Avant d’aborder la troisième partie de cet ouvrage, nous vous proposons de réfléchir sur l’exemple suivant en répondant en toute honnêteté aux questions posées plus loin :
Voici le cas : un enfant est gravement atteint depuis plusieurs semaines et, visiblement, ses jours sont comptés. La maman, qui ne semble pas s’en émouvoir, s’obstine à ne pas vouloir consulter des médecins ?
L’approuverez-vous ? Sinon, qu’allez-vous faire ? Que lui conseillerez-vous ?
Si elle persiste dans son refus, fait la sourde oreille, ne réagit pas et laisse le mal s’aggraver sans s’inquiéter davantage, que lui direz-vous ?
Quelle sera votre attitude à son égard ?
Plus encore !
Si cette maman se dit chrétienne mais refuse de demander le secours d’En-haut ainsi que l’intercession des amis de l’Église, déclarant sereinement que son enfant est dans la main du Seigneur, donc qu’il est inutile d’intervenir, lui donnerez-vous raison ?
L’imiteriez-vous en pareil cas ?
Mais allons plus loin.
Soudain, cette dame se rend compte que son enfant est aux portes de la mort ; bouleversée, elle réclame avec instance le secours de Dieu et le soutien de ses amis chrétiens. Quelle opinion aurez-vous de votre Église si, enfin alertée, elle ne paraît nullement s’émouvoir du désarroi de cette maman, ne manifestant qu’un peu de pitié exprimée dans de vagues prières qui n’engagent personne ?
Interviendrez-vous auprès des responsables de l’assemblée ? Que leur direz-vous ? Quelle devrait-être, en pareil cas, l’attitude des chrétiens ? Comment devraient-ils réagir ?
Peut-être, laisserez-vous aller les choses sans intervenir, en pensant que la communauté n’a pas à en faire davantage ?
Si, au contraire, l’assemblée se mobilise pour obtenir la guérison de l’enfant, trouverez-vous à redire à ses membres ; leur zèle vous paraîtra-t-il excessif, voire déplacé ? Ou bien, vous associerez-vous sans réserve à son action ?
Qu’en est-il de votre Église ? S’occupe-t-elle réellement des malades ? Êtes-vous de ceux qui les aidez à compter sur le Seigneur ? Que pourriez-vous faire pour entraîner vos amis à prendre à cœur leur situation pénible ?
Il est grand temps de sortir de tant d’indifférence !