Des Eaux, de la Terre, et des Airs, Richesse et merveille infinie ; Hôtes qui peuplez l’univers, Vieille et seconde colonie ; Que dans vos logements divers, La discorde en étant bannie, Pour louer Dieu, vos cœurs ouverts Fassent une sainte harmonie. Mortel, béni sa majesté ; Il produisit, par sa bonté, Tant d’animaux pour ton usage. Mais qu’il te souvienne aujourd’hui, Que formant pour toi cet ouvrage, Ses mains te formèrent pour lui. |
1 : C’est-à-dire, les poissons, les bêtes, et les oiseaux. 3 : Allusion aux divers logements, et à l’union des animaux renfermés dans l’arche, au temps du déluge ; c’est le concert du Psaume 148. 5 : Tu as créé tous les biens sensibles pour son corps ; le corps pour l’âme, et l’âme pour toi, dit St. Augustin. 14 : Tu as voulu, Seigneur, que toute la nature fût à l’homme, afin que l’homme fût tout à toi.