1. Quant aux élus convertis à un âge plus mûr, après avoir vécu un certain temps dans un état de corruption dans lequel ils étaient assujettis à divers passions et plaisirs : par Son appel efficace, Dieu leur donne une repentance qui mène à la vie (Tite 3.2-5).
2. Il n’y a personne qui fasse le bien et ne pèche point (Ecclésiaste 7.20), et le meilleur des hommes peut, sous le pouvoir et la tromperie de la corruption qui les habitent, par l’impulsion de la tentation, tomber dans des péchés graves et scandaleux. Dans l’alliance de grâce, Dieu a miséricordieusement fait que des croyants qui pèchent ainsi et tombent soient renouvelés par la repentance en vue du salut (Luc 22.31-32).
3. Cette repentance salutaire est une grâce évangélique (Zacharie 12.10 ; Actes 11.18), par laquelle une personne, rendue sensible par le Saint-Esprit à la grande méchanceté de ses péchés, par la foi en Christ, s’en humilie, dans une tristesse qui vient de Dieu, une haine pour ces péchés et une extrême aversion de soi (Ezéchiel 36.31 ; 2 Corinthiens 7.11), priant pour le pardon, la force et la grâce, avec la résolution et la détermination de marcher devant Dieu, de façon qui lui soit agréable en toutes choses (Psaumes 119.6, 128).
4. Tout comme la repentance doit être continuée pendant tout le cours de notre vie, en raison du corps de mort et de ses actions, ainsi, il est du devoir de chaque homme de se repentir spécifiquement de ses propres péchés connus (Luc 19.8 ; 1 Timothée 1.13, 15).
5. Dieu a pris, par Christ dans l’alliance de grâce, des dispositions telles pour la préservation des croyants pour le salut, que malgré qu’il n’est pas de péché si petit qui ne mérite pas la damnation (Romains 6.23), il n’est pas de péché si grand qui puisse attirer la damnation sur ceux qui se repentent (Esaïe 1.16-18 ; 55.7). La proclamation constante de la repentance est de ce fait nécessaire.