Moïse âgé de 80 ans, prit sa femme et ses deux fils, les fit monter sur des ânes, et quitta Madian. Il traversa le sud du Sinaï, qu’il connaissait bien, pour aller en Égypte par le chemin du Mont Horeb.

Ce n’était pas une « promenade de santé ». Mais Moïse, qui connaissait bien cette région puisqu’il y avait gardé les troupeaux depuis longtemps, savait que L’ÉTERNEL DIEU était avec lui.

C’était un trajet de plusieurs centaines de kilomètres à travers le désert, et tous ses dangers que Moïse avait appris à combattre.

Pourtant, Moïse fut atteint, pendant une nuit, d’un mal qui mit sa vie en danger. La Bible ne nous dit pas de quel mal il fut atteint, mais ce fut sans doute d’une extrême gravité puisque L’ÉTERNEL voulut le faire mourir. Sa femme, Séphora, en discerna la cause : un de ses fils n’était pas circoncis. Et ceci aurait sans doute été un mauvais témoignage de la part d’un descendant d’Abraham, envoyé par DIEU, qu’un de ses fils ne soit pas marqué du « sceau » obligatoire ordonné par DIEU à tous les descendants d’Abraham.

Ainsi Moïse, descendant d’Abraham, aurait désobéi à l’ordre de DIEU, en négligeant ce signe de l’alliance ? Bien que nous ne sachions pas de quel fils il s’agissait, nous supposons que Guerschom, fils aîné de Moïse, avait déjà été circoncis, parce que Moïse était arrivé en Madian comme un prince, et qu’il l’aurait imposé au sein de sa nouvelle tribu d’accueil en pays étranger.

Mais le cadet Éliezer (signification DIEU est un secours), né plus tard, n’aurait pas été circoncis à cause de l’opposition apparente de Séphora qui n’était pas une fille d’Israël mais qui avait des « racines » madianites. Elle accusa d’ailleurs Moïse d’être un époux de sang.

Le fils aîné de Moïse, Guerschom, devait avoir un âge très avancé lorsqu’il descendit en Égypte avec ses parents, car il était né au début de l’union de Moïse et de Séphora, soit bien longtemps avant que le Pharaon, qui recherchait Moïse, ne soit décédé. Son frère cadet, Éliezer, devait être beaucoup plus jeune, et Moïse, « fondu » petit à petit dans le contexte madianite, aurait pu se laisser entraîner aux coutumes de cette tribu dans laquelle il vivait depuis 40 années.

Séphora procéda elle-même à l’opération de la circoncision sur son fils, avec une pierre tranchante, pour sauver son mari. Car elle lui dit :

« Tu es pour moi un époux de sang. Oui, tu m’es uni par le sang, grâce à la circoncision »

Ce qui prouve que Séphora n’était pas favorable à la circoncision, mais que L’ÉTERNEL DIEU remettait les choses en ordre en l’obligeant à se conformer aux ordres qu’IL avait donnés à Abraham et à tous ses descendants. Moïse avait été incapable de le faire en Madian, et il était sans doute encore incapable de le faire physiquement à cause du mal très grave dont il fut atteint pendant cette nuit-là. Mais ce que DIEU veut et ordonne à ses enfants, dans son alliance, doit toujours s’accomplir. Et le témoignage que Moïse aura à donner, ainsi que son épouse et leurs enfants, devant le peuple d’Israël, sera ainsi consolidé.

Et L’ÉTERNEL laissa Moïse en paix.

L’ÉTERNEL était avec Moïse en permanence. IL le lui avait signifié au travers de sa verge qui était devenu divine, et par laquelle IL effectuait des prodiges. L’ÉTERNEL envoya Aaron à la rencontre de Moïse, comme IL le lui avait annoncé, et ils se rencontrèrent à la montagne de DIEU, au Mont Horeb, pour se rendre ensuite, ensemble, en Égypte.

Voilà encore une confirmation de la précision de DIEU : pas besoin d’adresse, pas besoin de courriers, pas besoin de cartes, pas besoin de GPS, pas besoin de montres, pas besoin de photos, même lorsque l’on ne s’est pas vu depuis plus de 40 ans, que les visages ont changé, et qu’Aaron n’était jamais venu au Mont Horeb.

L’ÉTERNEL DIEU s’occupe de tout, et toujours, à la perfection.

Arrivés en Égypte, Moïse et Aaron rassemblèrent tous les anciens d’Israël. Ce qui prouve déjà le grand respect qu’ils avaient envers Aaron dont le témoignage devait être reconnu unanimement. Aaron traduisit toutes les paroles que DIEU avait adressées à Moïse, et il opéra des prodiges aux yeux du peuple (sans doute avec la verge de Moïse), pour confirmer que tout venait de DIEU. Ceci prouve aussi que Moïse s’exprimait difficilement en hébreu, par le fait qu’Aaron traduisait, mais aussi parce qu’il avait vécu uniquement à la cour de Pharaon pendant 40 ans, et 40 ans avec les madianites ou seul avec ses troupeaux.

À ce moment-là, le peuple crût et se prosterna devant L’ÉTERNEL.

Ces retrouvailles se passèrent à Tsoan (Sân ou Sô’an : Tanis).

Moïse et Aaron se rendirent auprès de Pharaon pour la première fois, pour obtenir l’autorisation de laisser aller les Hébreux dans le désert, à 3 jours de marche, pour célébrer un culte à L’ÉTERNEL qui leur était apparu. Ce que refusa catégoriquement le Pharaon !

C’était compréhensible dans la mesure où le Pharaon avait besoin d’eux pour tous les grands travaux, et la crainte qu’il avait d’eux si ces Hébreux se dégageaient de son autorité pour s’associer à des peuples envahisseurs guerriers qui campaient aux portes de l’Égypte. Même pour une absence de 3 jours, passés dans le désert, Pharaon ne pouvait accepter un « congé » à ce peuple d’esclaves aussi nombreux.

Au contraire, Pharaon redoubla d’agressivité envers les Hébreux. Il ordonna à ses officiers surveillants égyptiens, et aux commissaires hébreux, de leur imposer des travaux encore plus pénibles : on ne leur donnerait plus, dorénavant, la paille hachée nécessaire au renfort obligatoire des briques : ils devront maintenant la ramasser et l’approvisionner eux-mêmes. En plus de cela, la production de briques restera inchangée, tous ceci afin qu’ils soient en surcharge de travail et qu’ils ne pensent plus à partir pour célébrer L’ÉTERNEL DIEU dans le désert.

Les officiers surveillants égyptiens, et les commissaires des Hébreux, vinrent annoncer les ordres de Pharaon au peuple, qui se répandit dans tout le pays (Delta du Nil) pour trouver la paille nécessaire. Les Hébreux étaient obligés de chercher la paille et de la hacher sous la contrainte, pour pouvoir fabriquer la même quantité de briques qu’auparavant.

Ces indices bibliques prouvent que les briques étaient encore séchées au soleil, du fait qu’elles contenaient de la paille ou du chaume.

Pour la fabrication des briques, la paille et le chaume sont considérés comme synonymes parce qu’ils concernent les tiges de blé, ou d’orge, ou d’avoine, ou de seigle, ou de maïs, qui étaient récupérées après les moissons. Ce pouvait être aussi des tiges de roseaux qui étaient coupées le long du Nil ou dans les marécages. Toute cette paille devait être coupée, hachée et mélangée à l’argile, pour éviter que les briques séchées ne se brisent. Apparemment, la paille était approvisionnée auparavant par les égyptiens.

Sur l’ordre de Pharaon, l’approvisionnement sera, à présent, effectué par les Hébreux eux-mêmes, dans tout le pays d’Egypte (Delta du Nil), et sans changer la production des briques.

Les officiers surveillants égyptiens harcelèrent les Hébreux avec tyrannie. En plus de cette tyrannie, les commissaires hébreux furent battus (ou fouettés), malgré le fait qu’ils aient été désignés par les officiers de Pharaon.

Les commissaires des Hébreux vinrent se plaindre auprès de Pharaon au sujet de ce qu’il avait imposé aux Hébreux, en exigeant la même production de briques tout en allant chercher eux-mêmes la paille. Les commissaires des Hébreux dirent à Pharaon qu’il était injuste qu’ils soient frappés par ses officiers, en plus de rendre responsables les Hébreux.

Pharaon traita les commissaires de paresseux et de désœuvrés !

« Vous êtes des gens désœuvrés, oui, désœuvrés ! C’est pour cela que vous dites : allons sacrifier à l’Eternel. »

« Et maintenant, allez au travail ! »

Les commissaires des Hébreux vinrent se plaindre à Moïse et Aaron, à cause du déchaînement de méchanceté du Pharaon envers le peuple d’Israël, malgré leur intervention.

Moïse, découragé, vint même accuser L’ÉTERNEL d’avoir rendu misérable le peuple des Hébreux, à cause de son intervention auprès de Pharaon. Et il ajouta même :

« Pourquoi m’as-tu envoyé »

« Depuis que je suis allé vers Pharaon pour parler en ton nom, il fait du mal à ce peuple, et tu n’as point délivré ton peuple »

Moïse n’avait pas retenu ce que L’ÉTERNEL lui avait annoncé d’avance sur le Mont Horeb, à savoir qu’IL endurcirait le cœur de Pharaon, et qu’ainsi, il ne laisserait pas partir le peuple.

Alors, L’ÉTERNEL rassura Moïse en lui disant :

« C’est à présent que tu seras témoin de ce que je veux faire à Pharaon. Forcé par une main puissante, il les laissera partir ; d’une main puissante, lui-même les renverra du pays »

Puis, L’ÉTERNEL rassura encore Moïse en lui expliquant, à nouveau, qui IL EST, et tout ce qu’il voulait accomplir pour SON peuple conformément à la promesse qu’IL avait faite à ses pères.

DIEU expliqua à Moïse qu’IL était apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob comme le DIEU TOUT PUISSANT, mais jamais comme L’ÉTERNEL (YAHVÉ), qui est son nom.

Cette révélation était rassurante pour Moïse et aurait dû l’être pour le peuple des Hébreux : elle devait les fortifier, car L’ÉTERNEL DIEU entendait toujours leurs gémissements dans l’esclavage.

Mais l’angoisse, et la dure servitude qui s’amplifiait, empêchaient les Hébreux d’écouter Moïse, qui leur rapportait tous ces encouragements de la part de L’ÉTERNEL.

L’ÉTERNEL exhorta encore plusieurs fois Moïse à rencontrer Pharaon en lui disant :

« Va, parle à Pharaon, roi d’Égypte, pour qu’il laisse aller les enfants d’Israël hors de son pays »

« Dis à Pharaon, roi d’Egypte, tout ce que je te dis »

Mais Moïse, toujours sceptique, donna encore le prétexte de ses difficultés de langage :

« Voici, les enfants d’Israël ne m’ont pas écouté ; comment Pharaon m’écouterait-il, moi qui ai la parole embarrassée »

« Voici, j’ai la parole embarrassée, comment Pharaon m’écouterait-il ? »

Il est vrai que Moïse s’était déjà plaint de son handicap de langage. Nous avons déjà commenté ces « prétextes » de Moïse liés à ses difficultés de langage quand il serait face aux Hébreux. Mais ses nouvelles supplications de Moïse provenaient aussi du fait que DIEU lui demandait de s’adresser à nouveau au Pharaon qui, pourtant, venait de le rejeter avec détermination. Cet argument de Moïse était peut-être vrai, effectivement. Car la peur devait sans doute l’empêcher de parler correctement, comme toute personne terrorisée face à un ennemi qui a le pouvoir de lui ôter la vie.

Mais l’ÉTERNEL vint à bout de la peur de Moïse en lui disant :

« Regarde ! Je fais de toi un DIEU à l’égard de Pharaon et Aaron ton frère sera ton prophète »

Cette affirmation de L’ÉTERNEL s’accomplira, effectivement, car Moïse sera très considéré par les Égyptiens, lorsque Pharaon cédera.

Et l’ÉTERNEL annonça à Moïse qu’il allait encore endurcir le cœur de Pharaon pour l’éprouver jusqu’à ce qu’il s’incline, enfin, devant la gloire et la puissance de DIEU.

Sur l’ordre de L’ÉTERNEL, Moïse et Aaron, âgés respectivement de quatre-vingts et quatre-vingt-trois ans, se rendirent pour la seconde fois auprès de Pharaon, en sachant d’avance qu’il leur demanderait d’accomplir un miracle. La vieillesse des serviteurs de DIEU n’est pas un obstacle pour la mission qu’IL leur confie.

Comme l’avait prédit L’ÉTERNEL DIEU, Pharaon demanda à Moïse et Aaron de faire un miracle devant lui et ses serviteurs, sans doute pour se moquer d’eux. Sur l’ordre de Moïse, Aaron jeta sa verge devant Pharaon et elle devint un serpent. Pharaon appela aussitôt ses magiciens et enchanteurs prêts à intervenir. Ces magiciens, Jannès et Jambrès, en firent autant par leurs enchantements. Mais la verge d’Aaron engloutit celles des magiciens : ce qui prouve les limites de Satan et ses serviteurs, face à la puissance de DIEU.

Voyant son impuissance, Pharaon endurcit son cœur orgueilleux.

Alors, c’est par dix plaies successives, terribles, et d’une incidence progressive, au travers des prodiges de Moïse et Aaron, que DIEU obligea Pharaon à céder.

Car L’ÉTERNEL DIEU voulait accomplir la promesse qu’il avait faite à Abraham, et à tous ses descendants, de leur donner le pays de Canaan, comme une possession perpétuelle.

Sur l’ordre de L’ÉTERNEL, Moïse fit frapper les eaux du Nil par Aaron, avec sa verge, en présence de Pharaon. Les eaux du fleuve furent changées en sang. Certains contemporains pensent que cela signifie « couleur de sang ». Mais le fait que les eaux du Nil furent changées en sang mais aussi dans les rivières, les étangs, les réservoirs et même dans les vases, prouve que L’ÉTERNEL en avait bien le pouvoir. Tous les poissons du Nil périrent et les égyptiens ne pouvaient plus boire les eaux du fleuve qui étaient contaminées. Mais comme les magiciens égyptiens en firent autant par leurs enchantements, Pharaon persista dans son refus de laisser partir le peuple des Hébreux, malgré le fait que les égyptiens soient obligés de creuser autour du fleuve pour trouver de l’eau à boire. La plaie dura sept jours jusqu’à ce que les eaux infectées fassent sortir…

Sur l’ordre de L’ÉTERNEL, Moïse fit diriger sa verge, par Aaron, sur les rivières, les canaux, les ruisseaux et les étangs de l’Égypte. Et les grenouilles montèrent et envahirent tout le pays. Mais les magiciens égyptiens en firent autant. Face à cette infection, Pharaon demanda à Moïse et à Aaron de prier L’ÉTERNEL pour qu’IL éloigne ce fléau de l’Égypte, et dans ces conditions, il laisserait partir les Hébreux pour qu’ils offrent des sacrifices à L’ÉTERNEL. C’était bien la première fois que Pharaon reconnaissait sa faiblesse, en apparence, et l’existence de L’ÉTERNEL DIEU plus puissant que lui.

Moïse implora L’ÉTERNEL au sujet des grenouilles, et IL l’exhaussa. Toutes les grenouilles périrent et furent entassées en amas qui provoquèrent une infection dans tout le pays.

Voyant que le fléau était vaincu, Pharaon endurcit son cœur, et refusa à nouveau de laisser partir les Hébreux jusqu’à…

Sur l’ordre de L’ÉTERNEL, Moïse fit étendre sa verge, par Aaron, et il frappa la poussière de la terre. La poussière fut changée en poux (ou moustiques) qui se propagèrent sur tous les hommes et les animaux dans toute l’Égypte. Mais les magiciens égyptiens ne purent pas en faire autant par leurs enchantements. Et face à leur impuissance, ils avouèrent enfin, à Pharaon, que c’était le doigt de DIEU ! Mais Pharaon, obstiné, endurcit encore son cœur, et refusa à nouveau de laisser partir les Hébreux, comme L’ÉTERNEL l’avait prédit à Moïse et Aaron, jusqu’à…

Sur l’ordre de L’ÉTERNEL, Moïse annonça à Pharaon que s’il ne laissait pas partir les Hébreux, L’ÉTERNEL enverrait des mouches (ou taons) venimeuses sur toute l’Égypte, excepté sur le pays de Gosen où habitait le peuple des Hébreux, afin que Pharaon comprenne que L’ÉTERNEL habitait au milieu de son peuple, dans cette région. L’ÉTERNEL fit ainsi, et l’Égypte fut dévastée par les mouches venimeuses, excepté dans le pays de Gosen.

Face à ce terrible fléau, Pharaon convoqua d’urgence Moïse et Aaron et leur accorda l’autorisation d’offrir des sacrifices d’animaux à DIEU, mais seulement en Égypte. Moïse refusa cette autorisation, du fait que si les Hébreux offraient ces sacrifices d’animaux à L’ÉTERNEL, devant les égyptiens, ils risquaient d’être lapidés.

Mais pour quelle raison les Hébreux risquaient-ils d’être lapidés ?

En réalité les égyptiens vénéraient de nombreux animaux sacrés comme le taureau, la vache, etc. Les sacrifices de ces animaux auraient été une abomination pour les égyptiens, et auraient provoqué des émeutes et des persécutions contre les Hébreux. Alors, Pharaon donna l’autorisation aux Hébreux d’offrir leur sacrifice dans le désert. Toutefois, il le leur permit sans qu’ils ne s’éloignent de l’Égypte, afin de récupérer « sa main d’œuvre ». Il demanda aussi à Moïse et Aaron d’intercéder pour lui à L’ÉTERNEL !

Pharaon aurait-il donc, enfin, reconnu la puissance de DIEU ?

Après que Moïse eut intercédé pour Pharaon, L’ÉTERNEL fit ce qu’il lui avait demandé, et les mouches s’éloignèrent des égyptiens.

Mais Pharaon endurcit à nouveau son cœur, et il ne laissa pas partir le peuple des Hébreux jusqu’à…

Sur l’ordre de L’ÉTERNEL, Moïse annonça à Pharaon que s’il ne laissait pas partir les Hébreux, L’ÉTERNEL ferait mourir tous les animaux tels que les chevaux, les ânes, les chameaux, ainsi que le gros et le menu bétail qui vivaient dans les champs de toute l’Égypte, excepté ce qui appartenait au peuple des Hébreux. L’ÉTERNEL fit ainsi. Dès le lendemain, tous les troupeaux des égyptiens périrent de la peste, mais pas un seul animal des troupeaux des Hébreux ne mourut. Pharaon s’informa de cette différence. Malgré cela, Pharaon endurcit à nouveau son cœur, et il ne laissa pas partir le peuple des Hébreux jusqu’à…

Sur l’ordre de L’ÉTERNEL, Moïse et Aaron prirent de la cendre (ou suie) de fournaise. Moïse la lança en l’air, en présence de Pharaon, et elle devint une éruption d’ulcères avec pustules qui se développa sur les hommes et sur les animaux qui étaient en étables du fait que ceux qui vivaient dans les champs étaient déjà morts. Les magiciens égyptiens en furent frappés également, et ils ne purent lutter contre. Les Hébreux en furent sans doute exemptés comme Moïse et Aaron, et même aussi le Pharaon en personne ! Mais L’ÉTERNEL endurcit à nouveau son cœur, comme IL l’avait annoncé à Moïse. Et Pharaon ne laissa pas partir le peuple des Hébreux jusqu’à…

L’ÉTERNEL envoya à nouveau Moïse vers Pharaon de bon matin pour lui dire : « Laisse aller mon peuple, afin qu’il me serve. Car, cette fois je vais envoyer toutes mes plaies contre ton cœur, contre tes serviteurs et contre ton peuple, afin que tu saches que nul n’est semblable à moi »

Moïse lui dit, au nom de L’ÉTERNEL, que s’IL avait étendu Sa main sur lui et qu’IL l’eût frappé de mortalité, lui et son peuple, il aurait disparu de la terre. Mais pour lui montrer Sa puissance et la gloire de Son nom, L’ÉTERNEL l’avait laissé vivre.

Moïse annonça à Pharaon la résolution de L’ÉTERNEL, s’il persistait à ne pas laisser partir le peuple de DIEU : dès le lendemain, L’ÉTERNEL fera pleuvoir une grêle forte et lourde comme il n’y en a jamais eût de pareil sur l’Égypte. Les serviteurs de Pharaon, qui craignirent l’avertissement de L’ÉTERNEL, mirent leurs familles, leurs serviteurs et leur bétail à l’abri dans leurs maisons.

Les incrédules ne tinrent pas compte de la parole de L’ÉTERNEL.

Et sur l’ordre de L’ÉTERNEL, Moïse étendit sa main vers le ciel. L’ÉTERNEL produisit un déluge de grêle, de tonnerre et de foudre qui tourbillonnait et s’étendait sur le sol de toute l’Égypte. La grêle frappa tout ce qui était resté dans les champs, depuis les hommes jusqu’aux animaux, ainsi que toutes les cultures et les arbres. Seule la province de Gosen, où habitaient les Hébreux, fut épargnée.

Face à ce cataclysme, Pharaon fit venir Moïse et Aaron pour leur dire que cette fois, il avait péché, que L’ÉTERNEL était juste, contrairement à lui le Pharaon d’Égypte et son peuple.

Pharaon demanda aussi à Moïse et Aaron d’intercéder pour lui à L’ÉTERNEL, afin qu’il mette un terme à ce tonnerre et cette grêle. Dans ces conditions, il laisserait partir le peuple des Hébreux, sans attendre. Aurait-il donc, enfin, reconnu la puissance de DIEU ?

Moïse dit à Pharaon qu’il ne croyait absolument pas à sa promesse, parce qu’il refusait, encore, de craindre L’ÉTERNEL.

Les conseillers de Pharaon savaient, aussi, que si le lin en floraison et l’orge en épis (abiyb) (mois de mars) avaient été détruits, le froment et l’épeautre n’avaient pas été touchés parce que ces derniers n’étaient pas encore sortis de terre du fait qu’ils sont plus tardifs. Dans ces conditions, sur l’avis de ses conseillers, Pharaon savait que si le cataclysme cessait immédiatement, ces futures denrées alimentaires essentielles pour les hommes et le bétail, seraient sauvées. Mais, L’ÉTERNEL le savait aussi en prévision de la sortie de Son peuple…

Après que Moïse eut intercédé pour Pharaon, L’ÉTERNEL fit ce qu’il LUI avait demandé, et le cataclysme cessa. Mais Pharaon endurcit à nouveau son cœur, car les récoltes tardives étaient sauvées. Et il ne laissa pas partir les Hébreux jusqu’à ce que le blé et l’épeautre sortent de terre, et par conséquent les sauterelles…

L’ÉTERNEL exhorta Moïse en lui rappelant que s’IL avait autant endurcit le cœur de Pharaon et de ses serviteurs, c’était afin d’opérer tous SES prodiges, et que Moïse les raconte à ses descendants, afin qu’ils reconnaissent qu’IL EST L’ÉTERNEL.

Alors, Moïse fortifié et rempli de zèle, haussa le ton devant Pharaon, au nom de L’ÉTERNEL :

« Jusqu’à quand refuseras-tu de t’humilier devant moi ? »

« Laisse aller mon peuple, afin qu’il me serve »

« Si tu refuses de laisser aller mon peuple, voici, je ferai venir demain des sauterelles dans toutes l’étendue du pays »

Dès que Moïse quitta Pharaon, ses serviteurs lui conseillèrent de laisser partir ce peuple pour qu’il serve L’ÉTERNEL, à cause du piège que leur tendait une nouvelle fois Moïse, et de l’état de ruine dans lequel était tombé l’Égypte. Alors, Moïse et Aaron furent appelés par Pharaon qui leur demanda qui étaient les personnes qui partiraient rendre un culte à L’ÉTERNEL, dans le désert.

Mais quand Moïse lui annonça que les Hébreux partiraient avec toutes leurs familles et tout leur bétail, Pharaon répondit avec ironie que les Hébreux pouvaient compter sur le secours de DIEU aussi sûrement que sur le sien ! Puis, il se déchaîna de colère et n’autorisa qu’aux hommes de partir, sans leurs familles, ni leurs troupeaux. Moïse et Aron furent chassés de devant Pharaon. Alors, sur l’ordre de L’ÉTERNEL, Moïse étendit sa main sur l’Égypte.

L’ÉTERNEL fit souffler un vent d’orient un jour et une nuit. Et au matin, le vent avait apporté des sauterelles qui se posèrent sur tout le pays d’Égypte. Les sauterelles étaient si nombreuses, que lorsqu’elles volaient, la terre était dans l’obscurité. Elles dévorèrent toute l’herbe, la culture et tous les fruits des arbres que la grêle avait laissés.

Face à cette nouvelle plaie, Pharaon fit venir Moïse et Aaron pour leur dire que cette fois, il avait encore péché contre L’ÉTERNEL et contre eux ! Pharaon demanda aussi à Moïse et Aaron de prier L’ÉTERNEL leur DIEU, pour lui, afin qu’il mette un terme à cette plaie mortelle. Pharaon aurait-il donc, enfin, reconnu la puissance de DIEU ? N’était-ce pas de la ruse plutôt que de la repentance ?

Moïse pria L’ÉTERNEL au sujet des sauterelles, et IL l’exhaussa. IL fit souffler un vent d’occident très fort qui les emporta et les précipita dans la mer rouge.

L’ÉTERNEL endurcit encore le cœur de Pharaon qui refusa, à nouveau, de laisser partir les Hébreux jusqu’à…

Sur l’ordre de L’ÉTERNEL, Moïse étendit sa main vers le ciel, et il y eut d’épaisses ténèbres sur tout le pays d’Égypte, pendant 3 jours. Les ténèbres étaient si épaisses que l’on ne pouvait plus se voir l’un et l’autre, et personne ne sortit pendant 3 jours. Par contre tous les enfants d’Israël avaient de la lumière dans leur demeure, où qu’elles soient.

Moïse et Aaron furent appelés, à nouveau, par Pharaon qui leur donna l’autorisation, et à leur peuple, d’aller servir L’ÉTERNEL, mais à la condition qu’ils laissent leurs troupeaux en Égypte pendant leur absence. Si Pharaon savait que les Hébreux avaient besoin d’animaux pour les sacrifices, il savait aussi que s’ils partaient dans le désert sans leurs troupeaux, ils seraient obligés de revenir très rapidement en Égypte à cause de la faim et la soif. C’est la raison pour laquelle il les autorisait à partir uniquement avec leurs enfants. Et Pharaon n’avait pas l’intention de voir mourir les Hébreux dans le désert, parce qu’il avait besoin d’eux comme esclaves. Mais il savait aussi que sans nourriture pour un peuple aussi nombreux dans le désert, les Hébreux préféreront revenir en Égypte comme esclaves, plutôt que de mourir de faim dans le désert.

En plus de cela, les troupeaux des Hébreux étaient considérables, et Pharaon n’aurait pas été mécontent de les récupérer pour lui et pour les égyptiens. Ces troupeaux auraient été, aussi, un gage d’échange pour que les Hébreux aient seulement le droit de revenir en Égypte comme esclaves, contre la valeur de leur bétail qui appartiendrait ainsi aux égyptiens.

Moïse avait bien compris la ruse de Pharaon pour avoir toujours le peuple des Hébreux à sa disposition. Bien entendu, Moïse refusa l’offre de Pharaon en lui précisant, subtilement, que le choix des animaux pour les sacrifices ne serait décidé que sur place, dans le désert. Par conséquent, aucun animal ne devait rester en Égypte.

Alors L’ÉTERNEL endurcit encore d’avantage le cœur de Pharaon qui chassa Moïse, en le menaçant de mort, s’il essayait à nouveau de le rencontrer.

Mais qui était donc ce Pharaon aussi cruel et prétentieux, pour agir de la sorte ?

Après un règne de 53 ans, dont 30 années après la mort d’Hatchepsout, Thoutmôsis III mourut très âgé.

Son fils, Amenhotep II (51), fils de sa seconde épouse Méritré-Hatchepsout (44), lui succéda après 2 ou 3 années de règne commun avec son père. Pourtant, il n’était pas le fils aîné de son père Thoutmôsis III. En effet, l’aîné avait été Aménémès (50), fils de Satiâh première épouse de Thoutmôsis III.

Aménémès, fils de Thoutmôsis III, mourut très jeune, peu de temps après la disparition de la reine Hatchepsout.

« Longtemps après, le roi d’Egypte mourut, et les enfants d’Israël gémissaient encore sous la servitude, et poussaient des cris. Ces cris, que leur arrachait la servitude, montèrent jusqu’à DIEU »

« L’ÉTERNEL dit à Moïse, en Madian : va, retourne en Égypte, car tous ceux qui en voulaient à ta vie sont morts »

Amenhotep II naquit et grandit à Memphis, au lieu de Thèbes qui était la capitale traditionnelle.

Memphis était un port, et sa position stratégique à l’entrée du delta du Nil lui permit de devenir le point d’accès à l’Égypte pour le commerce des marchandises venant de Byblos et de la Palestine. La cité de Memphis atteignit son apogée à cette époque.

A Memphis, Amenhotep II reçu une éducation très poussée. Jeune, il supervisait déjà les livraisons de bois envoyé à l’arsenal de Memphis. Avant d’être couronné, il était déjà chef de l’armée pendant lesquelles il vanta ses qualités athlétiques exceptionnelles.

Il est vrai qu’Amenhotep II était un homme très physique, de grande taille, et doué d’une force exceptionnelle. Ses exploits sportifs en course, à l’aviron, au dressage équestre avec des chars, et au tir à l’arc sont rapportés par beaucoup de documents (voir une scène gravée sur une paroi). Amenhotep II, très orgueilleux, prétendait avoir été en mesure de tirer une flèche dans une cible de cuivre très épaisse (une palme).

Amenhotep II fut fait grand-prêtre de Sem pour la Basse-Égypte.

Dans ces conditions d’orgueil, Amenhotep II hérita du trône de l’Égypte à l’âge de 18 ans.

Pendant son règne, Amenhotep II continua à maintenir l’intégrité de l’empire égyptien par une politique d’une extrême fermeté. Il fut un Pharaon guerrier et d’une grande cruauté, semant la terreur partout où il passait. Il effectua plusieurs campagnes au Proche Orient pour maintenir les conquêtes de son père, notamment contre le Mitanni. Ses exploits militaires sont souvent relatés avec exagération : lors d’une campagne en Palestine, Amenhotep II fit prisonnier, de lui-même, 26 soldats d’élite conducteurs de chars. Un scribe rapporte les exploits de son roi en disant :

« Sa Majesté étant pareille à un taureau puissant ».

Une stèle à Memphis indique qu’au cours d’une campagne en Palestine, Amenhotep II fit près de 90000 prisonniers avec des biens innombrables et tout le bétail leur appartenant représentait des troupeaux sans fin.

La richesse de l’Égypte, pendant son règne, est due en grande partie aux tributs réguliers versés par les pays vassaux. Ceux-ci fournissaient, aussi, de nombreux prisonniers qui constituaient une importante main d’œuvre employée dans les champs et les constructions.

Rekhmirê, vizir de la seconde partie du règne de Thoutmôsis III et de la première d’Amenhotep II, donna de précieux renseignements sur sa fonction de vizir, par des illustrations trouvées dans sa tombe. On y trouve, notamment, une scène représentant des Sémites (les Apirous), en compagnie d'autres ouvriers égyptiens, en train de fabriquer des briques et de construire un mur.

« Vous ne fournirez plus, désormais, de la paille au peuple pour la préparation des briques comme précédemment »

« Du reste, la quantité de briques qu’ils faisaient précédemment, imposez-la leur encore, n’en rabattez rien »

« Faites des briques ! »

« Et maintenant, allez au travail ! La paille ne vous sera point donnée et vous fournirez la même quantité de briques »

« Vous ne fournirez pas moins de briques que précédemment, jour par jour »

« …et les enfants d’Israël gémissaient encore sous la servitude, et poussaient des cris. Ces cris, que leur arrachait la servitude, montèrent jusqu’à DIEU »

« Pourquoi, Moïse et Aaron, débauchez-vous le peuple de ses travaux ? Allez à vos affaires ! »

« Vraiment cette population est nombreuse à présent dans le pays, et vous leur feriez interrompre leur corvée ? »

« Qu’il y ait donc surcharge de travail pour eux, et qu’ils y soient astreints »

« On frappa les surveillants des enfants d’Israël »

« Vous êtes des gens désœuvrés, oui, désœuvrés ! C’est pour cela que vous dites : allons sacrifier à l’Eternel. »

Memphis était la ville dans laquelle Amenhotep II résidait entre ses campagnes.

Le Pharaon y résidait, parce que c’était un port stratégique, et non pas dans la région de Gosen. Malgré qu’ils furent très nombreux, les Hébreux devaient être regroupés dans le delta, même si certains d’entre eux s’étaient propagés au-delà de cette région, parce qu’ils étaient esclaves. Toutefois, sous l’autorité de Pharaon, certains Hébreux devaient servir comme esclaves jusqu’à Memphis. Beaucoup d’Hébreux devaient parcourir tout le delta, et peut-être au-delà, pour chercher du chaume.

Le Pharaon, quant à lui, habitait à proximité de l’eau, du fleuve, du Nil, à Memphis, lorsqu’il n’était pas en campagne militaire.

« Va trouver Pharaon le matin, comme il se dirigera vers les eaux ; tu te tiendras sur son passage, au bord du fleuve »

« Demain de bon matin, présente-toi devant Pharaon, car il se dirigera vers les eaux »

« …les maisons des Égyptiens seront envahis par eux, comme aussi la contrée où ils demeurent. Je distinguerai, en cette occurrence, la province de Gosen où réside mon peuple, en ce qu’il n’y aura point d’animaux malfaisants ; afin que tu saches que moi, l’Éternel, je suis au milieu de cette province »

« Et l’Éternel exécuta la chose le lendemain ; et tout le bétail des Égyptiens périt, et du bétail des Israélites il ne périt pas une bête. Pharaon fit vérifier, et de fait, pas un animal n’était mort du bétail des Israélites »

« La grêle frappa, dans tout le pays d’Égypte, tout ce qui était dans les champs, depuis l’homme jusqu’à la bête. La seule province de Gosen, où habitaient les enfants d’Israël, fut exempte de la grêle »

« Et le peuple se répandit par tout le pays d’Égypte, pour ramasser du chaume en guise de paille »

Après avoir subi la 9^ème plaie, qui était celle des ténèbres sur toute l’Égypte, L’ÉTERNEL endurcit à nouveau le cœur de Pharaon qui refusa encore de laisser partir le peuple d’Israël.

L’ÉTERNEL annonça à Moïse qu’il ferait encore venir une plaie sur Pharaon et l’Égypte, et que cette fois, non seulement il laisserait aller le peuple, mais il le chasserait !

L’ÉTERNEL conseilla à Moïse de parler au peuple pour que chaque Hébreu demande à son voisin des vases d’argent et des vases d’or, car il fera trouver grâce au peuple hébreu aux yeux des Égyptiens. Cet élément biblique prouve que les Hébreux habitaient à proximité des Égyptiens, et qu’ils ne masquaient pas leurs racines.

Moïse était maintenant très considéré en Égypte, autant par les serviteurs de Pharaon que par le peuple des Hébreux.

La voix de Moïse n’était plus « embarrassée », car la puissance du Saint-Esprit avait fait son effet sur lui pour la gloire de DIEU.

Moïse se sentait fort. Il n’était plus seul parce que L’ÉTERNEL marchait devant lui avec puissance.

L’ÉTERNEL annonça à Moïse de quelle nouvelle plaie seraient affligés Pharaon et tous les égyptiens.

« Vers le milieu de la nuit, je passerai au travers de l’Égypte ; et tous les premiers-nés mourront dans le pays d’Égypte, depuis le premier-né de Pharaon assis sur son trône, jusqu’au premier-né de la servante qui est derrière la meule, et jusqu’à tous les premiers-nés des animaux »

L’ÉTERNEL lui annonça aussi que chaque famille des Hébreux devra immoler un agneau sans défaut, âgé d’un an. Les Hébreux prendront son sang et peindront les deux poteaux et le linteau de la porte des maisons dans lesquelles ils mangeront l’agneau.

Cette même nuit, ils mangeront la chair de l’agneau rôti au feu. Ils la mangeront avec des pains sans levain et des herbes amères.

Quand les Israélites mangeront, ils auront la ceinture aux reins, les chaussures aux pieds et le bâton à la main. Ils mangeront à la hâte. Ce sera la Pâque de L’ÉTERNEL.

L’ÉTERNEL annonça à Moïse tout le programme de préparation et d’accomplissement de la Pâque :

● Le 10^ème jour du mois de Nisan (premier mois), ils prendront un agneau, ou un chevreau pour chaque famille, ou chaque maison en fonction du nombre de personnes pouvant s’y réunir. Ce sera un agneau ou un chevreau sans défaut, de sexe mâle et âgé d’un an.

● Du 10^ème au 14^ème jour, chaque maison devra garder cet agneau ou ce chevreau sélectionnés, en vie.

● Entre les deux soirs, soit entre le 14^ème jour au soir (coucher du soleil), et le commencement du le 15^ème jour (obscurité totale), l’agneau, ou le chevreau, sera immolé. Son sang sera badigeonné sur les poteaux et le linteau de la porte des maisons des Israélites.

● Pendant cette nuit-là, l’agneau ou le chevreau immolé sera entièrement rôti au feu et mangé avec des pains sans levain et des herbes amères, pendant la nuit. Au matin, il n’en restera rien. S’il y a des restes, ils seront brûlés au feu. Pendant qu’ils mangeront, cette nuit-là, les Israélites resteront debout, avec les reins déjà chargés, le bâton de marche à la main, prêts à partir.

L’ÉTERNEL révéla à Moïse que lorsqu’IL passera dans la nuit pour détruire tous les premiers-nés en Égypte, le sang sur les poteaux et les linteaux des portes des maisons des Hébreux LUI serviront de signe. Ainsi, L’ÉTERNEL passera au-dessus de celles-ci et il n’y aura aucune plaie chez les Hébreux, car ils seront épargnés.

Les Hébreux devront célébrer ce jour par une fête en l’honneur de L’ÉTERNEL DIEU. Ce sera une fête commémorative, comme une loi perpétuelle. Car en ce jour, L’ÉTERNEL les fera partir d’Égypte.

Quand les Israélites eurent entendu tous les ordres rapportées par Moïse, ils s’inclinèrent tous et se prosternèrent devant DIEU. Puis ils s’en allèrent et firent exactement ce que L’ÉTERNEL avait ordonné à Moïse et à Aaron.

Ainsi s’accomplissait la prophétie que L’ÉTERNEL avait annoncée en songe à Abraham, à savoir : quatre siècles de douleur, et d’esclavage. Mais la nation à laquelle ils avaient été asservis, était jugée par L’ÉTERNEL DIEU au travers de la Pâque.

Ainsi se terminait la période de l’exil de la tribu de Jacob et de ses descendants en Égypte, jusqu’à ce qu’elle soit devenue un peuple, un grand peuple : Le Peuple de DIEU

Mais L’ÉTERNEL DIEU voulait aussi que le peuple des Hébreux soit un peuple Saint, LUI obéissant de tout son cœur, pour l’accomplissement de sa promesse :

Un peuple Saint sur une terre Sainte.