« Il arrivera que quiconque invoquera le nom de l’Eternel sera sauvé. »
Pourquoi est-ce que je n’invoque pas directement son Nom ? Pourquoi recourir à ce voisin ou cet ami, tandis que mon Dieu est si près, et qu’il entend mon plus faible appel ? Pourquoi est-ce que je m’assieds à terre occupé à chercher des moyens et à inventer des plans ? Pourquoi est-ce que je ne me décharge par sur l’Eternel de moi-même et de mon fardeau ? Le meilleur coureur est celui qui va droit au but. Pourquoi donc ne pas courir tout droit au Dieu vivant ? C’est en vain que je chercherai la délivrance partout ailleurs ; ce n’est qu’en Dieu que je la trouverai. Sa promesse royale m’en est un gage certain. Je n’ai pas besoin de me demander si j’ose l’invoquer ou non.
Ce terme de quiconque est suffisamment explicite. Il comprend tous ceux qui invoquent le Seigneur, n’importe qui, moi donc, par conséquent. Ainsi je vais, sans tarder, suivre ce précepte, en invoquant le glorieux Sauveur qui a fait une telle promesse. Mon cas est urgent. Je ne sais pas comment je puis être délivré, mais je n’ai pas à m’en préoccuper. Celui qui a fait la promesse trouvera le moyen de la tenir. Mon affaire et mon devoir, c’est d’obéir, non de diriger ses conseils. Je l’invoque, et lui me délivrera.