Chapitre 13

 — L’HUILE D’ONCTION — 

« ... des aromates pour l’huile d’onction »
(Exode 25.6)

Dieu demandait des aromates spéciaux pour la fabrication de l’huile d’onction. Lisez la description qui nous en est faite dans Exode 30.22-33. Cette huile devait être utilisée seulement dans le temple, dans le sanctuaire et sur ceux qui y servaient. Elle ne pouvait pas être utilisée pour un autre but. Les aromates tels que la myrrhe, la cinnamome, le roseau et la casse étaient seuls utilisés avec l’huile d’olive. Considérons le sens spirituel de ces aromates.

Le Psaume 45 est un Psaume prophétique. Les sept premiers versets nous parlent de la gloire et de la beauté du Seigneur Jésus notre Roi céleste — le Roi des rois. La seconde partie nous raconte la gloire et la beauté que ce même Roi céleste donne à Son Église, Son Épouse céleste.

Nous lisons au verset 8 que les vêtements du Roi sont imprégnés de ces aromates célestes. Comparons maintenant avec les paroles du Cantique des Cantiques, au chapitre 4, versets 12 à 16. Ici, l’Église est comparée à un jardin où ces aromates croissent. Les aromates ne poussent pas n’importe où. Ils demandent beaucoup de soins et d’attention. Imaginons un jardin où l’encens, la myrrhe, l’aloès, la casse, le roseau poussent ensemble. Une fois la culture faite avec soins, les buissons commencent à bourgeonner. Alors le vent du nord et du sud se mettent à souffler, le parfum délicat des aromates mélangés s’exhale, procurant une grande joie à celui qui marche dans le jardin, « Laissez mon bien-aimé entrer dans le Jardin ! », chante la fiancée, « Laissez-le goûter ces choses agréables ». Pouvez-vous chanter cela au Seigneur Jésus-Christ ? « Viens Seigneur Jésus-Christ dans mon cœur, ton jardin d’aromates ». Si vous ne vivez pas une vie à la gloire de Dieu, le Seigneur ne peut pas sentir les aromates, Il ne sentira qu’une très mauvaise odeur. Si vous vivez une vie qui Lui est agréable, alors comme ce jardin d’aromates, votre cœur pourra le réjouir. Nous lisons 1 Corinthiens 3.9 que « (nous sommes) vous êtes le champ de Dieu », « le jardin de Dieu » ; dans 2 Corinthiens 2.14-16, que « nous sommes la bonne odeur de Christ », c’est ainsi que nos vies doivent être afin que, lorsque notre Seigneur Jésus-Christ marchera dans ses jardins, Il puisse sentir leur parfum.

Remarquons maintenant dans l’Evangile six étapes de la croissance chrétienne enseignée par les aromates :

• Dans Matthieu 2.11, nous lisons au sujet des mages qui vinrent d’une très lointaine contrée, qu’ils étaient conduits par une étoile. Ils virent le bébé, s’agenouillèrent et l’adorèrent. Ils lui apportèrent de l’or et des aromates : de la myrrhe et de l’encens. Ils savaient seulement qu’il était un grand Roi et avec les aromates, ils exprimèrent leur adoration. C’est ainsi que nous commençons. Au début, nous venons à Christ comme les mages. Nous connaissons peu de choses de Lui. Si nous sommes interrogés, nous ne pouvons pas dire ce qu’est la foi, la sanctification, la rédemption ou la substitution, et cependant nous aimons le Seigneur Jésus-Christ, et nous avons juste commencé à L’adorer.
  
  
• Dans Luc 7.37-38, il nous est parlé encore d’une femme qui connaissait quelque chose du Seigneur Jésus-Christ. Elle vit ses péchés et vint à Lui, montrant sa repentance par ses larmes, puis répandit l’onguent sur ses pieds avec le désir de prouver son amour pour Lui. Elle savait seulement que le Seigneur Jésus-Christ pouvait pardonner ses péchés, et avec cette foi elle apporta l’onguent de nard : un aromate précieux. C’est la seconde étape. Nous commençons à mieux discerner ce que les péchés sont en nous lorsque nous commençons à marcher avec le Seigneur Jésus-Christ. Plus nous vivons près de Dieu, plus nous réalisons combien corrompus et pécheurs nous sommes, et combien miséricordieux est le Seigneur. C’est pourquoi nous devons remercier et louer Dieu pour le don du Seigneur Jésus. Partout où nous allons nous ne pouvons pas nous empêcher de témoigner : « J’étais pécheur et le Seigneur Jésus-Christ m’a pardonné. J’étais dans les ténèbres et le Seigneur m’a conduit dans la lumière. Je n’avais pas de joie, et Mon Seigneur m’a donné la joie. Je n’avais pas la paix et le Seigneur m’a donné la paix ! »
  
  
• Jean 12 relate l’histoire d’une femme très reconnaissante parce que le Seigneur Jésus-Christ avait ressuscité son frère de la mort. Dans sa gratitude elle apporta aussi du nard, saisissant maintenant quelque chose de la puissance de Christ dans la vie des autres. Ainsi troisièmement, lorsque nous voyons qu’à travers notre témoignage nos frères se convertissent, nos sœurs, nos voisins entrent dans une nouvelle vie, alors nous désirons remercier le Seigneur : « Ô Seigneur, tu ne m’as pas sauvé seul, mais tu as aussi sauvé mon frère, ma sœur, ma mère, mon père ou mon voisin. » Avec quel zèle nous allons vers nos voisins et nos amis leur dire : « Laissez-moi s’il vous plaît partager ma joie avec vous. »
  
  
• Quatrièmement, dans Matthieu 26.7-12, deux jours avant la fête de la Pâque, une femme apporta un parfum de très grand prix et le répandit sur la tête du Seigneur. Elle le fit pour sa sépulture parce qu’elle savait par la foi qu’il allait mourir et être enseveli pour tous les pécheurs. La femme dans Luc 7, ne pouvait voir que ce que le Seigneur avait fait pour elle personnellement, mais cette femme pouvait voir ce qu’il ferait pour le monde entier (Matthieu 26.13). Nous aussi nous voulons remercier notre Seigneur parce qu’il mourut pour tous les pécheurs du monde de tous les temps, et désirons connaître comment notre Seigneur sauve des pécheurs d’autres parties du monde. Avant d’être convertis nous ne nous étions jamais souciés de ce que faisait notre Seigneur dans d’autres pays, mais maintenant nous voulons savoir comment Il sauve les pécheurs au Japon, en Chine, en Russie, en Asie, en Amérique, en Afrique, en Australie, en Europe, en Angleterre,... Cela procure un accroissement de notre joie : « Oh ! mon Seigneur, Tu travailles partout, c’est pourquoi je veux te louer ! »
  
  
• Cinquièmement dans Jean 19.39, Nicodème comprit finalement par révélation la puissance de la mort du Seigneur Jésus-Christ. Très secrètement, il avait suivi le Seigneur, avait vu ses miracles, était venu à Jésus de nuit. Mais quand il le vit mourant, percé, injurié, pardonnant, et qu’il vit le soleil s’obscurcir, la terre trembler et les tombes s’ouvrir, c’est alors qu’il commença à voir la puissance de la mort du Seigneur Jésus-Christ pour vaincre, écraser et confondre le diable. Avec les aromates dont il l’oignit, Nicodème exprima le parfum du service du Seigneur Jésus-Christ en faveur de tous les pécheurs. Nous voyons aussi par la foi, comment notre Seigneur travaille dans l’univers. Nous comprenons comment par sa croix, nous pouvons également vaincre et confondre le diable. De cette façon nous apportons des aromates de louanges : « Ô Seigneur, que tu es merveilleux ! Nous nous réjouissons de voir comment tu confonds le diable. »
  
  
• Enfin le passage de Marc 16.1-3, relate qu’après la résurrection quelques femmes préparèrent des aromates avec lesquels elles devaient l’oindre. Elles avaient travaillé très dur, mais sur le chemin, elles se souvinrent qu’il y avait une très grosse pierre devant le sépulcre qu’il était impossible d’ôter. Néanmoins, elles étaient convaincues, bien que ne sachant pas comment, que la pierre se trouverait roulée. Elles eurent une réponse à leur foi par la puissance et la gloire inattendues de la résurrection. La puissance de la résurrection enlève toute pierre de tout sépulcre. Aussi, en tant qu’enfants de Dieu, nous proclamons dans la seule foi au message de Dieu, que le Seigneur Jésus-Christ a vaincu la mort. Pour délivrer les gens de l’esclavage et des limitations, nous prêchons la simple vérité que notre Seigneur enlèvera toute pierre ; alors que nous le faisons, le miracle s’accomplit et il est hautement exalté.

En tant que serviteurs, l’intérêt de Dieu à notre égard augmentera à mesure que nous grandirons spirituellement. Les aromates nous parlent de la croissance spirituelle. Ainsi lorsque Dieu ordonne au peuple d’apporter des aromates, c’est pour qu’ils apprennent la signification du service divin : le service qui Lui plaît, celui qui procure une moisson abondante et éternelle.

Remarquons maintenant que les aromates exigés par Dieu, et utilisés dans la préparation de cette huile d’onction, ne se trouvaient pas en Égypte. L’histoire nous raconte dans la Genèse, comment Joseph fut vendu par ses frères à des Ismaélites. Il était venu pour s’enquérir de leur santé mais eux, parce qu’ils étalent très jaloux de lui, voulurent le tuer. Au lieu de cela, ils le jetèrent dans un puits profond et sombre. Plus tard, voyant passer une caravane de chameaux, ils le vendirent aux Ismaélites. Ces chameaux amenaient des aromates en Égypte (Genèse 37.25). Joseph trouva très difficile de comprendre pourquoi il avait été vendu par ses frères. Il ne leur avait fait aucun mal ; pourtant ils avaient constamment essayé de lui nuire et de le tuer. Joseph a beaucoup souffert de la haine, de l’inimitié, de la jalousie, de la cruauté de ses frères ; il a dû se sentir rejeté et déprimé. Cependant les chameaux transportaient des aromates ! Lorsque le vent du nord et le vent du sud commencèrent à souffler sur ces aromates, et que leurs doux parfums parvinrent à Joseph, Dieu commença à lui parler : « Joseph, j’utiliserai tous ces chagrins pour un jour te bénir. » Et tandis que ce parfum subtil d’aromates lui apportait un message de Dieu, il commença à se réjouir en Lui.

Nous voyons maintenant les enfants d’Israël ramenant des épices d’Egypte en Canaan. Les Égyptiens ne connurent jamais la réelle valeur des aromates parce qu’ils les utilisaient à des fins terrestres. À présent, ils allaient être utilisés pour un dessein céleste, dans le sanctuaire de Dieu. Leur signification céleste serait révélée.

Lévitique 8 nous raconte comment l’huile d’onction était utilisée. Aaron fut le premier grand prêtre, et comme tel devait servir Dieu pour tout le peuple. Ainsi il devait être mis à part et préparé en vue d’un service et d’un ministère particuliers. Nous voyons ici dans quel but cela était fait. Aaron fut d’abord présenté devant toute la congrégation. Il fut ensuite lavé, puis habillé, oint devant tous. Le sang fut mis sur son oreille droite, sa main droite, son pied droit pour consacrer son oreille afin d’entendre la voix de Dieu, et ses mains et ses pieds pour agir dans le service de Dieu. Par le sang et l’huile d’onction, il était sanctifié pour le service de Dieu. C’est de cette façon que Dieu travaille parmi nous. Par la Parole de Dieu, nous sommes convaincus et nous trouvons la main et la puissance de Dieu nous attirant à Lui dans sa lumière (1 Pierre 2.9). Pourquoi Aaron fut-il présenté devant toute la congrégation et un si grand nombre de gens, puis lavé et baigné ? Parce que s’il y avait eu en lui le moindre défaut, il n’aurait pas pu être souverain sacrificateur et entrer au service de Dieu (Lévitique 21.16-21). Il ne devait y avoir aucun défaut d’aucune sorte sur son corps. Bien qu’il ait pu être en bonne santé, un défaut à l’œil, un nez camus, un défaut aux lèvres, aux dents, un doigt en plus, l’auraient disqualifié pour le service de Dieu. Un défaut, même petit, le disqualifiait. C’est sûrement une raison pour laquelle le souverain sacrificateur devait être lavé publiquement devant tout le peuple. Certains pouvaient être trompés mais pas tous ; observé par un grand nombre de gens, quelqu’un aurait certainement vu si Aaron avait ou non un défaut.

Notre Seigneur nous veut sans tache et sans défaut devant Lui (Jude 1.24). Il pardonne non seulement nos péchés, mais il enlève chaque tache et chaque défaut en nous. C’est le véritable salut. Pensez-vous que notre Seigneur pardonne uniquement ? Non, Quelle que soit la tache, Il la met à nu, pour l’ôter complètement.

Aaron une fois lavé, fut revêtu de ses saints vêtements, « vêtements de gloire et de beauté » (Exode 28.2) montrant la gloire et la beauté que notre Seigneur Jésus-Christ désire que nous possédions pour Lui. Ces vêtements sont décrits dans Exode 28. Il devait tout d’abord mettre une tunique de fin lin blanc ; par-dessus celle-ci une robe bleue, en bas de laquelle se trouvaient des grenades bleues, pourpres, écarlates, sur tout le tour de la bordure, entremêlées de clochettes d’or (versets 31 à 35). Il était ensuite revêtu de l’Ephod, ouvrage de fils bleus, pourpres, écarlates et or (versets 6 à 8). Dans l’Ephod était le pectoral, qui comprenait douze pierres portant les douze noms des douze tribus (versets 15 à 21). En plus des douze pierres se trouvaient deux autres pierres appelées l’urim et le thummim (verset 30). À l’aide de celles-ci, le sacrificateur pouvait rechercher la volonté de Dieu (Nombres 27.21). Sur les épaules se trouvaient également deux pierres d’onyx, portant également les noms des douze tribus, dans l’ordre de leur naissance (versets 9 à 12). La tiare était ensuite posée sur sa tête, et sur elle la lame d’or portant les mots : « SAINTETÉ À L’ÉTERNEL » (versets 36 à 38).

Lorsqu’il avait revêtu tous ces habits, l’huile sainte d’onction était répandue sur eux tous. Préparé par l’examen, le lavage, l’habillement, l’onction, il était maintenant prêt à servir Dieu. Ne pensez pas qu’il est facile de servir Dieu. Certains pensent qu’en allant dans une école biblique ils seront aptes et prêts pour Son service. D’autres pensent que porter une bible sous le bras suffit pour servir Dieu. Ce n’est pas ainsi que l’on sert Dieu. il n’y a pas de moyen terme. L’huile d’onction sainte était un symbole du service que Dieu veut. Dieu a préparé un plan divin ; de cette manière tous peuvent le servir de façon agréable, avec respect et une sainte crainte. Pour un tel service, correspond une préparation choisie par Dieu.

Mais notez ceci : avant que l’huile ne puisse être répandue sur Aaron, elle devait l’être sur le tabernacle, l’arche, la table des parfums et l’autel puis, en dernier lieu sur Aaron (Lévitique 8.10-12). En d’autres termes, le service du sacrificateur était pour l’édification du sanctuaire ; le parfum de l’huile d’onction devait se trouver partout. Aaron ne servait pas seulement un homme, où une tribu, il était au service de toute la nation.

Remarquez encore que l’huile parlait d’un service qui ne pouvait être accompli que dans les limites du sanctuaire seul. Vous dites : « Il y à tant de constructions et d’institutions qui ont été bâties par des personnes dévotes et qui accomplissent un bon travail. Quel est votre sentiment à cet égard ? Ont-ils tous tort ? » Je vous pose la question : « Votre service est-il consacré au sanctuaire de Dieu ? » S’il ne l’est pas, il ne peut pas fructifier. Le souverain sacrificateur ne pouvait pas aller où bon lui semblait avec les sacrifices du peuple. Il aurait pu dire : « j’offrirai des sacrifices dans cette tente d’homme, ou dans ce lieu-ci ou bien dans celui-là », Dieu lui disait que chaque sacrifice devait être offert sur le parvis du tabernacle pour tout le peuple, et que le sang devait aller dans la présence du Seigneur lui-même.

De même, seul le service qui apporte de l’accroissement à l’Église de Dieu, est agréé de Lui. Cette pensée vous donnera la réponse à bien des questions. Il désire uniquement ce genre de service : que dans le lieu très saint de Son saint sanctuaire soit apporté le parfum, un service qui permet à l’Église de Dieu d’être édifiée. Il ne s’agit pas seulement de l’Église de Dieu dans une ville, aux Indes, en Asie, mais l’Église dispersée dans le monde et à travers tous les âges.

Un tel service exigera beaucoup de souffrances et beaucoup de sacrifices. Nous voyons que les vêtements de notre Seigneur Jésus-Christ sont pleins de parfum. « Tous tes vêtements sentent la myrrhe, l’aloès, et la casse » (Psaumes 45.8, version Darby). Comment les vêtements du Seigneur Jésus-Christ obtiennent cette odeur d’aromates ? Tout d’abord Il devint homme et comme tel souffrit pour nous. Humble, Il supporta en notre faveur toutes les injures. Il mourut et ressuscita le 3^ème jour. C’est ainsi que ses vêtements recueillirent des aromates. Nous avons aussi à partager ses souffrances. C’est seulement de cette manière que nos vies répandent le parfum délicat de ces mêmes aromates (1 Pierre 2.21-24). C’est pourquoi Joseph eut à souffrir beaucoup. Si Dieu l’avait voulu, Joseph aurait pu échapper à la souffrance, mais Dieu permit cela pour un but. Joseph fut haï, trahi, abandonné et rejeté par ses propres frères. Il fut enlevé de son foyer, vécut comme un esclave pendant de nombreuses années, et fut continuellement tenté par toutes les tentations de la chair. Il fut jeté en prison, abandonné, oublié et faussement accusé. Alors, Dieu l’éleva sur le trône. Sur le trône, il fut rendu capable de servir toute la nation et Dieu lui montra cela par le moyen des aromates que transportaient ces mêmes chameaux le menant en Égypte.

Certains aromates poussent dans des endroits solitaires. Il se peut que vous vous demandiez : « Pourquoi Dieu m’a gardé dans ce lieu solitaire, pénible, difficile, n’ayant personne à qui parler, personne avec qui adorer, personne avec qui prier. Je suis tout seul. Je suis le seul dans ma famille. Mère et père sont contre moi, ainsi que tous les autres. Ô Dieu, pourquoi as-tu permis ces choses ? » Passez-vous par une telle expérience ? Êtes-vous vendu par vos frères ? Êtes-vous rejeté par eux ? Êtes-vous pareillement jeté dans un puits profond et sec ? Le lieu où vous vous trouvez est-il solitaire et éloigné ? Traversez-vous quelques tentations de la chair ? Alors rappelez-vous que dans ce chemin vous rassemblez des aromates pour la maison de Dieu. Vos vêtements en seront trempés, imprégnés de leur parfum. Lorsque vous serez promu au ciel, vous les transporterez avec vous là-haut.

Oui, les aromates se trouvent généralement dans des lieux difficiles et solitaires. Mais vous êtes le champ de Dieu ; lorsque le vent du nord et du sud souffleront, alors vous connaîtrez pourquoi vous êtes resté là pendant si longtemps. La même huile d’onction utilisée pour le souverain sacrificateur, l’était également pour la purification de la lèpre. Dans l’accomplissement de votre service de consécration sur terre, la lèpre spirituelle même peut être purifiée. Puisse le Seigneur vous enseigner comment Le servir et comment rassembler des aromates pour Lui.

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