Les manifestations lors des réveils

EVAN ROBERTS ET LES FRÈRES WILLIAMS — 1903-1906

Pendant un moment, Daniel semble avoir perdu connaissance. Puis il revient à lui. Une paix infinie l’inonde. Il reste là, allongé par terre, sans se préoccuper de son entourage...

Leurs ministères se situent au cours du réveil du Pays de Galles 1903-1906.

Le jour de Noël, Daniel Williams... se rend à l’église de Morija pour y rencontrer Evan Roberts.

"Que de monde dans l’église, et combien la présence de Dieu s’y manifeste !"

L’après-midi, dans le vestiaire de Pisga, une autre chapelle du village, Daniel prie. A son côté, William John Evans prie lui aussi avec ferveur : "Oh! Seigneur, abaisse Daniel!" L’exaucement ne se fait pas attendre. Dès que cet homme de Dieu lui impose les mains, Daniel se sent envahi par l’angoisse. Il transpire de la tête aux pieds. Dans l’agonie, en pleurant, il s’écrie: "Il n’y a pas d’espoir pour moi ! Je suis un trop grand pécheur!" Cette expérience extrêmement douloureuse est de courte durée. Pendant un moment, Daniel semble avoir perdu connaissance. Puis il revient à lui. Une paix infinie l’inonde. Il reste là, allongé par terre, sans se préoccuper de son entourage...

Le réveil déborda dans la rue et se dirigea vers d’autres villes, même jusque dans les mines de charbon où des hommes endurcis et blasphémateurs furent convaincu par le Saint-Esprit : laissant de côté pioches et pelles, ils tombèrent à genoux, implorant pour eux la miséricorde de Dieu.

Des jeunes abandonnèrent les stades pour gagner des âmes. Les bars se vidèrent, parce que les anciens buveurs étaient occupés à louer Dieu. Des pêcheurs tombèrent là où il se trouvèrent sous une puissante conviction de péché.

A Loughor 1904 : presque tous étaient au bord des larmes et beaucoup poussaient des cris d’angoisse.

A Carnarvon sous l’influence du Saint-Esprit de solides gaillards devenaient soudain très pâles et de mettaient à trembler.

Le facteur temps ne comptait pas. L’horloge ne servait plus à rien. La réunion du soir commençait à 19 heures, et pouvait aller jusqu’à trois heures du matin.

Les commerces de jeu et d’alcool faisaient faillite, et les théâtres durent fermer par manque de spectateurs.

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