. Du moins, c’était ma conviction. Mais en ville, ceux qui s’opposaient critiquaient ces « méthodes américaines », comme plus tard, en Suisse romande, on parla avec un mépris révélateur de « méthodes d’outre-Manche ». La même opposition à ce que Dieu bénit, la même ignorance de Ses lois inspirent ceux qui s’expriment ainsi. C’est le même esprit qui animait, au temps de notre Seigneur, ceux qui disaient : « Nous avons Moïse et les prophètes, mais cet Homme, d’où vient-Il ? »

Dans les secondes réunions, les workers étaient mis en contact avec les pécheurs et le péché tels qu’ils existent dans ce monde. Mais l’Esprit de Dieu avait réveillé les consciences, les cœurs acceptaient le salut, et les conversions se comptaient par centaines. La liste des noms des personnes qui avaient demandé un entretien était remise aux pasteurs et aux chefs des congrégations auxquelles elles appartenaient. Ce fut la méthode que j’adoptai d’emblée au début du réveil en Suisse, désirant la coopération de ceux qui auraient dû être les bergers des jeunes convertis. J’aurai l’occasion de revenir sur ce point.


♦   ♦

Un soir, le Dr Torrey s’était adressé spécialement aux chrétiens des Eglises en prenant pour texte cette parole des Proverbes : « Celui qui gagne des âmes est sage. »

Il parla en termes incisifs, démontrant la responsabilité des chrétiens qui portent le nom de Christ, mais ne vivent pas en conséquence. « Nos Eglises en sont remplies », disait-il. Il condamna les systèmes qui rendent possible une telle anomalie, et il encouragea les pasteur à conduire leur troupeau dans la voie du témoignage vivant et vrai. Ce message eut un grand retentissement. « Il ne s’agit pas de savoir si un tel message vous agrée, disait-il, il s’agit de comprendre qu’il est la vérité. Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. »

Ainsi le Seigneur affranchissait peu à peu nos âmes et nos esprits de ce qui était lettre morte, neutralisante, des ornières et des habitudes. Il mettait devant nous le tableau d’un témoignage rendu dans la simplicité et la puissance de l’Esprit. « Si vous n’avez jamais amené une âme à Christ, dit le Dr Torrey en terminant, commencez tout de suite, ce soir même. Rentrez chez vous, mettez-vous à genoux, et demandez à Dieu de mettre quelqu’un sur votre chemin. »

Une fois de plus, Dieu me donna d’agir en toute simplicité, immédiatement et sans me rendre compte des conséquences de mon acte. Je Lui demandai de placer le lendemain une âme sur mon chemin.

Chaque jour, à midi, je devais aller de notre succursale dans les faubourgs au siège central de la Banque, emportant les dossiers et l’argent qui devaient y être remis. Le lendemain, à mon grand étonnement, quand je pris mon billet de tramway, le contrôleur me dit, remarquant le ruban bleu que je portais à la boutonnière : « Vous… vous êtes de la tempérance ? » Les hommes massés sur la plateforme nous écoutaient. Comme un éclair, ma prière de la veille me revint à la mémoire. Dieu me faisait commencer tout de suite. Pris au dépourvu, mais mis à l’épreuve par le Seigneur Lui-même, je pris mon courage à deux mains et répondis : « Non seulement tempérant, mais aussi chrétien. » Le contrôleur baissa la tête et dit tristement : « Vous êtes heureux ! Moi aussi, j’étais comme vous, mais je suis rétrograde ! » Entre temps, les voyageurs s’étaient dispersés. J’étais seul avec l’employé. Je lui dis que s’il avait changé, Jésus-Christ, Lui, n’avait pas changé et que Ses bras lui restaient ouverts. Je l’engageai fortement à venir à la réunion du soir. Il y vint, et je m’assis à côté de lui. A la fin de la réunion, quelle ne fut pas ma joie, lors de l’appel à revenir à Dieu, de voir mon voisin se lever en signe de décision !

Nous avons prié ensemble ce soir-là. Il décida d’amener aux réunions quelques-uns de ses collègues, et toute une œuvre de l’Esprit de Dieu commença parmi ces employés de tramway.

Une fois de plus, et d’une façon excluant tout sujet de gloire personnelle, Dieu prouva que quand Il parle et que nous obéissons en toute simplicité en Le prenant au mot, Il agit. Ce fut pour moi le commencement d’une activité nouvelle, déclenchée par cette seule phrase : « Commencez tout de suite ». Ma prière est que ce commencement n’ait jamais de fin, et que ceux qui lisent ces lignes et qui n’ont pas encore commencé, se mettent premièrement en ordre avec Dieu, et ensuite commencent immédiatement. Dieu sait mettre les âmes sur notre chemin. Il sait répondre à nos prières de la façon la plus simple et la plus naturelle. Ne Le devançons jamais ; mais suivons-Le toujours.

Je suis convaincu qu’en me faisant faire cette expérience, Dieu avait en vue l’un des principes qui ont fait de l’Action Biblique ce qu’elle est : « Insiste en temps et hors de temps ». Ce privilège appartient à chacun ; cette responsabilité est celle de tous les chrétiens qui ont compris le sens de cette parole de la Bible : « Celui qui gagne des âmes est sage. » Commencez donc tout de suite !

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