David demande secours à Dieu, alléguant sa foi, et non ses œuvres, qu'il confesse n'être rien devant Dieu. Ayant en horreur toute idolâtrie, il prend Dieu pour son tout. Sûr de l'exaucement, il rend déjà grâce. Il s'assure d'une plus grande félicité après la mort, en vertu de la résurrection du Messie qu'il prédit expressément (comme il est exposé dans les chapitres 2 et 13 des Actes des Apôtres). Psaume qui est un vrai modèle de prière pour les fidèles qui traversent les épreuves de cette vie.
| — 1 — | |
| 1 | Sois, ô mon Dieu, ma garde et mon appui, Car en Toi seul je mets mon espérance ! |
| 2 | Et toi, mon âme, à chaque instant dis-lui : Seigneur, tu as sur moi toute puissance ; Je le sais bien, mon œuvre la plus belle N’ajoute rien à ta gloire éternelle. |
| — 2 — | |
| 3 | Je veux aider les hommes vertueux Dont la conduite est digne de louange. |
| 4 | Malheur à ceux qui courent aux faux dieux, Aux jeux sanglants des idoles étrangesa. Moi, je suis loin de ces « dieux » que lʼon touche, Jamais leur nom ne sera dans ma bouche. |
| — 3 — | |
| 5 | Le Seigneur est ma richesse et mon bien Sur Toi, Seigneur, ma vie est assurée ; |
| 6 | Certainement, la part qui me revient Dans le plus beau des pays mʼest livrée. Ô quelle grâce et quel bel héritage ! Un lot splendide est mis à mon partage. |
| — 4 — | |
| 7 | Loué soit Dieu par qui, si sagement, Je suis instruit en suivant sa promesse. Aussi je nʼai plus quʼun seul sentiment Qui chaque nuit mʼenseigne et me redresse. |
| 8 | Sans cesse donc, à mon Dieu je regarde, Il est toujours à ma droite et me garde. |
| — 5 — | |
| 9 | Voilà pourquoi mon cœur est si joyeux, Mon âme exulte et ma chair se rassure. |
| 10 | Tu ne veux pas que dans le tombeau creux Je puisse un jour sentir la pourriture ; Tu ne voudras aucunement permettre Quʼen ton vrai Saint elle vienne se mettre. |
| — 6 — | |
| 11 | Tu me feras connaître le sentier Qui nous conduit à cette vie heureuse. Car, ô mon Dieu, nul plaisir nʼest entier Quʼen contemplant ta face glorieuse ; Cʼest dans ta main que se trouve sans cesse Le comble vrai de joie et dʼallégresse. |
a Aux sacrifices sanglants des rites païens