Faire le point pour retrouver sa route.
Constater qu’on est dans le désert c’est le premier point.
Traverser le désert ou revenir au point de départ ?
Le désert est une anémie spirituelle. Il y a anorexie, plus envie de manger.
Un malade ne fait pas de gros repas. Il prend de petites doses. Vous avez pu tomber malade par indigestion spirituelle, par surmenage spirituel.
Des réveils se sont arrêtés par surmenage spirituel, trop de réunions, trop de rentrées tardives, la fatigue physique est venue et la fatigue spirituelle a suivi.
Le désert spirituel peut se produire même quand on aime Dieu de tout son cœur, même quand on le sert...
On ne rend pas toujours service à Dieu quand on agit en manquant de sagesse. On roule très fort quelque temps puis on se retrouve au bord de la route, en panne.
Pendant ce temps celui qui roulait plus lentement mais plus sûrement nous rattrape, nous double et continue son chemin et le travail de Dieu se fait sans interruption.
Vous êtes donc tombés malades.
Parmi les causes de cette maladie, on retrouve les mêmes possibilités que pour la maladie physique :
– Dieu vous fait passer pour un temps dans le désert
– Le diable veut vous faire tomber
– Vous vous êtes mis vous mêmes dans le désert par votre manque de sagesse. (le glouton qui devient malade de l’estomac).
Quand on constate qu’on s’est perdu on s’arrête, on ne continue pas à marcher, on s’épuiserait en vain. On regarde le soleil, on regarde l’étoile du Berger qui porte bien son nom. On cherche à retrouver la direction. Quand on l’a trouvé on doit l’emprunter.
Ils apparaissent en abondance au milieu de la végétation qui surgit après la pluie.
Les déplacements de criquets s’effectuent très haut dans le ciel. Là, il y a des vents dominants, la vitesse des vents est supérieure à celle des insectes. Aussi, peu importe la direction dans laquelle les criquets paraissent vouloir aller, car ils seront inévitablement emportés vers des zones de basse pression où la pluie est tombée ou va le faire.
L’urgence est de retrouver le contact Divin. Nous sommes débranchés de Dieu et nous mourrons.
Michée 7.7 Pour moi, je regarderai vers l’Éternel, Je mettrai mon espérance dans le Dieu de mon salut ; Mon Dieu m’exaucera.
Il faut prier très courtement mais avec grande vérité. "Je n’ai pas envie de prier, ce n’est pas normal, je t’appelle au secours."
Il faut être vrai.
Psaumes 145.18 Le SEIGNEUR est proche de tous ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent vraiment.
Le diable vous souffle que c’est inutile et que vous n’y comprenez rien.
Le diable vous souffle : tu la connais, ça ne sert à rien.
Vos pensées vont tout de suite ailleurs. Vous faites un gros effort intellectuel mais votre cœur n’y est pas. Vous essayez par devoir religieux mais vous ne comprenez rien à ce que vous lisez.
Vous avez besoin de quelque chose de pratique. Ne commencez pas à lire au hasard !
Lisez peu. C’est quand on est en forme qu’on peut beaucoup lire.
Un malade ne fait pas des festins, il en est incapable, il n’a pas envie de manger, il n’a pas la possibilité de digérer.
Prenez le livre des Proverbes. Il y a trente et un proverbes, un pour chaque jour.
Si vous êtes le 4 du mois, commencez à lire le proverbe 4. Si vous êtes le 12, commencez à lire le proverbe 12.
Vous n’êtes pas obligé de lire tout le proverbe, cela va dépendre de vous.
Vous êtes en train de prendre un peu de nourriture spirituelle et cette nourriture est vie.