Il est banal de dire : « Vous ne vivrez pas toujours ». Votre fin viendra aussi sûrement que le jour succède à la nuit et la nuit au jour. Vous ne pourrez pas toujours chanter ou danser, manger ou boire, voyager ou faire la noce, travailler et gagner de l’argent : la froidure de ce grand jour vous saisira lorsque Dieu descendra pour vous parler. Alors vous aurez pris votre dernier repas, écouté la dernière émission, lu votre dernier feuilleton. Hélas ! L’ultime occasion de vous préparer à rencontrer Dieu sera passée. Rires ou larmes, vie mondaine ou familiale, convictions ou doutes… tout cela sera fini à jamais. Vous serez appelé à quitter ce monde pour comparaître devant le Juge.
Alors qu’adviendra-t-il de vous puisque c’est de vous qu’il s’agit ? Qu’en sera-t-il de votre éternité ? Ciel ou enfer ? Ici, n’allez pas vous dérober sous prétexte que l’on ne peut savoir. Sachez, si vous avez rejeté le Christ et tenu pour rien Sa mort et Sa résurrection, oui sachez que l’éternité sans Dieu vous attend. Alors, ce sera trop tard pour bifurquer, pour songer à changer de route. Le chemin de l’insouciant comme du rebelle débouche, avons-nous dit, sur la perdition. Inexorablement. Sans Christ, pas d’espérance. Dieu n’accueillera jamais les adversaires de son Fils : Il est l’unique chemin du ciel. (1) Que vaudront même vos bonnes œuvres si vous l’avez rejeté ? Que pourrait une piété qui nie Jésus et refuse « la purification par Son sang » ? Dans ce face à face effrayant, les souvenirs les plus cruels et les plus humiliants que vous aviez cru à jamais oubliés se réveilleront soudain dans Sa lumière éclatante. Alors vous perdrez votre assurance et toute envie de rire. Ce spectacle insoutenable — celui de vous voir tel que Dieu vous voit — vous écrasera. Vous aurez beau invoquer votre zèle ou votre appartenance à une église fidèle, faire cas de votre baptême, Celui-là même que vous avez méprisé vous dira devant les anges et les élus : « Retire-toi de moi, maudit. Va dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges ». (2) Alors vous vous enfoncerez dans la nuit éternelle, emportant une vision de vous-même que vous ne pourrez chasser. Tragique fin de quiconque a dit : « Non ! » à Jésus le Sauveur.
(1) Jean 14.6 : Je suis le chemin… Nul ne vient au Père que par moi, dit Jésus.
(2) Matthieu 25.41.
C’est pourquoi « fuyez la colère à venir » (3) en livrant votre vie à Celui qui a payé le prix de votre rachat, à savoir le Christ Jésus. Alors des perspectives merveilleuses s’offriront à vous. Déjà sur la terre s’opérera un changement radical dans votre vie. Avec le pardon, vous goûterez la paix intérieure ainsi que les joies profondes de la présence de Dieu. Et lorsque le Christ viendra chercher les siens, vous serez parmi ceux qu’il introduira dans sa gloire. Pour toujours. Alors toutes larmes seront essuyées ; tous les désirs seront satisfaits ; le péché ne sera plus. Dans la pleine lumière du ciel, il n’y aura plus de questions sans réponse, plus de doutes troublants, de problèmes insolubles. Plus de pourquoi obsédant, plus d’angoisse, d’ignorance ou d’erreur. Enfin vous verrez face à face Celui qui est la Vérité même… Et quel soulagement de penser qu’auprès de Dieu il n’y aura « plus de temps », plus de délai, plus d’interruption brutale des moments les plus beaux car tout sera devenu à l’image du Créateur. Ici-bas tout commence et tout finit. Nos horloges tournent trop vite. Mais « là-haut », les élus jouiront de la vie éternelle (4) et leur bonheur sera total et sans fin car le bonheur c’est de voir et de servir un Sauveur dont nous ne serons jamais séparés. (5)
(3) Matthieu 3.7.
(4) Jean 3.16.
A Dieu seul la gloire !
« Nous vous en supplions, soyez réconciliés avec Dieu »
2 Corinthiens 5.20