Après plusieurs batailles perdues, David se plaint de ce que Dieu tarde à le secourir, et le prie de lui donner la joie de la victoire.
— 1 — | |
2 | Jusqu’à quand as-tu établi, Seigneur de me mettre en oubli ? Est-ce à ja-mais ? Pour tout mon âge Détourne-ras-tu ton visage De moi, que l’angoisse remplit ? |
— 2 — | |
3 | Jusquʼà quand ? Tu connais mon cœur Qui sʼagite en projets trompeurs, Et plein de souci ordinaire. Jusques à quand mon adversaire Restera-t-il sur moi vainqueur ? |
— 3 — | |
4 | Regarde-moi, mon Dieu puissant, Réponds à mon cœur gémissant ; Dissipe à la clarté divine Cette torpeur qui me domine, Comme un coma mʼengourdissant. |
— 4 — | |
5 | Mon adversaire, tu le sais, Veut dire un jour « Je lʼai défait ! ». Empêche que ceux qui me troublent Goûtent un plaisir qui redouble Me voyant par terre en effet. |
— 5 — | |
6 | Tout mon espoir se fonde en Toi ; Par ton secours fais que lʼeffroi De mon cœur, en plaisir se change. Vers mon Dieu montera ma louange, Chantant tout ce quʼil fait pour moi. |