Quand nous disons : « faire sa vie sans Dieu, » nous ne voulons pas dire « sans croire en Dieu" mais sans souhaiter qu’il intervienne dans une partie de notre vie.
Par exemple, nous préférons peut-être choisir nous-même notre métier car, si nous confiions ce choix à Dieu en lui laissant toute liberté, il risquerait de faire de nous un évangéliste, un pasteur, nous envoyer en Afrique ou chez les Zoulous ! Nous ne voulons pas courir ce risque... Il peut en être de même pour celui ou celle avec qui nous voulons faire notre vie.
Pourtant Dieu est prêt à nous aider dans ce domaine :
Psaumes 84.6 Heureux ceux qui placent en toi leur appui ! Ils trouvent dans leur coeur des chemins tout tracés.
Psaumes 84.12 Car l’Éternel Dieu est un soleil et un bouclier, L’Éternel donne la grâce et la gloire, Il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité.
Nous devons bien choisir les priorités :
Psaumes 37.4-5 Fais de l’Éternel tes délices, Et il te donnera ce que ton cœur désire.
5 Recommande ton sort à l’Éternel, Mets en lui ta confiance, et il agira.
Recommander cela à Dieu ? Mais moi j’ ai envie de m’en occuper maintenant. Je voudrais bien savoir quelle tête elle aura ; sa tête et le reste je préfère choisir moi même. Si jamais Dieu se trompait, s’il me choisissait quelqu’un qui ne me plaise pas ! Et puis d’abord, il faudrait qu’il me la montre pour que je puisse lui dire si elle me convient.
Vous souvenez-vous quand Abraham envoya son serviteur pour choisir une fille à son fils Isaac. Non ? Nous le verrons un peu plus tard. Ce qu’il faut retenir pour l’instant c’est que :
Dieu est intervenu dans le choix de l’épouse de son serviteur
Celui ci n’a pas vu son épouse au préalable.
Isaac n’a pas discuté le choix que Dieu avait bien voulu faire.
Il faut cependant remarquer que ce cas est exceptionnel dans la bible, et que là c’est Dieu qui a choisi entièrement.
Ce n’est pas Isaac qui a choisi et qui a ensuite demandé à Dieu si c’était bien celle-là.
C’est ce que nous aimerions faire : nous nous choisissons et ensuite nous demandons à Dieu si c’est sa volonté. Si Dieu nous révèle que ce n’est pas le bon choix, nous avons du mal à l’admettre (comment, mon choix n’est pas bon ?) Alors nous boudons un bon coup.
Finalement, si nous acceptons ce que Dieu nous dit, nous déclarons alors : très bien je vais en choisir un (une) autre et ensuite tu me diras si c’est le bon choix... cela peut durer longtemps.
C’est à dire je considère qu’il y a dans ma vie deux grands secteurs :
— Celui de mes propres affaires (celui-là je m’en occupe moi même et avant tout),
— Celui des choses spirituelles (ce secteur est secondaire mais là, je veux bien que Dieu s’en mêle et qu’il me bénisse) Je considère que ce n’est déjà pas mal d’avoir un secteur spirituel dans ma vie !
Dieu nous fait une promesse : il s’occupe des corbeaux, des lys des champs, pour les nourrir, pour les vêtir. A combien plus forte raison il désire s’occuper de nous si nous le laissons faire, si nous nous occupons de ce qu’il nous a demandé de nous occuper en priorité.
Matthieu 6.33 Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.