Pris dans un sens ou dans un autre, « vivre » est bien le mot du jour.
Vivre n'est pas seulement une obligation imposée par la nature à tous les êtres, c'est aussi l'aspiration légitime de tous les hommes, sans distinction de sexe, de race ou de religion.
Si, parfois l'existence est amère et si quelques-uns, dans des moments de découragement, soupirent après ce qu'ils appellent « le grand repos », il n'en est pas moins vrai que l'être humain aime la vie et désire retirer le plus possible de ce capital incomparable.
Aussi, dès longtemps sans doute, avez-vous suivi inconsciemment les paroles de l’Ecclésiaste :
« Réjouis-toi » jeune-homme, dans ta jeunesse, et sois heureux aux jours de ton adolescence. « Suis les voies de ton cœur et les désirs de tes yeux » ! (Ecc 12.1).
Citation magnifique, mais hélas, incomplète. Nous craignons que plusieurs n'aient oublié le petit mot « mais » qui la suit :
« Mais sache que, pour tout cela, Dieu te fera venir en jugement ».
Ah ! Direz-vous, n'assombrissez pas notre vie en nous parlant de la mort et du jugement. Pour l'instant, nous désirons vivre ! Il sera toujours assez tôt de nous préparer à mourir et de nous parer en vue du jugement.
Théorie dangereuse et inefficace, car pour vivre vraiment et pleinement, il faudrait non seulement ne pas songer à la mort, mais vivre sans penser à la vie ni à soi-même. L'historien Bougeant l'a dit : « qui s'écoute vivre, entend venir la mort ».
Arrêtons-nous un peu et considérons ensemble ce que peut signifier pour nous ce mot si petit et pourtant si grand : « vivre » !
Qu'est-ce que vivre ?
Pour les uns, vivre c'est peiner, lutter, travailler et souffrir.
Pour les autres, vivre, c'est manger, boire, s'amuser, dormir ! Ne rien refuser aux désirs de son cœur, aux regards de ses yeux, aux appétits de la chair.
Vivre, c'est être sans maître, libre de faire tout ce que l'on veut.
Ceux qui raisonnent ainsi sont tellement aveuglés qu'ils croient commencer à vivre quand ils se jettent tête baissée dans le péché.
Pour une certaine jeunesse, vivre, c'est s’émanciper du pouvoir paternel ou maternel, c’est pouvoir fumer, danser, flirter, aller où bon lui semble sans avoir de comptes à rendre. Vivre c'est entrer dans le monde, en retirer le plus possible avant de le quitter, car il faudra bien le quitter...
Mais il n'y a pas que des matérialistes et de grands jouisseurs dans le monde.
Il est des êtres pour lesquels vivre, c'est avoir et poursuivre un idéal scientifique, philosophique, artistique, moral ou religieux.
Hélas, pour eux aussi la mort sera une perte, car si l'on ne danse plus dans la nuit du tombeau, la mort met fin aussi à nos recherches, nos talents et nos sentiments. Même, selon le mot de Voltaire : « la plupart des hommes meurent sans avoir vécu ». « Il y a des gens, disait Bossuet, qui commencent à vivre lorsqu'il faut cesser de vivre, ou plutôt, qui ont cessé de vivre avant de commencer ».
Pour d'autres enfin, « vivre », c'est autre chose :
Ils affirment n'avoir pas commencé à vivre réellement à leur naissance, ni à l'âge où l'on entre dans le monde, mais depuis le jour où ils ont rencontré personnellement Jésus-Christ. Ils appellent cette rencontre la conversion, qui n'a pas été pour eux un simple changement de religion, mais un changement de vie, de direction, d'orientation. Dès cet instant, Jésus-Christ est devenu leur vie et leur but, de telle manière qu'avec saint Paul, ils peuvent s'écrier : « pour moi vivre, c'est Christ, et mourir représente un gain ! » (Philippiens 1.21).
Nul n'ignore aujourd'hui dans nos pays, que Jésus-Christ est l'être qui a donné son nom au monde moderne, mais combien peu nombreux sont ceux qui ont rencontré celui qui a pu dire : « JE SUIS LA VIE » ! (Jean 14.6).
Cette vie que Jésus offre encore à quiconque croit, n'est guère manifestée dans ce monde, car l'homme a la prétention de pouvoir vivre sans Dieu, hors du plan de Dieu et sans connaître le « don de Dieu ». (Jean 4.10).
« Je veux vivre ma vie », s'écrie l'homme avec force. Ce slogan à la mode illustre la volonté arrêtée qu'ont les hommes d'être les maîtres absolus de leur destinée. Il montre aussi à quel point on se soucie peu de Dieu dans le monde. Alors que le Créateur devrait être au centre de tout, occuper la première place, c'est l'homme qui est au centre, c'est la créature seule qui compte.
Et cependant, cet être qui se croit si important et si fort, manifeste chaque jour, et de mille manières, qu'il est totalement incapable de faire autre chose que de subir le temps et les circonstances, ou de suivre le courant de ses passions et la folie de ce siècle.
Si on lui en fait la remarque, il dit pour s'excuser qu'il ne peut faire autrement et, quand vient la mort, il découvre, avec la majorité des hommes qu'il n'a pas vécu et voudrait pouvoir recommencer une autre existence !
Oui, il faut le reconnaître, l'homme a abandonné Dieu et lui a tourné le dos.
Voyez-vous les hommes suivre Dieu, dans nos villes et nos villages ?
Là même où l'Église romaine est restée toute puissante, redoutée et aveuglément suivie, le matérialisme règne dans les âmes. Et le tragique, c'est qu'il semble bien être incurable puisqu'il se nourrit et se satisfait si souvent d'une caricature de piété.
Récemment, en Bretagne, à une messe d'enterrement, un jeune prêtre fervent et pathétique croyait dénoncer la cause du manque d'intérêt pour les choses de Dieu en s'écriant : « pourquoi le monde angoissé reste-t-il éloigné de Dieu ? Parce qu'il ne va plus à la messe, parce qu'il oublie le catéchisme, etc., etc. », mais pas : « parce qu'il ne connaît pas la croix de Christ, parce qu'il ne connaît pas la prière personnelle, parce qu'on lui a trop peu parlé du repentir et de la joie ineffable du pardon, de la puissance du Saint-Esprit pour marcher chaque jour avec Dieu à la rencontre du Christ qui revient » !
Ne nous y trompons pas. Si même on pouvait voir les foules fréquenter les offices, accomplir quotidiennement, hebdomadairement ou annuellement certains rites ou devoirs religieux, tout cela ne signifierait pas encore que les hommes aiment Dieu et le suivent.
Car suivre Dieu c'est renoncer à soi, pour vivre en L'aimant. Et L'aimer sur la terre, c'est mettre en pratique Son grand commandement : « tu aimeras ton prochain comme toi-même ». (Le 19.18).
Il n'est donc pas question ici d'opposer une doctrine à une autre, de mettre en valeur une religion au détriment d'une autre, mais d'aider les âmes préoccupées par des questions spirituelles à discerner où se trouve le chemin qui conduit à la vérité et à la vie.
Car nous croyons, malgré certaines apparences, qu'il y a encore dans le monde des âmes qui cherchent, et qui reconnaissent que l'homme ne vit pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. (De 8.3)
Renoncer à soi-même n'est pas le slogan d'une secte, mais la grande parole de Jésus-Christ, le message universel de l'Évangile. (Matthieu 16.24)
Notre ambition sainte est de vous faire aimer Jésus-Christ en vous apprenant à connaître tout ce qu'il est, tout ce qu'il fait, tout ce qu'il donne aujourd'hui.
Or, celui qui aime Jésus-Christ aime aussi ses frères. Et quand l'amour pour Dieu remplit son cœur, la vie d'un homme est transformée.
Non ! Les hommes ne suivent pas Dieu et ne le prennent pas au sérieux.
Nous ne voulons pas parler ici des athées, de tous ceux qui sont assez insensés pour nier sans preuve l'existence d'un Créateur, d'un Être personnel, qui se révèle à la conscience et au cœur.
Nous pensons davantage à ceux qui affirment avoir une croyance, mais qui n'ont pas la foi, à ceux qui croient en Dieu mais ne se soucient pas de Ses lois et vivent comme s'Il n'existait pas.
Nous songeons à cette multitude de personnes baptisées, qui portent le nom de chrétiens, qui connaissent les paroles de Jésus-Christ, le Sermon sur la Montagne, mais ne les vivent pas.
Elles ont conservé peut-être une forme de piété, mais ont renié ce qui en fait la force. Elles marchent de reniement en reniement et ne distinguent plus le bien du mal. Elles se sont adaptées aux mœurs d'un monde corrompu. Elles croient même pouvoir adapter Jésus à notre temps. Certaines d'entre elles verraient très bien Jésus présider une nuit existentialiste et, pour se détendre de ses tâches spirituelles, passer quelques heures dans une boîte de nuit.
Nous n'exagérons pas et ne faisons qu'effleurer les bords de l'abîme de corruption, de mensonge, d'impureté, d'injustice, d'orgueil, d'égoïsme, de violence dans lequel tournent en rond une multitude d'hommes et de femmes baptisés qui, de temps à autre, récitent un pater, égrènent un chapelet, ou écoutent un sermon.
On croit en Dieu, mais on ne se soucie pas de Lui, de ses paroles. On joue avec ce qu'il appelle péché, on s'y livre avec délices, oubliant qu'on ne se moque pas de Dieu impunément, car ce que l'on sème on le récolte.
Constatez vous-même : Dieu a parlé, et l'homme viole Ses lois. L'homme reconnaît son Créateur, mais veut vivre d'une façon indépendante. Il veut être libre et n'accepte aucun joug. Il se « croit » libre et pourtant s'il s'arrête pour réfléchir, il lui faut reconnaître bien vite qu'il vit dans l'illusion et qu'il est, pas ses sens, l'esclave de ses convoitises.
Amis, avant de vous démontrer ce que nous venons de souligner, permettez-nous de vous poser quelques questions sérieuses :
« Êtes-vous libres » ?
« Avez-vous la possibilité de faire autre chose que ce que tout le monde pratique » ?
« Pouvez-vous penser autrement que le commun des mortels » ?
« Pouvez-vous obéir à une volonté contraire à vos intérêts immédiats » ?
« Avez-vous la force de suivre un désir opposé à celui de vos sens » ?
Écoutons un peu ce qui se dit parmi ceux qui connaissent la loi de Dieu. (De 5.1-33).
1. — Je sais bien que Dieu a dit : « tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face ! » Je n'ignore pas que ma vie devrait lui être consacrée, mais, si mon cœur me pousse à aimer la créature plus que le Créateur, à faire de l'argent mon idole, du sport ou des arts ma passion, qu'importe : « je veux vivre ma vie » !
Et c'est ainsi qu'à l'instar des Israélites on sacrifie à des idoles qui ne sont pas Dieu, « à ces dieux nouveaux venus depuis peu » dont parlait Moïse en son temps. (De 32.17).
2. — Je sais bien que le deuxième commandement déclare : « tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre et qui sont dans les eaux, plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles et tu ne les serviras point ». Mais, s'il me plaît d'adorer un peu mon œuvre, le petit dieu que mon talent, mes recherches, mon travail m'ont permis de créer, qu'importe : « je veux vivre ma vie » !
Et c'est ainsi qu'aujourd'hui des multitudes se prosternent devant leurs œuvres et celles de leurs semblables, c'est-à-dire s'adorent elles-mêmes et ont le culte de la créature. Elles ne sont pas païennes, mais idolâtres.
3. — Je sais bien qu'il est écrit : « tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain », mais, si le mensonge sert mes intérêts, s'il m'est utile, qu'importe : les affaires sont les affaires, et les choses de Dieu sont celles de Dieu : « je veux vivre ma vie » !
C'est pourquoi le mensonge est devenu monnaie courante. On ne peut plus s'en passer et beaucoup mentent comme ils respirent. Une seule chose compte : réussir, et, pour ce but, tous les moyens sont bons. Et l'on s'étonne encore que, dans cette atmosphère empoisonnée, la confiance n'existe plus et que les relations entre le peuples, les familles, les époux soient impossibles !
4. — Je sais bien qu'il est encore écrit : « tu ne déroberas point ». Mais si, pour satisfaire mes ambitions, pour prospérer et m'enrichir, je dois faire tort à mon prochain, qu'importe : « je veux vivre ma vie » !
Je ne parle pas même de ceux qui dérobent pour manger, ni des bandits de grands chemins, gangsters et « monte-en-l’air » modernes, qui finissent en prison. Je pense à tous ceux qui sont en liberté et qui, prétextant que l'État est le premier des voleurs, s'autorisent à frauder ou à mener leurs affaires et à s'enrichir, en trompant et dépouillant les autres.
5. — Je connais aussi le sixième commandement : « tu ne tueras point ! » Mais si un homme ou une femme font obstacle à la réalisation de mes projets, ou en savent trop sur mon compte, pourquoi ne les supprimerais-je pas, car, avant tout : « je veux vivre ma vie » !
Et c'est pourquoi les colonnes des journaux nous racontent chaque jour les crimes les plus horribles, les meurtres les plus odieux.
6. — Je sais également qu'il est écrit : « tu ne commettras point adultère ». Mais, si la femme de mon prochain me plaît, si elle s'offre à moi, qu'importe, n'ai-je pas droit au plaisir ? « Je veux vivre ma vie » !
C'est, en effet, un poison subtil que celui qu'offre la chair. Son charme redoutable en a séduit plusieurs. La pensée des suites terribles du péché, s'il vient à être découvert, ne suffit pas à nous garder. C'est en marchant avec Dieu en s'attachant et en regardant à Lui comme si on le voyait de nos yeux, qu'à l'heure de la tentation on peut écarter de son imagination les prestiges qui troublent l'esprit et paralyse la conscience. On comprend que pécher, ce ne serait pas seulement se dégrader soi-même, trahir la confiance de son prochain, mais surtout outrager le Dieu vivant !
Qu'ils sont rares aujourd'hui dans le monde ceux qui, comme Joseph, résistent à la tentation et s'écrient à l'heure redoutable : « Comment ferais-je un si grand mal et pécherais-je contre Dieu » ? (Ge 39.9)
7. — Je n'ignore pas non plus que c'est un mal de ne pas vouloir d'enfant dans le mariage, mais enfin, si j'estime qu'un enfant au foyer est un gêneur, qu'importe, je m'arrangerai pour ne pas en avoir ou pour le supprimer avant sa naissance, car, une fois encore : « je veux vivre ma vie » !
Et c'est ainsi qu'on tue jusque dans les alcôves et que des gens très bien ont du sang sur les mains, quoiqu'ils soient prêts à pleurer sur la mort d'un petit chien.
8. — Je sais enfin que le mariage est indissoluble. J'ai dit « oui » à la mairie et « oui » même à l'Église. Deux « oui » dont le premier suffit à lui seul pour me lier, aussi bien devant Dieu que devant les hommes. Mais, si j'en ai assez de la vie avec mon conjoint, si une autre rencontre m'a permis d'espérer un plus grand bonheur, pour quoi resterais-je lié par une parole, alors qu'un divorce m'offre la possibilité de rompre mon union ? Pourquoi me sacrifier pour des enfants qui ont la vie devant eux ? Ne suis-je pas libre, n'ai-je pas, moi aussi, le droit de vivre ma vie ?
Et nous pourrions continuer ainsi. Mais il suffit. Ce qui se passe dans le monde, les thèmes des films, des romans, des chansons prouvent abondamment, sans qu'on ait besoin d'y regarder de plus près, que l'homme est en état de révolte ouverte contre Dieu.
La devise des martyrs : « mourir plutôt que de pécher sciemment » est peu connue et a peu de succès.
Beaucoup, nous le savons, n'ont pas conscience de cet état de choses. On a tellement pris l'habitude de voir et d'entendre des choses contraires à la morale et à la nature qu'on ne peut plus discerner entre le bien et le mal.
Cependant, il est des hommes, en dehors des croyants, qui sont restés lucides et déclarent simplement, comme Albert Camus, que c'est cette révolte même qui donne à l'homme sa grandeur.
Il faut se croire grand et fort pour oser s'opposer ouvertement à Dieu. C'est l'annonce de l'apostasie, c'est le signe de la fin d'un âge, d'une civilisation mûre pour le jugement divin. (2Thessaloniciens 2.1-12)
Amis, il n'est pas question d'être pessimistes ou optimistes, mais d'abandonner nos illusions et de voir les choses telles qu'elles sont.
Arrêtez-vous et réfléchissez. Nous ne vous demandons pas d'être d'accord avec nous, mais avec votre conscience et avec Dieu.
La vie que Dieu voulait pour sa créature était une vie de liberté et d'amour sous le regard paternel du Créateur.
L'attitude actuelle de l'homme vis-à-vis de Dieu prouve abondamment que leur relation a été rompue.
Alors que l'approche de Dieu devrait remplir le cœur des hommes de respect, de joie et d'adoration, elle leur inspire la crainte servile ou la moquerie. La confiance filiale a disparu : rien ne les attire plus vers Lui, ils ne veulent plus avoir affaire à Lui ; ils fuient Sa présence ; ils désirent être aussi loin de Lui que possible.
Dans cet état, l'homme se croit libre et capable de choisir entre le bien et le mal, mais l'acte qui, dès longtemps, lui a ravi son innocence a dépravé son cœur tout entier et l’a profondément séparé de la source de toute puissance et de tout bien. La corruption a envahi son cœur. Une fois le mal commis, l'homme n'est plus son propre maître, il ne peut supprimer les conséquences de son action, et elles se révèlent dans son état moral : son cœur devient de plus en plus étranger à Dieu ; il expérimente la vérité de la parole de Jésus : « quiconque fait le péché est esclave du péché ». (Jean 8.34).
Depuis la chute, l'homme n'est plus « réellement libre » et, sans une intervention de la grâce de Dieu, sans la rédemption apportée par Jésus-Christ, comme le dit l'apôtre Pierre : « chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui ». (2 Pierre 2.19).
Il peut paraître, au premier abord, que l'homme tombé n'éprouve pour Dieu que de l'indifférence ; mais, dès que Dieu, le Souverain Juge, s'approche et lui rappelle Sa Parole, il devient évident que « l'affection de la chair » est comme le dit l'Écriture, « inimitié contre Dieu ». (Romains 8.7). Non content de vouloir expliquer sa « fuite », l'homme veut avoir raison dans son péché même.
MAIS ÊTRE CONTRE DIEU, C'EST AVANT TOUT ÊTRE CONTRE SOI !
C'est ainsi que l'homme, esclave de son orgueil, va à la ruine ; que le fumeur, l'alcoolique, le drogué, le voluptueux, esclaves du tabac, de l'alcool, de la drogue, et des sens, se créent eux-mêmes des maux sans nombre dont un jour, dans leur folie, ils accuseront Dieu d'être l'auteur. Voltaire lui-même n'a-t-il pas écrit : « la plupart des hommes vivent comme des fous ».
Pourquoi donc refuser plus longtemps d'expérimenter ce que Jésus-Christ disait à ceux qui avaient cru en Lui : « si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » .(Jean 8.31-32).
Pourquoi chercher toujours de vaines excuses pour nous justifier nous-mêmes et tenter de voiler notre faute !
N'est-il pas plus loyal, et surtout plus salutaire, de confesser notre péché et d'avouer notre impuissance en face de Celui qui nous promet si généreusement le pardon et la délivrance ?
« SI DONC LE FILS VOUS AFFRANCHIT, disait Jésus, VOUS SEREZ RÉELLEMENT LIBRES », (Jean 8.36), car, ajoutait-il, « SANS MOI, VOUS NE POUVEZ RIEN FAIRE ». (Jean 5.5).
Certes, loin de Jésus on peut avoir l'impression de vivre et de faire beaucoup de choses. Mais, quand vient l'heure de franchir le seuil du monde invisible et de l'éternité, on s'aperçoit soudain de la vanité de notre vie et des choses de ce monde.
Faudra-t-il que la mort nous terrasse et nous dépouille avant que nous ayons pu apprendre à vivre et à revêtir Jésus-Christ ?
Si le salaire du péché c'est la mort, le don gratuit de Dieu c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur, écrit saint Paul. (Romains 6.23).
Ceux qui reçoivent Jésus-Christ dans leur cœur sont les seuls À SUIVRE VRAIMENT LEUR VIE !
« Pour moi, certes la vie, c'est le Christ, et mourir représente un gain », disait le grand apôtre. (Philippiens 1.21).
Et quand l'heure fut venue de mourir pour son Maître, il put dire sans regret et sans crainte : « j'ai combattu jusqu'au bout le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Et maintenant, voici qu'est préparée pour moi la couronne de justice, qu'en retour le Seigneur me donnera en ce jour-là, Lui, le Juste Juge, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront attendu avec amour son apparition ». (2 Tim 4:7-8).
Amis, croyez-le, vous dont « chaque instant de la vie est un pas vers la mort », sans Christ, vous n'aurez pas vécu et, au moment de tout quitter, si ce n'est pas avant déjà, vous aurez cette fameuse « nausée » dont parle J.-P. Sartre.
Ne voulez-vous pas sans tarder, faire le point dans votre vie en vous posant ces simples questions :
Si vous comprenez soudain que quelque chose ne va pas entre vous et Dieu, que tout n'est pas en ordre dans votre vie et qu'il faut que cela change, alors allez à Jésus ! Appelez-Le simplement : demandez-Lui de vous révéler ce qu'Il est, et confessez-Lui vos fautes et votre péché. Lisez, écoutez et CROYEZ Sa Parole, et vous ne tarderez pas à connaître Sa grâce et Son si grand amour :
Face au péché, vous aurez Sa délivrance.
Face à la souffrance vous aurez Sa joie.
Face à la mort vous aurez Sa paix.
Face à la vie vous aurez un Ami, un Modèle et un But : JÉSUS-CHRIST.
« Il n'y a pas, sous le ciel, d'autre nom donné aux hommes, par lequel il nous faille être sauvés ». (Actes 4.12)
Le recevoir et L'aimer, oui, c'est cela vivre, et s'épanouir !
Que cette part soit la vôtre.