1. Ceux qui sont unis au Christ, qui sont efficacement appelés et régénérés, ayant un cœur nouveau et un esprit nouveau, créés en eux en vertu de la mort et de la résurrection du Christ, sont, en plus, réellement et personnellement sanctifiés (Actes 20.32 ; Romains 6.5-6), en vertu de la même puissance, par sa Parole et son Esprit qui habitent en eux (Jean 17.17 ; Ephésiens 3.16-19 ; 1 Thessaloniciens 5.21-23). Le règne du péché est détruit, et leurs nombreuses passions sont progressivement affaiblies et mortifiées (Galates 5.24), alors qu’eux-mêmes sont de plus en plus vivifiés et affermis dans toutes grâces salutaires (Colossiens 1.11), en vue de la pratique de la vraie sainteté, sans laquelle personne ne verra le Seigneur (2 Corinthiens 7.1 ; Hébreux 12.14).
2. Cette sanctification est opérante dans l’homme tout entier (1 Thessaloniciens 5.23), bien qu’elle demeure imparfaite durant cette vie. Dans tous les aspects de cette vie demeurent des restes de corruption (Romains 7.18, 23), qui donnent lieu à une guerre continuelle et implacable : la chair, en ses passions, s’oppose à l’Esprit, et l’Esprit à la chair (Galates 5.17 ; 1 Pierre 2.11).
3. Dans cette guerre, bien que la corruption rémanente puisse pour un temps prévaloir (Romains 7.23), néanmoins, en raison des ressources permanentes qui lui proviennent de l’Esprit sanctifiant du Christ, l’être régénéré l’emporte (Romains 6.14). Ainsi les saints croissent en grâce et perfectionnent leur sainteté, dans la crainte de Dieu. Ils désirent ardemment vivre une vie céleste, dans l’obéissance évangélique à tous les commandements que le Christ, le Chef et Roi de l’Église, leur a prescrits dans sa Parole (Ephésiens 4.15-16 ; 2 Corinthiens 3.18 ; 7.1).