Bien des années s'étaient écoulées... Victor Jaquemin avait pris des habitudes de piété, il goûtait la société des chrétiens ; sa conduite n'offrait aucun scandale ; cependant son cœur n'était pas entièrement renouvelé. Nous l'avons dit, sa légèreté naturelle lui faisait la guerre, et lorsqu'une des vérités fondamentales du christianisme, l'égale perversité de tous les hommes, par exemple, ou l'absolue gratuité du salut lui était présentée, il s'étonnait, il se troublait, il s'écriait avec les disciples encore inconvertis : « Cette parole est dure, qui la pourrait ouïr ? » (Jean 6.60)
Justine souffrait de ce reste d'incrédulité ; elle en souffrait parce que le bonheur éternel de son mari lui était plus précieux que la vie ; elle en souffrait encore parce que ces alternatives de foi et de doute passaient de l'âme de Victor dans sa conduite, et qu'aux jours d'affection, qui correspondaient aux jours de bonne disposition morale, succédaient des jours de froideur et de brusquerie, qui correspondaient aux jours de sécheresse spirituelle.
Justine aussi, supérieure à son mari par les facultés, par la piété, avait à se défendre contre un fort penchant à la domination. Victor, dans ses bons moments, cherchait auprès d'elle un appui ; mais, les bons moments passés, il s'offensait vite lorsqu'il apercevait chez Justine des prétentions à le diriger. Justine sentait que le besoin de trouver sa volonté est toujours contraire à l'Évangile, bien qu'il s'étaie de motifs religieux ; que mener, comme on dit, son mari, sous prétexte de l'amener à Christ, c'est toujours désobéir au Seigneur, qui dit : « Je ne permets point à la femme d'enseigner, ni d'user d'autorité sur le mari. » (1 Timothée 2.12) Humiliée des tristes découvertes qu'une conscience de, plus en plus éclairée lui faisait faire dans son cœur, elle regardait avec foi à Celui qui couvre nos impiétés de sa justice ; elle travaillait courageusement à cette œuvre de la régénération que le Saint-Esprit poursuit sans relâche, dans l'âme de lotis ceux qu'il conduit à Christ.
Si le ménage de Justine ne présentait pas, au même, degré que le ménage de M. et de Mme Latour, le spectacle de cette délicate affection, de ce respect des époux l'un pour l'autre que produit le christianisme depuis longtemps accepté ; on y trouvait pourtant une union réelle, sérieuse ; rien n'y rappelait, même de loin, les scandaleuses scènes de Paris.
Victor avait laissé la menuiserie pour la charpente, qui lui procurait plus d'ouvrage ; ses fils l'aidaient, et les ressources de la famille étaient satisfaisantes quoique médiocres. Mais un matin, des cris se firent entendre près de la maisonnette où logeait Justine ; elle sortit précipitamment, elle vit de loin un brancard porté par quatre hommes ; une femme, se détachant du groupe, accourut vers elle en criant : « Ne vous effrayez pas, Madame Jaquemin, c'est votre mari, il est tombé, on vous le ramène !... » Et Justine, qui s'élançait en avant, s'affaissa sur elle-même en balbutiant : « Mon Dieu ! que ta volonté soit faite ! »
Victor travaillait sur un échafaudage élevé, son pied avait glissé, il s'était fracturé la cuisse en deux endroits, ses douleurs lui arrachaient des cris. Justine atterrée ne pouvait prononcer un mot ; elle tenait sa pensée attachée sur Christ, le consolateur de ceux qui souffrent. Peu à peu Jésus ranima ses forces ; elle éloigna doucement les nombreux amis, les curieux qui entouraient le lit du malade ; puis, demeurée seule avec Louise et Antoine Latour elle resta accablée, mais résignée sous la puissante main de l'Éternel.
Le médecin, lorsqu'il arriva, dit que l'accident était grave, qu'on éviterait peut-être l'amputation du membre brisé, mais que cela était douteux. Les souffrances de Victor, pendant qu'on raccommodait les fractures, furent inouïes ; la fièvre s'empara bientôt de lui, 'et Justine sentit qu'il lui fallait recevoir des secours miraculeux pour remplir la tâche que le Seigneur lui imposait.
Elle supplia Dieu de se montrer fidèle envers sa pauvre servante ; elle lui demanda de la soutenir jour après jour ; elle lui remit la destinée de son mari ; elle se fit pour ainsi dire petit enfant pour se jeter dans les bras de l'Éternel, et elle se releva une nouvelle créature.
Assidue auprès du lit de Victor, elle le calmait par sa paix, elle le relevait par ses convictions, elle l'entourait de soins dont la douceur pénétrait le cœur de celui-ci. Plusieurs amies offrirent de la remplacer ; mais Victor, un peu égoïste comme le sont souvent les malades, ne voulait près de lui que Justine.
Le Seigneur allait demander plus à Justine, lui donner davantage aussi. Le médecin déclara que l'amputation était inévitable. Il fallut préparer Victor, il fallut se préparer soi-même à ce terrible moment. Victor, effrayé, se révoltait contre la décision du docteur, puis se demandait pourquoi Dieu le frappait ainsi à coups redoublés.
Justine pria beaucoup, elle pria avec son mari, pour lui ; et peu à peu l'âme de Victor s'ouvrit aux douceurs de la pleine confiance en Dieu, il se soumit.
Le docteur essaya d'écarter Justine pendant l'opération ; ses voisines cherchèrent à l'emmener, elle résista. « J'ai promis, dit-elle, d'être fidèle à Victor dans la maladie et dans la santé, nul ne peut me remplacer près de lui, nul ne priera avec autant de ferveur, nul ne devinera comme moi ce dont il aura besoin, nul ne pourra le soulager comme je le soulagerai. »
– Les forces vous manqueront !...
– Les miennes, oui ; celles du Seigneur, jamais.
Elle resta. Avant l'opération, elle lut à Victor ces belles paroles de l'Apôtre : « Mes frères, regardez comme le sujet d'une parfaite joie quand vous serez exposés à diverses épreuves. » (Jacques 1.2) Et celles-ci ; « Or, toute discipline ne semble pas sur l'heure être un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite elle produit un fruit paisible de justice à ceux qui sont exercés par ce moyen. » (Hébreux 12.11) Et celles-là encore : « C'est par plusieurs afflictions qu'il nous faut entrer dans le royaume de Dieu. » (Actes 14.22) Ensemble ils se mirent sous la protection de leur Père ; puis, le moment venu, Justine prit la tête de son mari sur son sein, les mains de Victor dans les siennes, et là, défaillante elle-même, presque sans vie, elle le tint immobile, le cœur en prière, répondant à ses gémissements par des paroles de tendresse, de foi, qui le ranimaient comme un céleste cordial.
L'opération avait affaibli Victor ; la fièvre s'accrut ; en peu de jours le danger devint imminent.
Le docteur parlait sans cesse d'amélioration ; Justine n'y croyait pis ; inquiète, elle tremblait à la pensée que le médecin la trompait, trompait Victor, et que, sans le savoir, son mari s'avançait rapidement peut-être à la rencontre de l'Éternel.
Elle eut une conversation avec le docteur ; celui-ci répondit vaguement.
– Monsieur, s'écria Justine, si c'est par pitié pour moi que vous me taisez la vérité, dites-vous que cette pitié est cruelle ! En me cachant le péril où se trouve Victor, vous n'empêchez pas ce péril d'exister, mais vous m'empêchez de chercher vers mon Dieu les secours dont j'ai besoin, vous m'empêchez de goûter avec mon mari les joies précieuses d'un dernier épanchement ; vous l'empêchez, lui, de se préparer...
– Ah ! quant à cela, chut ! interrompit le docteur ; gardez-vous bien de laisser entrevoir à Victor la gravité de son état !
– Cet état est donc grave ?
Le docteur se tut ; les mains de Justine se serrèrent fortement.
– Monsieur, reprit-elle quelques instants après et d'une voix altérée, croyez-vous que cela sera long ?...
– Quelques jours... peut-être moins... peut-être plus.
Justine courba la tête.
– Gardez-vous bien, répéta le docteur, d'effrayer votre mari !...
– Je ne l'effraierai pas, reprit Justine ; cependant je lui dirai que sa maladie offre du danger.
– À quoi bon ?.. s'écria le docteur avec un geste d'impatience. Jaquemin est un honnête homme ; il n'a rien à craindre.
– Si Victor n'a rien à craindre, répondit Justine, accablée, mais ferme, la pensée d'une réunion possible... prochaine... avec son Sauveur, ne le troublera pas... Si elle devait le troubler... c'est que mon mari ne serait pas prêt.
– Faites à votre tête, s'écria brusquement le docteur... cela ne me regarde plus.
– Monsieur, reprit Justine, les larmes aux yeux, m'approuveriez-vous si, pendant que Victor est malade, j'achetais sans son consentement un morceau de terre, si je vendais sa maison.
– Quelle absurdité me dites-vous là ?.. Non, certes, je ne vous approuverais pas !
– Si je n'ose prendre sur moi d'agir sans sa volonté en ce qui concerne les affaires de ce monde, comment prendrais-je sur moi de décider pour lui lorsqu'il s'agit de l'éternité !...
– Vous croyez donc que le bon Dieu va damner votre mari ?.. demanda le docteur avec un ironique sourire.
– Je crois qu'il n'y a de salut qu'en Christ, répondit doucement Justine.
– Si votre mari ne partage pas vos convictions, ce n'est ni en deux ni en trois jours qu'il les adoptera, surtout malade comme il l'est.
– Oh ! Monsieur, une prière, un regard adressé avec confiance à celui qui est mort pour nous ; et l'âme est éclairée, elle est touchée, elle est rachetée. Grâces en soient rendues à mon Dieu, la foi est un don comme tout le reste, il ne faut que demander pour recevoir.
Le docteur haussa les épaules, afin de dissimuler l'impression que lui causait cette fermeté alliée à tant de tendresse ; cette foi vivante, qui contraignait un faible cœur à se faire fort et à braver toutes les répugnances de la nature pour arriver au but : le salut de l'âme aimée.
Il partit sans ajouter un mot.
Alors Justine, qui avait été courageuse en face de l'obstacle, se sentit défaillir. Comment avertir Victor ! Comment lui dire ce qu'elle n'osait presque s'avouer. Et pourtant la parole de Dieu est claire : « Si la sentinelle voit venir l'épée, et qu'elle ne sonne point du cor, en sorte que le peuple ne se tienne point sur ses gardes, et qu'ensuite l'épée survienne et ôte la vie à quelqu'un d'entre eux ; celui-ci aura bien été surpris dans son iniquité, mais je redemanderai son sang de la main de la sentinelle. » (Ezéchiel 33.6 et 3.18,19)
Elle se vainquit. Elle ne présenta pas à Victor la mort comme inévitable ; les hommes peuvent se tromper dans leurs arrêts, elle le savait, et à Dieu seul il appartient de décider en dernier ressort. Mais laissant la Vérité lui arriver par degrés, elle lui fit entrevoir la gravité de sa situation, la possibilité du retour à la santé, la possibilité du départ. Elle le fit avec larmes, avec détresse de cœur, mais elle le fit.
Cette secousse fut grande. Victor, troublé, s'abandonna d'abord à l'épouvante, puis au découragement, puis au désespoir.
Il se cramponnait à la loi divine, et la loi le traînait devant son juge. Oh ! comme Justine priait alors ! Avec quelle pressante ténacité elle poursuivait le Seigneur de retraites en retraites ! « Crois, et tu verras la gloire de Dieu, » (Jean 11.40) disait-elle à Victor. Tu es déjà sauvé, mon ami ; le Seigneur a acquitté ta dette, l'expiation est faite, « tout est accompli ; » Christ te l'a dit sur sa croix sanglante. Pourquoi résister ?.. Pourquoi vouloir offrir quelque chose au Rédempteur en échange du don qu'il te fait ?.. Que pourrais-tu faire accepter en paiement de la vie éternelle ?.. va, mon ami, va, sans aucun prix, « acheter du vin et du lait, » (Esaïe 55.1) « blanchis Les vêtements dans le sang de l'Agneau. » (Apocalypse 7.14)
Par moments, Victor s'écriait : « Je crois, Seigneur ; aide-moi dans mon incrédulité ; » (Marc 9.24) par moments, il essayait de rouler jusqu'au sommet de la montagne de sainteté, cette roche du péché qui retombait sur lui de tout son poids.
Dès le commencement de la maladie, Justine avait appelé le pasteur ; l'expérience ecclésiastique de celui-ci, sa connaissance approfondie des Écritures, l'aidaient à pénétrer dans l'âme de Victor,à deviner pour y répondre victorieusement, des doutes que le malade osait à peine exprimer.
Dieu exauça les prières de Justine ; il bénit les efforts du pasteur, leur sainte violence avait ravi le ciel. Victor, dépouillé de lui-même, regarda avec simplicité à Jésus ; il reçut de lui son pardon. Le corps se détruisait rapidement, l'âme naissait à l'éternité.
Oh ! ce fut un beau, un doux moment ! Des larmes de reconnaissance inondaient le pâle visage de Justine. Agenouillée auprès de Victor, échangeant avec lui des expressions de tendresse et de paix, elle ne voyait ni la mort ni la séparation, elle ne voyait que la Jérusalem céleste, dont les portes s'ouvraient pour laisser entrer son mari bien-aimé ; elle ne voyait que Christ glorifié, qui leur tendait à tous deux, les bras.
Ils éprouvèrent le besoin de s'unir en la présence de Dieu par un même acte de foi. Ils demandèrent au pasteur de leur donner la communion. Victor mourant, Justine brisée mais adorant la main qui la frappait, leurs fils et leur fille, sérieux, recueillis, écoutèrent en silence le récit que fait saint Paul de la sainte Cène. (1 Corinthiens 11.23-29) Le pasteur, suivant la liturgie de nos églises, rompit le pain, et dit : « Le pain que nous rompons est la communion au corps de Jésus-Christ notre Seigneur. » Il prit la coupe, : « La coupe de bénédictions que nous bénissons, est la communion au sang de Jésus-Christ notre Seigneur. » Il mit le pain dans la bouche du mourant, pencha la coupe à ses lèvres, en lui adressant ces paroles : « Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. » (Romains 8.1) Il présenta la coupe, fendit le pain à Justine, avec ces mots : « Que tes veuves s'assurent en moi. » (Jérémie 49.11) Puis les enfants du moribond s'approchèrent, reçurent la communion des mains du pasteur, et tous, agenouillés, saintement émus, rendirent grâces...
Quand Justine releva la tête, reporta son regard sur Victor, elle le vit immobile, les paupières entr'ouvertes, les mains jointes, une ineffable expression de sérénité sur les traits. Elle prit une de ses mains,.. cette main ne serra pas la sienne ; elle se pencha sur ses lèvres,... ces lèvres étaient sans souffle.
– Christ l'a reçu, dit le pasteur à voix basse.
Justine fit signe qu'oui, puis elle se remit à prier avec une paix qui effraya le pasteur. C'est que par la foi, elle suivait son compagnon bien-aimé dans les demeures célestes ; elle se réjouissait avec lui, avec lui elle adorait le Sauveur, elle se plongeait dans les félicités éternelles.....
Hélas ! la réalité visible vint l'arracher à ces réalités encore voilées, elle retomba sur la terre, et, quoique soutenue, elle souffrit beaucoup.
Cependant le Seigneur qui l'avait fait passer, elle ne savait comment, au travers des angoisses de la maladie de Victor, ne l'abandonna pas dans les angoisses du veuvage. Parfois elle remportait au nom de Jésus d'éclatantes victoires sur la mort ; le lien n'était pas rompu, l'union était sanctifiée, elle s'avançait alors pleine d'espérance et de courage. Parfois la mort était la plus forte, et des pensées de doute, des images désolantes tourmentaient son cœur. Elle se demandait si ce corps, la pâture des vers, ressusciterait glorieux ; si ce compagnon de sa vie, elle le retrouverait un jour ; mais ces triomphantes paroles : « Le sépulcre rendit ses morts, la mort et le sépulcre furent jetés dans l'étang de feu, » (Apocalypse 20.13) ce cri de Job, inspiré parle Saint-Esprit : « Et lorsqu'après ma peau aura été rongé, je verrai Dieu de ma chair ; je le verrai moi-même, et mes yeux le verront, et non un autre ! » (Job 19.26) ces mots vivifiants venaient la restaurer.
Lorsque sa pensée se reportait vers le passé, des regrets, des remords agitaient son âme. Oh ! si elle eût pu reprendre au temps écoulé un mois, une semaine, un seul jour ! quelle. pureté elle eût gardée, quelle sainteté elle eût établie dans ses relations avec Victor !... mais bientôt elle sentait que le Seigneur l'avait châtiée dans sa miséricorde et non dans sa colère, puisqu'il avait permis que quelques années de paix, que quelques moments d'une union déjà glorieuse précédassent la séparation.
La vie lui offrait des difficultés ; toutefois cette promesse : « L'Éternel soutient la veuve, » (Psaumes 146.9) se réalisait à chaque obstacle qu'elle rencontrait, à chaque chagrin qu'elle éprouvait.
On lui offrit des consolations mondaines – les uns parlaient du temps, souverain remède à tous les maux ; les autres, de distraction, ce poison qui tue l'âme en l'enivrant. Justine, qui connaissait le Consolateur envoyé par Jésus, (Jean 14.16) repoussa tout ce qui ne venait pas de lui. Elle s'appliqua à servir Dieu, à le servir dans la personne de ses propres enfants, en leur donnant l'exemple de la foi pratique ; à le servir dans la personne des pauvres et des affligés, en les soulageant dans leurs misères. Elle s'efforça de reproduire dans sa conduite le portrait de la veuve chrétienne que nous présente saint Paul ; elle traversa la vie, triste, mais non pas abattue ; toujours en attente ; et lorsque le Seigneur vint la chercher à son tour, joyeuse, mais sans impatience, elle partit, tenant ferme l'espérance qui ne confond point. (Romains 5.5)
Je m'adresse maintenant aux veuves qui n'auraient pas, comme Justine, l'immense consolation de pleurer un époux évidemment converti à Jésus. Je les supplie de ne pas écouter le démon qui s'efforce de les écarter de Christ, en jetant dans leur âme des questions audacieuses sur l'avenir de celui qu'elles ont perdu. Qu'elles regardent plutôt au Seigneur, à ce, Sauveur qui a bien mieux aimé leur époux qu'elles ne l'ont jamais aimé ; à ce Sauveur que sa tendresse pour les pécheurs a cloué sur le bois ! qu'elles se reposent en lui de leurs mortelles inquiétudes ; elles trouveront un jour qu'il a tout bien fait !
Oui, pauvres veuves ! cherchez Dieu pour lui-même Il a créé votre cœur, il sait ce qu'il lui faut. Ne craignez point, il essuiera toute larme de vos yeux. (Apocalypse 7.17) Sa face est un rassasiement de joie ; il y a à sa droite des plaisirs pour jamais. (Psaumes 16.11)