Continuons maintenant en lisant, toujours dans le chapitre 15, le verset 15: {1Sa 15.15}
Remarquez maintenant le comportement de Saül, Lui et le peuple ont amené de chez les Amalécites les sacrifices; ils ont épargné les meilleures brebis. Voyez-vous ce que Saül est en train de faire? Il déplace les responsabilités, tout comme Adam, Rappelez-vous ce fait, Dieu a dit à Adam: "Adam, qu’as-tu fait?" Qu’est ce qu’Adam a répondu?: "la femme que tu m’as donnée, c’est elle qui m’as trompé!" Il a rendu sa femme responsable de sa faillite et non seulement, il a blâmé sa femme, mais il a aussi blâmé Dieu; "la femme que tu m’as donnée. Seigneur, c’est toi qui me l’a donnée, et si tu n’avais pas fait cela, elle ne m’aurait pas tenté; c’est elle qui n’a trompé!"
Combien de prédicateurs ont également porté sur d’autres personnes leur propre responsabilité.
Dieu nous tient responsables, vous et moi, de tous nos actes, même si d’autres facteurs ont joué. Nous sommes tous responsables devant Dieu. Nous ne pouvons pas dire: "c’est elle qui a fait cela; c’est de sa faute, à lui; c’est le public qui est responsable," etc...
Dieu a tenu Adam responsable, Il a tenu Saül responsable, et Il vous tiendra, vous et moi, responsables pour tous nos actes accomplis sous son regard... Dieu n’acceptera jamais, ne tolérera jamais que nous déplacions nos responsabilités, et l’un des signes de la rétrogradation, est lorsque nous jetons le blâme sur d’autres personnes au sujet de nos propres défaites.
Sur un champ de mission particulier, dont je tairai le non, un missionnaire ne s’entendait pas avec sa femme. Il y avait dans son auditoire une très jolie demoiselle. J’y suis allé, je sais ce que je dis.
Il a commencé à parler à cette jeune personne des ennuis qu’il avait chez lui, et elle, elle a commencé à sympathiser avec lui. Lorsque nous devenons familiers avec les jeunes filles de nos églises (vous me pardonnerez d’être si franc, mais il faut que nous parlions de ces choses) lorsque nous partageons avec elles des secrets, que nous commençons à nous confier à elles, nous sommes en train de prendre un chemin excessivement dangereux. Nous sommes sur une voie dans laquelle nous pouvons tomber dans un piège.
Cette jeune personne a donc commencé à sympathiser avec le pasteur et il lui disait: "Vous savez, ma femme ne me comprend pas, mais je sais que, vous, vous ne comprenez!" C’est là le chemin qui mène au désastre! Ils ont appris à mieux se connaître; ils ont commencé à se rencontrer là où personne ne pouvait les trouver; quelque chose a commencé à se développer, je ne sais jusqu’où cela est allé; on tous cas, suffisamment loin pour ruiner le ministère du missionnaire... Il a dû revenir aux Etats-Unis et j’ai rencontré cette demoiselle, loin du pays qu’elle habitait. Je suis allé dans le pays où elle était partie, et la situation était telle que je ne suis dit; "Mais c’est étrange qu’elle soit ici". Lorsque je suis arrivé, j’ai soulevé la question et j’ai dit: "N’est ce pas étrange que cette jeune femme habite ici?" et alors, on n’a raconté l’histoire...
Le missionnaire a dû revenir aux Etats-Unis en disgrâce; la jeune dame a dû partir dans un autre pays, pour un certain temps, jusqu’à ce que tout soit aplani...
Je n’avais nullement l’intention d’entrer dans ce sujet, mais j’ai senti, là, dans mon cœur, que je devais le faire.
Dans nos églises, nous ne pouvons pas nous permettre de prendre les jeunes dames pour confidentes et si quelque chose devait arriver (et ces choses arrivent...vous le savez aussi bien que moi) nous ne pouvons pas nous approcher de Dieu et accuser les circonstances, nous ne pouvons déplacer notre responsabilité; vous et moi sommes responsables devant Dieu, pour nos propres actes. Lorsque nous commençons à agir de la sorte, que nous blâmons les autres pour nos défauts, c’est là le signe que nous avons déjà failli, quant à nos rapports avec Dieu, et dans l’état de nos cœurs.