En considérant la scène qui se déroule devant lui, l’Apôtre paraît être frappé comme d’une chose nouvelle et inattendue : c’est qu’il ne voit dans la cité céleste ni temple, ni soleil. Pour un juif qui était habitué à voir un temple, il y avait de quoi s’étonner de ne point en trouver ici. Pour un habitant de la terre, il faut qu’il voie la splendeur du soleil ; mais ici, vous ne voyez pas de soleil.
Cependant, ces deux lacunes qui existent seulement en apparence, seront comblées. Dieu lui-même et l’Agneau se substitueront au temple et au soleil. Le grand fondateur du temple deviendra lui-même le temple. Le grand créateur de la lumière, deviendra lui-même le soleil.
Considérons d’abord en elle-même cette lacune étrange, et voyons ensuite de quelle manière Dieu y a satisfait.
« Je ne vis point de temple en elle. » L’objet que nous nous serions attendu à rencontrer est précisément ce qui manque. Nous espérerions naturellement de trouver dans le ciel un temple plus parfait ou plus glorieux que celui de Salomon et que celui qui apparut à Ezéchiel. C’est donc une chose extraordinaire qu’il n’y ait pas de temple ! Et quelle en est la raison ? 1° Ce n’est pas que Dieu soit absent ou qu’il ait voulu se rendre inaccessible. Il est plus rapproché de nous que jamais ; sa présence est plus réelle et plus sensible, car la cité qui fait l’objet principal de la vision de l’Apôtre est pour Dieu, un lieu de prédilection. 2° Ce n’est pas que dans cette cité l’on ne puisse célébrer le service divin, ou rendre un culte d’adoration et de louange, suivant l’idée que nous associons à un temple. Le culte y est rendu sans interruption, la louange n’y est jamais muette, le service y est incessant. Tous les actes qui se rapportent spécialement à un temple, y sont en pleine et perpétuelle exécution. 3° Ce n’est pas que l’on ne puisse y être en communion avec Dieu ou avec Jésus-Christ. L’on pourrait dire que la communion y est à sa hauteur ; c’est la plus intime, la plus profonde et la plus complète que nous ayons jamais goûtée. 4° Ce n’est pas qu’il n’existe aucune sacrificature. Les saints sont sacrificateurs aussi bien que rois. Ils ont leurs encensoirs aussi bien que leurs couronnes, leurs éphods aussi bien que leurs habits royaux. C’est la sacrificature royale et éternelle qui s’exerce dans la cité. Notre grand Souverain Sacrificateur appartient à l’ordre de Melchisédec, son ministère sacerdotal n’a pas de fin. Sous ce rapport, comme sous tant d’autres, nous lui ressemblons ; notre sacrificature est la même que la sienne ; elle durera aussi éternellement, parce qu’elle est « selon l’ordre de Melchisédec. » Or, comme ce Melchisédec, type parfait du grand Souverain Sacrificateur, avait sa demeure dans une ville sans temple, dans la Jérusalem terrestre, nous aurons aussi nos demeures, et nous exercerons notre sacrificature dans une ville sans temple, dans « la Jérusalem céleste, » la métropole de l’univers, « la ville du Grand Roi. »
Il n’y aura donc aucune forme visible de temple, justement parce qu’il n’en sera plus besoin. L’existence d’un temple doit son origine au péché. Eden n’avait pas de temple, parce que le péché ne l’avait point encore souillé. Les bons anges n’ont point de temple, parce qu’ils ne sont jamais tombés. Le temple a donc été ordonné pour les hommes pécheurs et égarés. Il devait être le lieu de réunion ou le point de contact entre la créature pécheresse et le Créateur offensé. La consécration d’un temple pouvait servir à plusieurs fins. 1° Elle établissait la personnalité de Dieu ; elle proclamait l’existence de Jéhovah, le Dieu vivant et vrai, tandis qu’elle protestait contre la déification panthéiste de tous les objets de la nature. 2° Elle apprenait à l’homme que Dieu n’avait point oublié la terre ni abandonné sa race. 3° Elle témoignait de la bienveillance de Dieu envers les hommes, en faisant connaître à ceux-ci le moyen de s’approcher de lui. 4° Elle montrait comment l’accès auprès de Dieu était rendu facile par le moyen des sacrifices et du service. 5° Elle déclarait aux hommes que l’on ne peut être réconcilié avec Dieu que par le sang d’une victime, ni maintenir une véritable communion avec lui que par le moyen d’une sacrificature. 6° Elle proclamait le droit de Dieu sur ses créatures ; car par l’érection de ce monument visible de sa majesté, Dieu leur montrait que non seulement il était disposé à leur faire grâce, mais qu’il voulait recevoir d’elles tous les hommages qui lui sont dus.
Mais s’il n’y a pas de temple, n’y a-t-il rien qui en tienne lieu ? — « L’Éternel Dieu tout-puissant et l’Agneau. » Celui dont le nom est Jéhovah, Dieu tout-puissant (c’est-à-dire le Dieu trois fois Saint), et l’Agneau (c’est-à-dire le Dieu incarné, Jésus-Christ homme), composent le temple. Il est vrai que la dimension de ce temple va jusqu’à l’infini, ce n’est rien moins que le sein du Père, de Celui en qui nous avons la vie, le mouvement et l’être. Le secret de notre tabernacle, le Saint des saints qui est le lieu invisible de notre habitation, c’est Dieu lui-même. L’Agneau qui a été mis à mort, est notre porte d’entrée. Il est comme le portique du magnifique sanctuaire dans lequel nous devons exercer notre sacrificature céleste et être éternellement bénis avec lui. Comme rois, nous devons avoir la cité pour demeure, même la cité du Roi des rois ; mais comme sacrificateurs, nous avons le sanctuaire pour demeure, lequel est non seulement parfait et glorieux, mais absolument et véritablement divin. Les hommes parlent du temple de la nature, auquel on donne pour plancher la terre tapissée de verdure, pour toit le firmament parsemé d’étoiles, et pour colonnes les montagnes éternelles ; mais qu’est-ce que tout cela auprès de ce temple qui nous est désigné par ces mots : « Le Seigneur Dieu tout-puissant et l’Agneau ? » Un temple fait de mains peut bien être quelque chose de sacré et de glorieux ; mais ce n’est jamais qu’une pâle image de celui que nous avons à considérer.
Dans le commencement, nous l’avons déjà dit, il n’existait pas de temple matériel dans le jardin d’Eden. Puis, quand le péché parut, un simple autel fut ordonné pour servir de communication entre Dieu et l’homme. Cette forme de culte fut religieusement observée pendant plusieurs siècles. Vint ensuite le tabernacle qui servit aux enfants d’Israël dans le désert. Ainsi l’autel, qui d’abord n’avait rien de remarquable, devint un vaste et imposant édifice. Plus tard, le tabernacle lui-même fut remplacé par un temple magnifique que Salomon construisit à Jérusalem. Lorsque le moment arriva où celui-ci devait être renversé, le Fils de Dieu parut ; il revêtit un corps qui devait être désormais le temple unique, car il réunissait dans sa personne tout ce qui appartient à un temple et tout ce qui en fait le mérite ou la gloire. L’homme détruisit ce temple de ses mains meurtrières ; mais au bout de trois jours il fut relevé par la puissance de Dieu et placé hors des atteintes de l’homme. Depuis ce jour-là la terre est restée sans temple visible, de peur que, venant à négliger ou à perdre de vue celui qui est Esprit, elle ne rendit son culte à un lieu, à un édifice, à un autel visible. Or, se peut-il que la terre ne sente pas la perte qu’elle a faite, sa propre imperfection et sa désolation ? Ne devrait-elle pas soupirer après la réapparition de Celui qui est son véritable et glorieux temple ?
Lorsque, enfin, la Nouvelle Jérusalem descendra du ciel, elle paraîtra sans temple. Il n’en sera pas de celle-ci comme de l’ancienne Jérusalem, qui était ornée d’un temple, où le culte était célébré et où assistaient les habitants de la cité. Il n’y aura point de temple ! Et pourquoi ? Parce que tout ce qui tenait à l’ancienne Jérusalem, n’était qu’un échafaudage qui voilait le véritable édifice. Maintenant que l’échafaudage est tombé, l’Agneau nous apparaît comme la première façade, ou la partie visible et sensible de l’édifice ; Jéhovah est la partie invisible, l’autel sacré, formant ensemble un sanctuaire glorieux, dont les murs éternels portent les noms et les perfections de la Divinité. Tout y est plus resplendissant que le jaspe, le cristal ou l’or ; au lieu du voile, ce tissu serré qui cachait l’intérieur et en fermait l’entrée, est une porte merveilleuse, toujours ouverte, et cette porte est le Fils de Dieu incarné, l’Agneau qui a été mis à mort ! Ce n’est plus comme autrefois un temple au milieu d’une cité ; c’est une cité au milieu d’un temple. Les murs éternels du temple forment notre enceinte. La maison de notre Père, avec ses innombrables demeures, est environnée de la gloire de Jéhovah comme des courtines d’un pavillon ou des murs d’un temple. C’est là que nous devons habiter ; c’est là que nous devons servir comme sacrificateurs, et régner comme rois à jamais.
Le passage auquel il vient d’être fait allusion, nous en rappelle plusieurs autres où il est aussi parlé de Dieu comme étant la demeure des saints. Tels sont 1 Jean 3.24 : « Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; » 1 Jean 4.15 : « Quiconque confesse que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu ; » 1 Jean 4.16 : « Dieu est amour, et celui qui demeure en Dieu, Dieu demeure en lui. » Puis, quand il s’agit de Christ, c’est à peu près le même langage ; voici en quels termes il s’exprime lui-même : « En ce jour-là vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous » (Jean 14.20). Ainsi, il est dit du Père et du Fils que « nous demeurons en eux, » et qu’ils « demeurent en nous. » C’est une habitation mutuelle. Dieu est notre temple, et nous sommes le sien, car il est écrit : « Nous sommes édifiés ensemble pour être une habitation de Dieu en Esprit ; » et encore : « Vous êtes le temple du Dieu vivant, selon que Dieu a dit : J’habiterai au milieu d’eux, et j’y marcherai ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » (2 Corinthiens 6.16).
Telles sont les relations réciproques qui s’établissent entre nous et Dieu, — Dieu demeurant en nous, et nous en Dieu ! Il n’exista jamais rien de semblable dans tout l’univers. Quelle étroite liaison, quelle vivante union, quels rapports d’intimité, quels épanchements d’un mutuel amour, quelle haute dignité, quelle richesse de bonheur ! Avoir Jéhovah pour notre temple, notre sanctuaire, notre lieu très saint ; être non seulement des colonnes dans le temple de notre Dieu, mais avoir encore notre place au siège même de sa présence glorieuse, quel honneur n’est-ce pas ! Et ensuite être nous-mêmes le temple de Jéhovah, le sanctuaire, le lieu enfin où sa présence doit se manifester éternellement, et par où sa gloire veut briller et se répandre dans tout l’univers, c’est encore là un honneur éclatant. La foi réalise une telle vocation, l’espérance s’anime en présence d’une telle perspective, le cœur s’égaye et brûle du désir de posséder une telle gloire ; mais le plein développement, la pleine jouissance de cette gloire est un fait inouï qui n’aura sa parfaite réalisation qu’au jour où paraîtra du ciel la nouvelle Jérusalem. Ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et que le cœur ne peut même concevoir. Toutefois, ce jour de triomphe et de gloire n’est pas éloigné de nous. Alors, comme une épouse qui s’est ornée pour son époux, vêtus de cet habit de fin lin, pur et éclatant, nous irons au-devant du céleste époux, qui, après nous avoir fait entrer par les portes de la cité, nous fera reconnaître à la face du ciel et de la terre, comme la fille du roi et comme l’épouse de Christ.
Puis donc que ces choses sont ainsi, n’est-il pas vrai que nous devrions appeler ce jour de nos vœux les plus ardents ? Les saints ne devraient point se lasser d’y penser. Ils devraient s’en préoccuper nuit et jour. Plus ils méditeront sur cette gloire promise, et plus leur amour s’enflammera. Si vous voulez que vos visages soient resplendissants de lumière, il faut que vous portiez les yeux en haut et que vous considériez bien attentivement la cité céleste sous tous ces différents aspects. Vous seriez heureux de pouvoir dire à vos compagnons de voyage : « Notre cœur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’à cette porte déjà entr’ouverte, nous regardions avec étonnement dans l’intérieur de cette admirable cité ? »
Nos cœurs devraient être remplis de consolation à la vue d’une telle perspective. Les objets qui nous y sont représentés, ont pour effet de délier nos chaînes, de nous délivrer de tout fardeau, de nous dégager de tout souci et d’alléger le poids de nos douleurs. C’est une voix qui nous dit : « Ne crains point, petit troupeau ; car c’est le bon plaisir de votre Père de vous donner le royaume. » C’est à cause de la joie qui lui était proposée que Christ a enduré la croix ; c’est la même joie qui nous est proposée afin que nous puissions aussi souffrir avec lui. Il n’avait pas besoin d’attendre autre chose pour supporter les peines les plus cuisantes et les humiliations les plus inouïes ; qu’avons-nous besoin de plus nous-mêmes ? La gloire qui doit être révélée en nous, engloutira en un seul moment toutes les afflictions du temps présent. Elle est assez grande, assez magnifique et assez parfaite pour accomplir cela. Tournez donc vos regards vers la nouvelle Jérusalem, ô vous qui êtes affligés ! Que, éclairés par la lumière d’en haut, vous poursuiviez avec courage le rude sentier qui doit vous conduire au royaume !
Quels ne devraient pas être nos progrès dans la sanctification ! Nous sommes appelés par une sainte vocation. Comme celui qui nous a appelés est saint, soyons saints aussi dans toute notre conduite. Puisque l’héritage auquel nous devons participer est saint, vivons saintement. Puisque le roi de la cité dont nous sommes les heureux habitants est saint, soyons-le aussi. Puisque surtout nous devons demeurer éternellement en Dieu comme dans un temple, étant logés dans le sein du Père, faisons en sorte que notre vie corresponde au caractère de cette sainte demeure. C’est cette demeure qui fait l’objet de notre attente. Les regards de la foi se portant là, nous en éprouvons du soulagement et de la joie ; mais ce n’est pas tout. Nous y attachons nos pensées, et, continuant à nous en entretenir par le chemin, nous sommes rafraîchis et fortifiés ; mais de plus, nous sommes sanctifiés et séparés du monde. Nous portons nos désirs et nos affections aux choses qui sont en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu, et nous sommes transformés à son image, de gloire en gloire, comme par l’Esprit du Seigneur. L’espérance, l’attente, la pensée même d’une telle gloire est de nature à purifier l’âme et à lui donner la victoire sur le monde. Pouvons-nous croire à une telle gloire et nous attacher en même temps à la terre ? Pouvons-nous suivre encore la vanité et nous conformer à la manière de vivre du monde ?
Quel intérêt devrait exciter un tel bonheur, même parmi ceux qui sont encore étrangers aux choses de Dieu ! Il s’agit d’un objet infiniment précieux, et si nous venions à le manquer, nous serions d’autant plus malheureux qu’il a été près de nous. Il est nécessaire que nous nous en assurions la jouissance sans aucun retard. Le bienfait s’impose à nous comme une nécessité absolue, ou comme une chose indispensable. Pour tout ce qui se rapporte à la terre : honneurs, dignités, richesses, ce n’est pas indispensable ; mais c’est le devoir le plus impérieux et le plus sacré qui soit imposé à tous les hommes que de rechercher les honneurs, les dignités et les richesses qui se rapportent à l’héritage à venir. On peut se passer des premiers, mais on ne peut se passer des seconds. Par l’absence des uns, vous ne pouvez jamais avoir que quelques années de pauvreté et d’humiliation, tandis qu’au lieu des autres, vous aurez une éternité de misères et de tourments perpétuels ; c’est un bannissement irrévocable de la cité céleste.
Ainsi, d’un côté, quelle perte, si nous venions à manquer l’héritage, et de l’autre, quel gain, si nous venons à nous en assurer la possession ! Autant serions-nous heureux d’être admis dans la cité, dans le temple et dans la société des glorifiés, autant serions-nous malheureux d’en être exclus, alors même qu’il n’existât point d’enfer avec ses flammes éternelles, ni de diable avec ses légions d’anges.
S’il était possible d’acheter le ciel, il vaudrait la peine de se le procurer, à n’importe quel prix, ou par n’importe quelle somme de travail et de souffrance ; mais à combien plus forte raison devons-nous en faire l’acquisition quand il ne coûte rien. C’est le don gratuit de Dieu qui vous est offert, et nous vous déclarons en son nom que la porte de la cité vous est largement ouverte, et que le meilleur accueil vous y attend de la part de tous ses habitants, et surtout de la part du grand Roi lui-même. Est-ce que la bonne Nouvelle, laquelle nous vous annonçons, ne vous décidera pas à vous approcher de Lui pour recevoir sa précieuse bénédiction ?
Tout ce qu’il y a de plus magnifique sur cette terre, est comme la fleur d’un champ qui se fane ; vous ne pouvez empêcher qu’il en soit autrement. Les villes de la terre ne seront bientôt plus qu’un monceau de ruines. Pourquoi ne vous assureriez-vous pas une place dans cette ville dont les murailles ne peuvent crouler, — cette cité qui a des fondements et dont Dieu est l’architecte et le fondateur ? La figure de ce monde passe ; pourquoi refuseriez-vous ce qui donne droit à l’héritage incorruptible qui ne peut se flétrir ni se souiller ? Il ne faut pas vous persuader qu’il en coûte un grand effort d’intelligence et beaucoup de peine pour arriver au but, comme si l’entrée au royaume des cieux était presque impossible à trouver. La voie, au contraire, est simple, certaine et facile à discerner. Vous entendez une voix qui vous dit : « Je suis la porte, » et c’est assez pour attirer vos regards vers cette sublime entrée. La même voix vous dit encore : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; » et il vous suffit d’y être attentif pour que vous soyez sûr et certain de la voie que vous devez avoir hâte de suivre.
Il ne s’agit point d’acheter, de mériter, de travailler ou d’attendre, mais tout simplement de recevoir le don gratuit de Dieu en croyant à la promesse qu’il nous a faite, et de marcher en conséquence. Du moment que vous recevez le témoignage que Dieu a rendu de son Fils, tout vous appartient, — le trône, la couronne, le royaume, la cité, le temple, la gloire immortelle du Seigneur !