L’histoire de la Bible

VICTOIRE SUR LE CHAMP DE BATAILLE DE LA SCIENCE

18. LA BIBLE AU SEUIL DU 20e SIÈCLE

« …S’ils se taisent, les pierres crieront. » 1

1 Luc 19.39-40.

Paradoxe : au moment où les preuves de l’authenticité du texte sacré éclatent aux yeux de tous, la Bible va devoir livrer la plus âpre bataille de son histoire mouvementée.



Fouilles archéologiques au Moyen-Orient.

La fin du 19e siècle marque la victoire de la raison sur l’obscurantisme. L’homme présume de ses capacités ; il juge de tout et croit détenir la clef de tous les mystères. Il se détourne volontairement de Dieu, et acclame la science comme une déesse, pensant qu’elle lui conférera à brève échéance la souveraineté de l’univers.



Tablette assyrienne du récit de la création, trouvée à Ninive.

L’homme est catapulté sur la voie d’un orgueil effronté, et son audace ne connaît plus de bornes. Il soumet désormais la Révélation transcendante de Dieu à l’analyse de sa raison déchue. Une attitude d’humilité, pourtant indispensable à la compréhension de la Bible, n’est plus de saison. L’homme se veut adulte ; aussi considère-t-il l’exercice de la piété comme une expression d’infantilisme. Dorénavant, c’est à lui d’apprécier les choses, d’évaluer les données des problèmes spirituels, et ensuite d’arbitrer les conflits de son entendement. Lassé des empiétements de la religion sur sa liberté, excédé des superstitions qu’elle a encouragées et des abus du clergé, l’homme affirme sa majorité, se prend pour un demi-dieu et refuse de se plier devant le Tout-Puissant, qu’il assimile trop souvent aux tromperies de la religion. Dieu n’a plus à juger l’homme, c’est l’homme qui juge Dieu. Aussi. ne supporte-t-il plus les vérités de l’Ecriture qui vont à l’encontre des opinions de son époque. Effectivement, les courants philosophiques portent aux nues les possibilités insoupçonnées du génie humain. Darwin a déniché des ancêtres simiesques à cet homme, pour lui prouver qu’il s’est progressivement libéré de l’animalité. Bientôt Nietzsche franchira une nouvelle étape en affirmant :

« Je vous enseigne le Super-homme. L’homme est quelque chose qui doit être surpassé. Qu’avons-nous fait pour le surpasser ? Tous les êtres existant jusqu’ici ont été créés au-delà d’eux-mêmes. Qu’est-ce que le singe pour l’homme ? Un objet de honte. Et c’est ce que l’homme sera au Super-homme. Le Super-homme est la signification de la création ! »

Le grand philosophe allemand sombrera dans la folie, ce qui n’empêchera point des multitudes de prêter attention à ses dires et de s’élancer sur la voie qu’il a frayée. Cela nous fait penser à Nébucadnetsar, frappé dans sa raison parce qu’il n’avait pas voulu rendre gloire à Dieu 2.

2 Daniel 4.28-37.



Meguiddo : ruines des écuries de Salomon.

Quel flagrant contraste entre l’insatiable arrogance de l’homme et la profonde humilité dont Jésus-Christ a donné l’exemple le plus vivant, et qu’il a enseignée à Ses disciples :

« Je Te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que Tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que Tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, Je Te loue de ce que Tu l’as voulu ainsi. » 3

3 Matthieu 11.25-26.

De son côté, l’apôtre Paul fixe les limitations de la raison humaine dans le domaine spirituel :

« l’homme animal (naturel) ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. » 4

4 1 Corinthiens 2.14.

Ah ! si l’on avait su écouter la voix de la sagesse et revenir à la Parole divine ! Mais le libre arbitre des raisonnements humains triomphait même dans les facultés de théologie. La Bible y était disséquée, un peu comme un cadavre livré à des étudiants en médecine. Comment Dieu se serait-Il encore révélé à ces critiques prétentieux et irrévérencieux, plus profanes qu’Esaü lorsqu’il vendit son droit d’aînesse 5 ?

5 Genèse 25.34 ; Hébreux 12.16.

En cette fin du 19e siècle, la nouvelle théologie cause des ravages considérables : elle sème le doute dans les esprits, sape la confiance des christianisés, encourage le mépris des incrédules, dénigre les véritables valeurs morales devant une génération qu’elle a privée de la connaissance du vrai Dieu. Le monde contemporain subit encore les désastreuses conséquences de la responsabilité prise par les sphères dirigeantes de la chrétienté, qui détrônèrent la foi au profit de la science. La décadence morale que déplorent aujourd’hui tous les hommes de bien tire son origine dans le mépris et l’abandon de la Parole de Dieu, officiellement prônés par l’Eglise infidèle au début du 20e siècle.

Dans sa sagesse, Salomon avait déclaré, il y a près de 3000 ans :

« Quand il n’y a pas de révélation, le peuple est sans frein. » 6

6 Proverbes 29.18.

Or, les théologiens ont été les premiers à se débarrasser du frein salutaire de la Révélation. Soudain libéré des retenues providentielles, le véhicule de l’humanité s’est engagé sur la pente fatale ; il se précipite vers un abîme de perdition.

Les croyants ont désormais vocation d’arracher au « train de ce monde » 7 les âmes précieuses que Dieu cherche et de les amener à la Parole divine ; tâche urgente entre toutes, et dont l’envergure nous dépasse…

7 cp. Ephésiens 2.1.

La science avait voulu évincer la Bible ; mais Dieu n’avait pas dit Son dernier mot. Au seuil du 20e siècle, les circonstances allaient pousser cette même science à faire en quelque sorte amende honorable.

Quand l’archéologie confirme les Ecritures :



Piliers de Salomon, près des mines de Salomon, à Timna (Israël).



Le prisme hexagonal de Sanchérib, relatant les conquêtes du roi assyrien.



Souterrain proche de l’étang de Siloé (Jérusalem) ; il s’y trouve une inscription attribuant à Ezéchias le percement de ce canal lors du siège de la ville par Sanchérib.

Une nuée d’archéologues s’étaient rendus au Moyen-Orient. Remplis de préjugés et de préventions à l’égard de l’Ecriture sainte, plusieurs d’entre eux étaient bien décidés à retirer de leurs fouilles la démonstration des impostures du texte sacré. Or, ce fut tout le contraire. Beaucoup durent baisser pavillon et convenir que la Bible avait dit vrai.



Tablette assyrienne du récit du déluge, trouvée à Ninive (Epopée de Gilgamesh).

Les tablettes d’argile découvertes à Ninive confirment les récits bibliques de la création et du déluge. La couche de limon trouvée à Ur en Chaldée par les ouvriers de Sir Leonard Woolley apporte la preuve éclatante de l’inondation qui fit périr la génération de Noé. Le code d’Hammourabi, vieux de 4000 ans, explique les lois en vigueur au temps d’Abraham. Les recherches entreprises à Sichem, à Hébron, à Beer-Schéba donnent une dimension nouvelle aux descriptions bibliques de la vie des patriarches. L’étude des hiéroglyphes égyptiens jette une clarté inattendue sur les récits de l’Exode.

La pioche des archéologues arrache aux ruines de Jéricho des témoignages encore plus convaincants du bien-fondé des descriptions de Josué. D’autres hommes de science se penchent sur les ruines des écuries du roi Salomon à Meguiddo, sur ses fameux réservoirs proches de Bethléhem, sur ses mines de cuivre et ses chantiers navals de la région d’Eilat, faisant ainsi revivre la grandeur de son règne.

La célèbre pierre de Méscha, roi de Moab, évoque des faits historiques racontés dans le 2e livre des Rois, chap. 3. Le prisme hexagonal de Sanchérib, roi d’Assyrie, raconte ses conquêtes militaires en Israël ; en parallèle, l’inscription découverte dans le canal de Siloé à Jérusalem atteste les efforts d’Ezéchias pour assurer l’approvisionnement d’eau de la ville, au moment de l’invasion du roi d’Assyrie.



Pétra : le défilé qui y accède.



Pétra : l’un des temples en grès rose.



Le Djebel Aarun, photographié depuis l’emplacement du temple le plus élevé de Pétra. On pense que c’est la montagne où Aaron fut enseveli (Nombres 20.28).

Si la Palestine recèle de nombreuses confirmations archéologiques de l’Ecriture sainte, c’est aussi le cas d’autres pays du Moyen-Orient. En 1812, le voyageur suisse J.-L. Burkhardt découvrit, à l’extrême sud du désert de Moab, le site de Pétra, avec ses temples de grès rose ; ce n’est pas seulement la cité nabathéenne qu’il fit surgir du passé, mais la ville biblique de Séla, capitale d’Edom, où Esaü avait établi sa forteresse dans la montagne de Séir. En contemplant son canyon impressionnant et ses sanctuaires juchés jusque sur les cimes, on ne peut que songer aux paroles de Jérémie 8 et d’Abdias :

8 Jérémie 49.16.

« L’orgueil de ton cœur t’a égaré,
Toi qui habites le creux des rochers,
Qui t’assieds sur les hauteurs,
Et qui dis en toi-même :
Qui me précipitera jusqu’à terre ?
Quand tu placerais ton nid aussi haut que celui de l’aigle,
Quand tu le placerais parmi les étoiles,
Je t’en précipiterai, dit l’Eternel. » 9

9 Abdias 3-4.



Tyr (Liban) : ici la prestigieuse ville des Phéniciens.

Tyr, l’antique métropole des Phéniciens, était également réputée imprenable. Aujourd’hui, sa presqu’île dénudée ne laisse apparaître aucun vestige de la cité d’antan. Pour bien comprendre les événements, il faut se souvenir que, sous la menace de Nébucadnetsar qui en fit le siège de 585 à 573 10, les habitants de Tyr s’étaient réfugiés sur une île proche de la côte. Ils y demeurèrent jusqu’en 332 ; Alexandre le Grand ordonna alors à ses armées de combler le détroit séparant l’île du littoral, en utilisant précisément les ruines de l’ancienne ville de Tyr. Or, comment le prophète aurait-il pu prévoir une telle stratégie 250 ans à l’avance ? Et il avait prédit :

10 Ezéchiel 29.18-19.

« …Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel :
Voici, J’en veux à toi, Tyr !
Je ferai monter contre toi des nations nombreuses,
Comme la mer fait monter ses flots.
Elles détruiront les murs de Tyr,
Elles abattront ses tours,
Et J’en raclerai la poussière ;
Je ferai d’elle un rocher nu ;
Elle sera dans la mer un lieu où l’on étendra les filets…
Elle sera la proie des nations. » 11

11 Ezéchiel 26.3-5.

Une fois de plus, historiens et archéologues s’achoppent au fait surnaturel de l’inspiration du texte biblique.



Ruines de Babylone, aujourd’hui un repaire de chacals (cp. Jérémie 51.37).

Babylone, la reine des capitales de l’antiquité, subit un sort semblable à celui de Pétra ou de Tyr :

« Babylone sera un monceau de ruines, un repaire de chacals. » 12

12 Jérémie 51.37.

Le voyageur parvenu à l’emplacement historique de la célèbre métropole de Nébucadnetsar ne peut que s’incliner devant la précision des termes employés par les prophètes au sujet de Babylone. Ses jardins suspendus avaient été l’une des sept merveilles du monde. C’était l’expression de l’orgueil humain défiant le Dieu des cieux. Nébucadnetsar s’en était vanté :

« N’est-ce pas ici Babylone la grande, que j’ai bâtie, comme résidence royale, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma magnificence ? » 13

13 Daniel 4.30.



Jérusalem : ruines de la piscine de Béthesda (Jean 5).

Parce qu’il refusa de s’humilier, l’Eternel le frappa dans sa raison. Quant à la ville elle-même, elle connut un châtiment foudroyant. Jérémie l’avait annoncé tout au long des chapitres 50 et 51 de sa prophétie :

« Quand Babylone s’élèverait jusqu’aux cieux,
Quand elle rendrait inaccessibles ses hautes forteresses,
J’enverrai contre elle les dévastateurs, dit l’Eternel… » 14

14 Jérémie 51.53.

Cyrus, le conquérant perse, détourna le courant d’eau qui irriguait Babylone et surprit ses défenseurs, en pénétrant dans la ville par le lit du fleuve. Babylone tomba en une nuit, comme l’avait annoncé Daniel 15. Elle devint un désert. C’était écrit d’avance :

15 Daniel 5.

« Je mettrai à sec la mer de Babylone
Et Je ferai tarir sa source.
La terre est aride et déserte ;
C’est un pays où personne n’habite,
Où ne passe aucun homme. » 16

16 Jérémie 51.36, 43.



Cylindre de Cyrus mentionnant l’amnistie accordée aux peuples esclaves dans son empire.

Mais les faits historiques s’enchaînent. L’empereur Cyrus devient un libérateur pour Israël ; son nom avait été annoncé par Esaïe le prophète près de deux siècles auparavant 17. Il permet aux captifs juifs de retourner à Jérusalem et de reconstruire le temple dédié au Dieu des cieux. C’est le thème des livres d’Esdras et de Néhémie. Or, l’archéologie énonce à sa manière cette politique de tolérance observée par les rois perses à l’égard des minorités ethniques dispersées dans leur royaume : le fameux cylindre de Cyrus trouvé par Rassam au 19e siècle en fait foi.

17 Esaïe 44.28 ; 45.1-3, 13.



Ephèse : ruines du temple d’Hadrian, l’une de gloires de l’antique cité (cp. Apocalypse 2.1-6).

Et c’est ainsi que, chaque année, on tire du sol du Moyen-Orient de nouveaux trésors confirmant le texte sacré. Les descriptions de l’Ancien Testament prennent un relief inattendu à la lumière de découvertes effectuées en Syrie, en Iraq, en Jordanie, en Egypte, et surtout en Israël, où les fouilles sont menées avec passion par de nombreux professionnels et amateurs, l’archéologie étant l’un des passe-temps favoris des Israéliens.



Smyrne : colonnades. Au fond, la ville moderne d’Izmir (cp. Apocalypse 2.8-11).

Il en est de même en ce qui concerne le Nouveau Testament : récits historiques illustrant les scènes racontées dans les Evangiles ; inscriptions antiques corroborant les écrits des apôtres et leurs voyages ; ou encore manuscrits grecs et latins décrivant la vie des peuples méditerranéens visités par Paul et ses compagnons. Que dire aussi des sept lettres aux Eglises d’Asie, où chaque phrase prend une dimension nouvelle lorsque, au gré d’une visite en Turquie moderne, on parcourt les ruines des villes mentionnées en Apocalypse 2 et 3 ?



Pergame : l’amphithéâtre (cp. Apocalypse 2.12-17).

Ce n’est ici qu’un bref survol des événements attestés par l’archéologie biblique. Il y en aurait d’autres à citer, l’un des plus récents étant la découverte des manuscrits de la mer Morte, confirmant à leur manière l’authenticité des Ecritures. Mais un passage de l’Evangile résume ces constatations, bien mieux que nous ne saurions le faire :

Les pharisiens s’étaient indignés de l’accueil réservé au Seigneur par les multitudes accourues pour fêter Son entrée à Jérusalem :

« — Maître, reprends Tes disciples.
— S’ils se taisent, les pierres crieront. » 1



Thyatire, dont les ruines subsistent en la ville d’Akhizar (cp. Apocalypse 2.18-29).

Au moment où la science croyait triompher de tous les mystères, les spécialistes du texte sacré auraient dû relever le défi. Or, ils se turent. Aussi, devant ce silence empreint de faiblesse et de lâcheté, les pierres du Moyen-Orient ont-elles crié à leur manière l’exactitude et l’authenticité de la Bible. Et l’écho de ce cri se prolonge encore à l’ère des mass-média, car chaque année la presse à sensation et la télévision se chargent d’étaler aux yeux d’un public blasé de nouvelles confirmations archéologiques des Ecritures.



Sardes : au fond, l’acropole de l’antique cité (cp. Apocalypse 3.1-6).

Après le courant incrédule du 19e siècle, un certain revirement se manifesta au sein de l’élite intellectuelle. Il est, au 20e siècle, des savants qui, tout en demeurant sur leurs positions agnostiques, ont démontré que leur esprit demeure exercé par la pensée de l’éternité que Dieu a déposée en eux 18. En 1938, le grand Einstein déclarait : « Sans la croyance dans l’harmonie interne de notre monde, il ne pourrait y avoir de science… Si nous purifions le judaïsme des prophètes et le christianisme enseigné par Jésus de tout ce qui est venu ensuite… nous avons une religion capable de préserver le monde de tous les malaises sociaux. Tout homme a le devoir sacré de faire de son mieux pour le triomphe de cette religion. » 19

18 Ecclésiaste 3.11.

19 S. van Mierio : « La science, la raison et la foi » (Presses Universitaires, 1948), p. 89 ; Richard Wirmbrand : « L’Eglise du silence torturée pour le Christ », 1969, p. 171 ; témoignages cités par D. Vernet : « La Bible et la science », p. 152.



De l’Eglise demeurée fidèle, le Seigneur fera une « colonne ». Il l’a promis aux chrétiens de Philadelphie (Apocalypse 3.7-13).

D’autres scientifiques vont plus loin : ils n’hésitent pas à affirmer leur confiance en la Bible et leur foi en Jésus-Christ :

« Je ne crois pas seulement en Dieu ! Je Le vois ! » 20

20 Cité par D. Vernet : « La Bible et la science », p. 150.

« La Bible nous donne la connaissance ultime, même de ce que le savant ne peut connaître. En Jésus-Christ est vraiment cachée toute la plénitude de la sagesse et de la connaissance : atteindre cette connaissance et cette sagesse, c’est le but de ma vie. » 21

21 H. Rohrbach : « L’image du monde d’après la science et d’après la Bible » paru dans Revue Reformée, Nos 75-76, 1968/3-4.

« Il y a maintenant plus de vingt ans que je suis chrétien. Pendant toute cette période, j’ai étudié et travaillé dans le champ de la science moderne, en particulier dans la branche des ordinateurs. Ce labeur ne s’est pas dressé contre la bénédiction spirituelle et l’encouragement que Dieu, dans Sa grâce, a donné. Au contraire, il a confirmé la vérité que Dieu a révélée à travers Sa Parole. » 22

22 Cité par D. Vernet : « La Bible et la science », p. 156.

« Nous possédons deux révélations, la Création et les Ecritures, toutes deux supérieures à l’homme. J’étudie avec admiration depuis soixante années le magnifique livre de la Création, et cette longue étude n’a fait que fortifier mon assurance que ces deux sources de témoignage sont en plein accord. » 23

23 H. Devaux : « Les trois premiers chapitres de la Genèse », 3e édition, p. 5 et 3.

« Même en science pure, une découverte est une source d’angoisse. L’homme de demain, sachant plus ? je le crois ; faisant plus ? je le crois aussi ; meilleur ? je l’espère sans trop y croire…
Je crois que la force et la justesse de la sensibilité chrétienne ont changé le monde au moins autant que le développement technique. »
24

24 Phrase citée par diverses publications évangéliques.



Laodicée (Apocalypse 3.14-22) : la tour de distribution d’eau ; un aqueduc à ciel ouvert amenait à la ville une eau devenue tiède ; l’avertissement du v. 16 devait être autant mieux compris.

Les constatations des savants sont aussi convaincantes que les preuves de l’archéologie. La foi est plus puissante que la raison. La science s’incline devant l’Ecriture sainte. Une fois de plus, la Bible sort victorieuse du champ de bataille. C’est une dynamite devant laquelle rien ne résiste, une puissance de vie qui révèle au monde Christ comme Sauveur et Seigneur :

« La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la Parole de Christ. » 25

25 Romains 10.17.

« Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au Nom du Fils de Dieu. » 26

26 1 Jean 5.13.



La plus petite Bible du monde (50 × 30 × 15 mm), une Bible anglaise avec parallèles et illustrations. Une loupe, indispensable à sa lecture, est glissée dans une poche de la reliure.

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