Galates 5.12 Puissent-ils être retranchés, ceux qui mettent le trouble parmi vous !
NBS 12 Qu’ils aillent donc jusqu’à se mutiler
SEG21 12 Puissent-ils même se castrer
Galates 5.13 Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair ;
C’est cette suite qualifiée d’œuvres de la chair que nous trouvons en Galates 5.19-21 et Paul donc profondément choqué par toute cette zizanie leur décrit la nouvelle vie qui devrait être la leur.
Ce qui est arrivé aux Galates, convertis à l’évangile, constitués en Église florissante, peut arriver à n’importe quelle Église si elle ne veille pas.
Sous couvert de sainteté, bien des communautés, on réintroduit ou voulu imposer des réminiscences de la loi, des préceptes de l’ancien testament ou des obligations fabriquées de toute pièce.
Pour certains, habitués aux abstinences, aux privations, aux œuvres méritoires cela peut sembler un peu facile d’avoir accès au plan de Dieu sur la seule base de la foi.
Cela peut nous arriver.
Les judaïsants y voyaient même quelque injustice
Eux, les païens, arrivent et bénéficient de la grâce par la foi en Jésus-Christ alors que nous, nous observons, rites, fêtes, abstinences etc. C’est trop beau pour eux.
On peut comparer :
Matthieu 20.8-15 Quand le soir fut venu, le maître de la vigne dit à son intendant : Appelle les ouvriers, et paie-leur le salaire, en allant des derniers aux premiers.
9 Ceux de la onzième heure vinrent, et reçurent chacun un denier.
10 Les premiers vinrent ensuite, croyant recevoir davantage ; mais ils reçurent aussi chacun un denier.
11 En le recevant, ils murmurèrent contre le maître de la maison,
12 et dirent : Ces derniers n’ont travaillé qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons supporté la fatigue du jour et la chaleur.
13 Il répondit à l’un d’eux : Mon ami, je ne te fais pas tort ; n’es-tu pas convenu avec moi d’un denier ?
14 Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi.
15 Ne m’est-il pas permis de faire de mon bien ce que je veux ? Ou vois-tu de mauvais œil que je sois bon ?
Luc 15.29 Mais il répondit à son père : Voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis.
30 Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c’est pour lui que tu as tué le veau gras !
31 Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi ;
32 mais il fallait bien s’égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu’il est revenu à la vie, parce qu’il était perdu et qu’il est retrouvé.
Matthieu 21.28-31 Que vous en semble ? Un homme avait deux fils ; et, s’adressant au premier, il dit : Mon enfant, va travailler aujourd’hui dans ma vigne.
29 Il répondit: Je ne veux pas. Ensuite, il se repentit, et il alla.
30 S’adressant à l’autre, il dit la même chose. Et ce fils répondit : Je veux bien, seigneur. Et il n’alla pas.
31 Lequel des deux a fait la volonté du père ? Ils répondirent : Le premier. Et Jésus leur dit : Je vous le dis en vérité, les publicains et les prostituées vous devanceront dans le royaume de Dieu.
Alors ne sommes nous pas quelquefois comme les judaïsants, comme ceux qui voudraient remettre un joug là où Jésus l’a enlevé ?