Ce chapitre est à la fois très riche et très condensé. Il présente beaucoup de choses en quelques mots, forçant le lecteur avide de connaissance à rechercher les textes qui se rapportent aux évènements précédant la 7ème trompette. Si nous faisons un rapide recensement des choses présentées nous obtenons la liste suivante :
Le chapitre se termine par le son de la 7ème trompette, dont les évènements sont également très condensés.
1) Le temple de Jérusalem est donc reconstruit avant ou pendant la période de tribulation. En tout cas son existence est constatée au milieu de la dernière « septaine » de Daniel. C'est ce que nous disent les versets 1 et 2. Le temple et l'autel sont mesurés donc mis à part. Mais le parvis extérieur et la ville sont foulés aux pieds par les nations pendant 42 mois soit 3 ans 1/2 soit la moitié de la « septaine. »
Ce texte confirme d'ailleurs une prophétie ancienne qui se trouve dans le livre de Daniel au chapitre 9 et verset 27 :
« Il fera une solide alliance avec plusieurs pendant une (semaine) ou « septaine » et durant la moitié de la « septaine » il fera cesser le sacrifice et l'offrande ; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu'à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur. »
Il est clairement spécifié que la « septaine » est coupée en deux moitiés. Pendant la première moitié l'alliance est respectée, puis elle est rompue par le dévastateur qui fait cesser le sacrifice et l'offrande, mais le Temple n'est pas touché et le verset 1 de notre chapitre indique qu'on peut encore y adorer. (Il est certainement protégé par les deux témoins) alors que Jérusalem est investie par les armées. Christ a dit dans l'Evangile selon Luc, au chapitre 21 et verset 20 :
« Lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées, sachez alors que sa désolation est proche. »
De quelle désolation parlait-il ? Sans le moindre doute de celle qui est mentionnée dans Daniel, chapitre 12, verset 11 :
« Depuis le temps où cessera le sacrifice perpétuel, et où sera dressée l'abomination du dévastateur, il y aura mille deux cent quatre-vingt-dix jours. 1290. »
Beaucoup d'auteurs même parmi les plus sérieux placent simultanément, au milieu de la septaine, l'arrêt du sacrifice, et l'abomination du dévastateur, ce qui enlève tout sens à cette phrase, car ils lui donnent un double point de départ et aucun point d'arrivée.
La phrase prise dans ce sens donnerait l'équivalence suivante : depuis PARIS et LYON il y a environ 500 km. Si l'on situe au même endroit Paris et Lyon on se demande à quel point aboutissent les 500 km.
D'ailleurs ce n'est pas seulement la logique qui est mise en cause, mais l'exactitude de la parole de Dieu elle-même car: Le texte hébreu dit littéralement ceci :
« Depuis le temps où cessera le sacrifice perpétuel, jusqu'au moment où sera dressée l'abomination du dévastateur, il y aura 1290 jours. »
En résumé : c'est l'investissement de Jérusalem par les armées qui fait cesser le sacrifice.
A partir de ce moment, Christ dit que la désolation est proche, et Daniel précise qu'il y a 1290 jours.
Christ parle de cette désolation dans les évangiles de Marc et de Matthieu.
Nous lirons dans Matthieu au chapitre 24 et verset 15 :
« C'est pourquoi, lorsque vous verrez l'abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie dans le lieu saint. Que celui qui lise fasse attention ! »
Et, les versets suivants décrivent une période de détresse comme il n'y en a jamais eu, et comme il n'y en aura jamais.
A partir de ce moment précis, Christ enseigne aux Juifs les endroits vers lesquels ils devront fuir. La rapidité du dévastateur sera telle qu'il leur dit de fuir sans attendre (non pas une semaine ou une journée) mais sans perdre une seule minute. Ils n'auront même pas le temps de passer à la maison. C'est pour cela qu'il leur dit de prier pour que la fuite n'arrive pas en hiver ou un jour de sabbat, car alors la détresse sera indescriptible :
« Si ces jours n'étaient abrégés personne ne serait sauvé, mais à cause des élus, ils seront abrégés. »
Et Daniel une fois de plus nous donne une précision complémentaire au chapitre 12 et verset 12 il dit :
« Heureux celui qui attendra et qui arrivera à mille trois cent trente-cinq jours 1335. »
La différence entre ces deux laps de temps nous indique la durée dont Christ parle.
Il y a donc entre la cessation du sacrifice et l'abomination de la désolation 1290 jours.
Et jusqu'au moment où le bonheur arrive enfin il y en a 1335.
Ainsi la période de détresse est réduite à cause des élus à 1335-1290 : Soit 45 jours.
En ce qui concerne le Temple de Jérusalem la question que se posent tous les croyants, qu'ils soient juifs ou chrétiens, n'est pas de savoir s'il sera reconstruit, car il le sera sans le moindre doute. Mais comment cela arrivera-t-il ? Et cela, je dois dire que la Bible ne le dit pas ! (Tout au moins à ma connaissance).
Chacun sait qu'il s'élève actuellement une mosquée à sa place, et on voit mal les Juifs la détruire pour reconstruire le Temple. Tous les pays arabes se mettraient immédiatement d'accord pour leur « tomber dessus », aidés en cela par beaucoup de pays dits chrétiens.
Cependant si Dieu dit que le Temple existera, c'est qu'il existera.
L'une des possibilités, est que la mosquée actuelle soit détruite par les ennemis d'Israël eux-mêmes. Je pense notamment à la guerre que l'Union Soviétique doit livrer à ce pays, accompagnée en cela par certains pays arabes (En ce qui concerne cette prophétie je recommande l'excellent ouvrage de M. Pierre DESPAGNE : « Le Jour où GOG marchera contre la terre d'Israël ».)
Mais chacun peut lire les chapitres 38 et 39 du prophète Ézéchiel. Je ne serais pas surpris que dans la bataille que « GOG » (C'est-à-dire l'U.R.S.S.) livrera à la ville de Jérusalem, il détruise lui-même la mosquée. S'il y a une nation à laquelle les édifices religieux n'inspirent aucun sentiment c'est bien elle !
Ce qui est intéressant de noter à ce sujet c'est que dans le livre du prophète Ézéchiel les chapitres 38 et 39 sont consacrés à l'attaque de GOG contre ISRAEL, et à l'intervention de Dieu qui les stoppe net. Et immédiatement après, les chapitres 40, 41, 42 sont consacrés à la description du Temple.
Il va sans dire que ceci ne peut être retenu comme une preuve de relation directe entre les deux évènements. Je suis cependant tenté de croire que ce n'est pas une simple coïncidence. Mais nous arrêterons là en ce qui concerne le Temple. Sachons seulement qu'il sera reconstruit.
2) La ville sainte.
Elle est foulée aux pieds par les nations pendant 42 mois. Nous revenons sans cesse sur cette dernière septaine de Daniel. Les 42 mois représentent la seconde moitié de cette période.
Le passage que nous avons vu précédemment dans le livre de Daniel au Chapitre 9 et verset 27 nous dit que le dévastateur ne se manifeste pas immédiatement, mais qu'il fait alliance avec plusieurs, pendant une septaine. Ce sera très certainement un traité de paix, qu'il rompra au milieu de la septaine.
Et à partir de ce moment Jérusalem est foulée aux pieds par les nations. Il s'en empare par ruse et probablement sans guerre. Le sacrifice est interrompu à cette même époque.
3) Les deux témoins.
Pendant tout le temps où la ville sainte est foulée aux pieds par les nations Dieu envoie deux témoins pour prophétiser dans la ville. Ce ne sont pas deux témoins quelconques. Ils ont le pouvoir de faire des miracles et ils sont invulnérables pendant tout le temps de leur prophétie. Mais qui donc sont-ils ? La plupart des chrétiens évangéliques pensent que l'un d'eux est Élie. Quant à l'autre les opinions sont partagées. Il est dit dans ce chapitre que : « Ce sont les deux oliviers et les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de toute la terre. » (il s'agit bien évidemment d'un symbole).
Nous avons donc deux hommes, qui annoncent la parole de Dieu.
Un prophète en a déjà parlé dans les temps anciens. Il s'agit de Zacharie ; au chapitre 4 de son livre il a une vision : Il voit un chandelier d'or surmonté de sept lampes et deux oliviers se tenant de part et d'autre. Il y a dans la présence de ces deux oliviers quelque chose de si insolite dans une vision céleste que Zacharie demande par deux fois ce qu'ils représentent. La réponse qui lui est faite est la suivante :
« Ce sont les deux oints qui se tiennent devant le Seigneur de toute la terre. »
Ils sont donc dans les lieux célestes et attendent leur heure. Comme le pensent beaucoup de lecteurs de la Bible, l'un d'eux est très certainement Élie. Il y a plusieurs indications à cela.
La toute première est que sa venue est annoncée avant le Jour de l'Éternel par le prophète Malachie.
Nous Lisons au chapitre 4 et verset 5 ce que Dieu annonce par sa bouche :
« Voici je vous enverrai Élie le prophète avant que le jour de l'Éternel arrive, ce jour grand et redoutable. »
Pourquoi Élie ? Parce qu'il a été enlevé au ciel vivant. C'est ce que nous lisons dans le deuxième livre des Rois au chapitre 2 et verset 11 alors qu'il cheminait avec son serviteur Élisée.
« Comme ils continuaient à marcher en parlant, voici, un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l'un de l'autre, et Élie monta au ciel dans un tourbillon. »
Sa présence au ciel est représentée par un olivier.
Certains pensent qu'il ne faut comprendre la venue d'Élie qu'au plant mystique et qu'elle s'est réalisée en la personne de Jean-Baptiste.
Mais voyons plutôt les textes auxquels ils font référence. Dans l'évangile selon Matthieu au chapitre 11 et aux versets 13 et 14, Christ parlant de Jean-Baptiste dit ceci :
« Car tous les prophètes et la loi ont prophétisé jusqu'à Jean, Et si vous voulez le comprendre il est l'Élie qui devait venir. »
« – Les disciples lui firent cette question : Pourquoi donc les scribes disent-ils qu'Élie doit venir premièrement ? Il leur répondit il est vrai qu'Élie doit venir et rétablir toutes choses. Mais je vous dis qu'Élie est déjà venu, qu'ils ne l'ont pas reconnu et qu'ils l'ont traité comme ils ont voulu. De même le Fils de l'homme souffrira de leur part. Les disciples comprirent alors qu'il leur parlait de Jean-Baptiste. »
Ces deux textes peuvent, effectivement, laisser penser qu'Élie ne viendra pas et que la prophétie désignait Jean-Baptiste (encore que Christ dit bien qu'Élie doit venir).
Mais lisons ce qui est dit dans l'évangile selon Jean 1.21 :
Les sacrificateurs et les lévites interrogent Jean-Baptiste :
« – Ils lui demandèrent : Quoi donc ? Es-tu Élie ? Et il dit : Je ne le suis point. »
Il semblerait y avoir une contradiction avec ce que nous avons lu précédemment. En fait il n'y en a aucune et un dernier texte me semble tout indiqué pour éclaircir ce point. Il s'agit de l'évangile selon Luc, chapitre 1, verset 17 où il est question de Jean-Baptiste. Voici la prophétie concernant son ministère :
« – Il marchera devant Dieu avec l'Esprit et la puissance d'Élie, pour ramener les cœurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé. »
Il ressort de ce verset, que Jean et Élie ont le même ministère, ils doivent l'un et l'autre préparer la voie du Seigneur.
Jean l'a fait pour sa première venue. Élie le fera pour la deuxième.
En ce sens on peut dire que Jean a été « l'Élie » qui devait venir.
Donc l'un des oliviers est bien Élie, homme de Dieu enlevé vivant au ciel dans l'attente de son jour.
Qui donc est le deuxième ? Beaucoup pensent qu'il s'agit de Moïse, en raison du pouvoir qu'ont les deux témoins. Cela me paraît impossible car la Bible nous dit que Moïse est mort, et même que Satan disputait son corps à l'Archange Michel (Épître de Jude 9). Cela voudrait dire qu'il devrait ressusciter pour mourir une deuxième fois.
De plus nous avons vu qu'il s'agissait pour Élie d'un homme enlevé, vivant au ciel et attendant son heure.
Il est logique qu'il en soit de même pour le deuxième témoin.
La Bible nous parle en effet d'un deuxième cas où un homme a été enlevé vivant, il s'agit d'Hénoc.
Dans le livre de la Genèse, au chapitre 5, nous lisons que tous les hommes ont eu une longue vie puis ils moururent. En ce qui concerne Hénoc, il est dit au verset 24 :
« – Hénoc marcha avec Dieu, puis il ne fut plus parce que Dieu le prit. »
Dans l'Épître aux Hébreux 11.5, nous lisons :
« – C'est par la foi qu'Hénoc fut enlevé pour qu'il ne vit point la mort, et qu'il ne parut plus parce que Dieu l'avait enlevé. »
Hénoc était le prophète des païens car Israël n'existait pas encore de son temps (au même titre qu'Élie est le prophète des Juifs).
Les deux annoncent ensemble la même parole de Dieu à l'humanité.
Ils sont deux, ce qui est conforme à l'exigence biblique. Le témoignage d'un seul n'est pas pris en considération. Mais lorsque deux témoins disent la même chose, leur témoignage équivaut à une preuve.
Ils ont une grande puissance et tourmentent un monde qui ne veut pas entendre parler de Dieu, mais qui se tourne vers l'antichrist, complètement séduit par lui.
4) La bête qui monte de l'abîme.
Nous avons vu que pendant tout le temps où Jérusalem est foulée par les nations, c'est-à-dire 42 mois, ou 3 ans 1/2, les deux témoins annoncent la parole de Dieu, et sont invulnérables. Ils détruisent par le feu quiconque veut les en empêcher. Pendant ce temps l'antichrist se déchaîne et séduit les nations par de nombreux miracles.
(On ne peut s'empêcher de penser à une situation semblable précédant la sortie d'Israël du Pays d'Égypte. Les deux témoins de Dieu, Aaron et Moise, avaient le pouvoir de faire des miracles, mais Satan donnait des pouvoirs analogues aux magiciens de pharaon.)
Après ces 3 ans 1/2, quand leur témoignage est fini, la bête qui monte de l'abîme, leur fait la guerre et les tue.
Qui est cette bête ? Ce chapitre n'en dit pas plus long ! Étant donné qu'il en est largement question dans les chapitres qui suivent, nous nous bornerons à remarquer qu'elle sort de l'abîme. Nous avons déjà vu ce que l'abîme signifie, et cela nous édifie déjà quant à sa puissance ; la suite nous réserve d'autres surprises la concernant.
5) Les nations.
Elles sont présentes à Jérusalem, qu'elles foulent aux pieds depuis 3 ans 1/2, et contemplent avec soulagement les cadavres des deux témoins qui s'ont restés sur la place de la ville. Il est remarquable que la ville sainte, la ville de Dieu, n'est même pas mentionnée par son nom à cause de la dépravation dans laquelle elle se trouve, et c'est par des images qu'elle est désignée.
Avant d'aller plus loin il serait peut-être utile de faire le point au sujet du décompte de cette dernière septaine.
Son point de départ se situe après l'enlèvement de l'Église. La date précise de son début correspondra à la date de signature du traité de paix concernant Israël. (Il s'agit de l'alliance dont parle Daniel au chapitre 9 et verset 27).
A partir de cet instant pendant 3 ans 1/2, l'Antichrist établit son « leadership » sur les nations, acclamé par tous. C'est probablement la période où les hommes diront « paix et sûreté. »
Il instaurera une religion unique et les affaires vont se gâter pour Israël qui ne voudra certainement pas l'accepter. C'est le moment où Jérusalem est investie par les armées et où cesse le sacrifice.
Mais les deux témoins invulnérables sont envoyés par Dieu pour prophétiser.
Une partie du peuple fuit hors de Jérusalem, c'est l'image de la femme à qui les ailes d'aigle sont données (chapitre 12, verset 6 et verset 14).
Les deux témoins prophétisent pendant 1260 jours puis sont tués par l'Antichrist.
A partir de cet instant, il ne faudra à ce dernier que 30 jours pour installer son image vivante dans le Temple, puisqu'il est dit que l'investissement de Jérusalem par les armées et la cessation du sacrifice sont simultanés, et se situent au milieu de la septaine soit 1260 jours après la signature de l'alliance. Pendant les 1260 jours suivants, les deux témoins prophétisent puis sont mis à mort. Et l'abomination de la désolation n'est installée que 1290 jours après la cessation du sacrifice, soit 30 jours après la mort des deux témoins.
Alors commence un temps de détresse unique dans les annales de l'humanité, et dure 45 jours. La dernière septaine se décompose comme l'indique le tableau suivant :
Revenons maintenant au verset 9 de notre chapitre, au moment où les deux témoins sont tués.
Les nations interdisent qu'on enterre les deux cadavres, afin que tous puissent se réjouir de la victoire de la bête sur eux.
La joie des habitants de la terre sera telle, qu'ils enverront des présents comme pour une fête. Et les cadavres resteront 3 jours et demi (1 jour par année de témoignage).
Puis Dieu les ressuscite, et ils montent au ciel dans la nuée. On imagine la crainte qui s'empare de ceux qui les voient !
Au même instant, un grand tremblement de terre secoue la ville et en détruit 1/10, tuant 7 mille hommes. Les autres sont effrayés et pour la première fois donnent gloire au Dieu du ciel. C'est la fin du second malheur et le troisième arrive.
Ce dernier est extrêmement condensé dans cette fin de chapitre et il est pourtant le plus terrible de tous.
Quand le 7ème ange sonne de la trompette, des voix retentissent dans le ciel disant :
« Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ. »
Et les 24 vieillards adorent en disant :
« Nous te rendons grâce Seigneur Dieu tout puissant qui es et qui étais (il n'est plus dit : Et qui vient) de ce que tu as saisi ta grande puissance et pris possession de ton règne. »
Je pense que dans cette dernière demi phrase se trouve condensée la totalité du troisième malheur. Pour prendre possession de son règne, le Seigneur a dû saisir sa grande puissance. (Cela englobe tout ce qui est dit par les prophètes au sujet du Jour de L'Éternel, ce jour grand et redoutable).
Le verset suivant le souligne en disant :
« Les nations se sont irritées et ta colère est venue... »
Mais dans cette partie du livre il n'est pas donné de détail, la conclusion est la prise de possession du monde par Christ, et l'apparition de l'arche de l'alliance dans les lieux célestes.
C'est la fin du recto du livre (le côté écrit en dedans).
Mais nous avons vu au chapitre 5, qu'il est également écrit en dehors.
De même qu'il est dit à Jean qu'il doit prophétiser de nouveau, ou « recommencer à prophétiser. » C'est ce que nous allons voir en retournant le livre. Et nous nous trouvons au recommencement des prophéties (vues sous un angle différent) à partir du chapitre suivant.