Je vis alors, dans mon rêve, que tout en parlant les Pèlerins avaient quitté le Sol enchanté et étaient entrés dans la contrée de Mon-plaisir-en-elle, (Esaïe 62.4) dont l'air était doux et agréable. Le chemin la traversant directement, ils s'y reposèrent en jouissant.
Ils entendaient continuellement « le chant des oiseaux; » chaque jour, ils voyaient « les fleurs paraître sur la terre, » et « la voix de la tourterelle se faisait entendre dans la campagne. » (Cantique 2.10-13) Dans ce pays, le soleil luit nuit et jour, aussi est-il à l'opposé de la vallée de l'Ombre de la Mort et en dehors de la portée du géant Désespoir ; les Pèlerins ne pouvaient même plus apercevoir le château du Doute.
Ils se trouvaient maintenant en vue de la Cité où ils se rendaient, et rencontraient parfois quelques-uns de ses habitants ; car dans ce pays les Êtres resplendissants se promènent librement parce qu'il est à la frontière du ciel.
C'est aussi dans cette contrée que se renouvelle le contrat entre l'époux et l'épouse. Oui, c'est là que « comme la fiancée l'ait la joie de son fiancé, Dieu se réjouit en ses serviteurs. » (Esaïe 62;5) Ici, nos Pèlerins n'avaient aucune disette de blé ou de vin, car ils trouvaient en abondance tout ce qu'ils avaient vainement cherché pendant leur pèlerinage. Là encore, ils entendaient des voix éclatantes, venant de la Cité, et disant : « Dites à la fille de Sion : Voici ton Sauveur arrive ; voici le salaire est avec lui. » (Esaïe 62.11)
Tous les habitants de ce pays se nomment « le peuple saint, les rachetés de l'Eternel. » (Esaïe 62.12)
Tout en marchant dans cette contrée, les Pèlerins éprouvaient plus de joie qu'ils n'en avaient eu pendant tout leur voyage, et à mesure qu'ils approchaient de la Cité, ils la voyaient plus distinctement. Elle était construite en perles et en pierres précieuses; toutes ses rues étaient pavées d'or, de telle sorte que grâce à la gloire naturelle de la ville et à la réverbération des rayons du soleil sur elle, Chrétien tomba malade du désir d'y arriver. Plein-d'Espoir fut aussi atteint de la même maladie.
Ils s'arrêtèrent un moment, pleurant d'angoisse et criant : « Si vous trouvez mon bien-aimé, dites-lui que je suis malade d'amour. » (Cantique 5.8)
Un peu fortifiés, et capables de supporter leur souffrance, ils continuèrent leur chemin, et s'approchèrent toujours plus du but de leur voyage. Il y avait sur leur route des vergers, des vignes et des jardins dont les portes étaient ouvertes. Quelques-uns des jardiniers se tenaient sur le chemin ; les Pèlerins leur demandèrent :
— A qui appartiennent ces vignobles et ces jardins délicieux ?
— Ils appartiennent au Roi, qui les a fait planter pour son propre agrément et pour celui des voyageurs.
Les jardiniers les firent entrer, et les conduisirent dans les vignes en les invitant à se rafraîchir. Ils leur montrèrent aussi les allées du Roi, et les bosquets où il prend plaisir à s'arrêter. Les voyageurs s'y reposèrent et y dormirent.
Je remarquai alors, dans mon rêve, que pendant leur sommeil ils parlaient plus qu'ils ne l'avaient fait durant tout leur voyage, et comme je m'en étonnais, un des jardiniers me dit :
— Pourquoi t'étonnes-tu ? c'est la nature du fruit de ces vignes de faire parler ceux qui dorment. (Cantique 7.10)
Quand ils se réveillèrent, je les vis se diriger du côté de la Cité céleste. Mais, comme je l'ai dit, la réverbération du soleil sur la ville, construite en or pur, (Apocalypse 21.21) était si éclatante qu'ils ne pouvaient en supporter la vue, et qu'ils durent la regarder dans un miroir. (2 Corinthiens 3.10-18)
Je vis ensuite qu'ils rencontraient deux hommes, dont les vêtements brillaient comme de l'or, et dont le visage resplendissait comme la lumière.
Ces hommes demandèrent aux Pèlerins d'où ils venaient ; ils le leur dirent. Ils leur demandèrent aussi où ils avaient logé, et quelles difficultés, quels dangers, quelles consolations ou quelles joies ils avaient trouvés sur leur chemin.
— Vous avez encore deux difficultés à surmonter, dirent ces hommes aux Pèlerins, puis vous entrerez dans la Cité céleste. Chrétien et son compagnon demandèrent à ces hommes de les accompagner ; ils répondirent qu'ils le voulaient bien, mais que les voyageurs devraient obtenir l'entrée par leur propre foi. Ainsi, je vis dans mon rêve qu'ils marchèrent. ensemble jusqu'à ce qu'ils fussent arrivés en vue de la porte.
Je vis ensuite qu'entre eux et la porte s'étendait un fleuve, mais il n'y avait aucun pont pour le traverser, et le fleuve était très profond. A cette vue, les Pèlerins furent stupéfaits, mais les hommes qui les accompagnaient leur dirent :
— Vous devez traverser ce fleuve ou vous ne pourrez atteindre la porte de la Cité.
Les Pèlerins leur demandèrent s'il n'y avait pas d'autre chemin pour parvenir à la porte. Ces hommes répondirent :
— Oui, il y en a un, mais deux hommes seulement, Enoch et Elie, ont pu y passer, depuis la fondation du monde, et personne d'autre n'y sera admis jusqu'à ce que sonne la dernière trompette. Les Pèlerins commencèrent à se décourager — surtout Chrétien — et cherchèrent partout, dans l'espoir de découvrir un autre chemin, afin d'éviter le fleuve, mais ils n'en trouvèrent point. Ils demandèrent aux hommes qui les avaient accompagnés, si le fleuve avait partout la même profondeur.
— Non, répondirent-ils, mais nous ne pouvons pas vous aider, car vous trouverez le fleuve plus ou moins profond, à proportion de la confiance que vous aurez dans le Roi de ce pays.
Ils se jetèrent alors à l'eau. Mais Chrétien commença aussitôt à enfoncer, et il se mit à crier à son cher compagnon Plein-d'Espoir :
— « Je suis dans l'abîme, et les courants d'eau m'environnent ; toutes les vagues et tous les flots passent sur moi ! » (Jonas 2.4 ; Psaumes 42.8)
— Prends courage ! mon frère, lui dit son compagnon, je sens le fond, et il est solide.
— Ah ! mon ami, les angoisses de la mort m'environnent. Je ne verrai pas le pays découlant de lait et de miel !
En disant cela, Chrétien fut saisi d'une telle frayeur, et entouré de ténèbres si épaisses qu'il ne voyait plus rien. Il avait même à tel point perdu l'usage de ses sens, qu'il ne pouvait se souvenir, ni parler des consolations et des rafraîchissements qu'il avait rencontrés sur son chemin pendant son pèlerinage. Toutes les paroles qu'il parvenait à prononcer révélaient son trouble et la frayeur qu'il avait de mourir dans le fleuve sans pouvoir parvenir à la porte. Ceux qui l'entendaient se rendaient compte qu'il était troublé par le souvenir des péchés qu'il avait commis avant et pendant son pèlerinage. Il était aussi harcelé par l'apparition de fantômes et de mauvais esprits. Il le révélait de temps à autre par ses paroles. Plein-d'Espoir avait fort à faire à tenir la tête de son compagnon au-dessus de l'eau. Par moments, Chrétien semblait tout à fait perdu, puis il revenait un peu sur l'eau, à demi-mort. Plein-d'Espoir essayait de l'encourager en lui disant :
— Frère, je vois la porte, et des hommes nous attendent pour nous accueillir.
Mais Chrétien répondait :
— C'est toi, c'est toi qu'ils attendent ; tu as toujours été plein d'espoir, depuis que je te connais.
— Mais toi aussi, disait-il à Chrétien.
— Ah ! frère, si cela était, Dieu viendrait maintenant à mon secours, mais à cause de mon péché, il m'a mis dans des liens et m'a abandonné.
— Tu as tout à fait oublié, mon frère, le texte qui dit : « Rien ne les tourmente jusqu'à leur mort, et leur corps est chargé d'embonpoint ; ils n'ont pas part aux souffrances humaines, ils ne sont point frappés comme le reste des hommes. » (Psaumes 73.4-5)
Le trouble et la détresse que tu éprouves maintenant ne signifient pas du tout que Dieu t'ait abandonné, mais sont permis par lui, afin de manifester si tu te souviens de tout ce que tu as reçu auparavant de sa bonté, et si tu te confies en lui dans ta détresse.
Je vis alors dans mon rêve, que Chrétien réfléchit un moment. Plein-d'Espoir lui dit :
— Bon courage, mon frère, Jésus te soutient.
A ces mots, Chrétien s'écria joyeusement :
— Oh! je le vois de nouveau, et il me dit : « Si tu traverses les eaux, je serai avec toi, et les fleuves ne te submergeront point ! » (Esaïe 43.2)
Ils prirent alors tous deux courage, et l'ennemi les laissa tranquilles. Chrétien trouva le fond et se tint ferme, de sorte que le reste de la traversée fût facile.
Ils aperçurent sur l'autre bord du fleuve, les deux hommes resplendissants qui les attendaient.
Ils aperçurent, sur l'autre bord du fleuve les deux hommes resplendissants qui les attendaient.
Au moment où ils sortirent de l'eau, ces hommes les saluèrent en disant :
— Nous sommes « des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut. » (Hébreux 1.14)
Puis ils se dirigèrent tous vers la porte.
Maintenant, vous devez observer que la Cité est située sur une haute montagne ; mais les Pèlerins gravirent cette montagne sans difficulté parce que les deux hommes qui les accompagnaient les soutenaient en les tenant par le bras. Ils arrivèrent donc au sommet avec beaucoup d'agilité et de rapidité, quoique les fondements sur lesquels repose la Cité soient plus élevés que les nuages. Ils s'élevèrent ainsi dans les airs, conversant entre eux, heureux d'avoir traversé le fleuve et d'être arrivés sains et saufs sur l'autre rive pour trouver les glorieux compagnons qui les attendaient.
Ils s'entretinrent avec les hommes resplendissants sur la gloire du lieu ; ceux-ci leur dirent que sa beauté et sa gloire étaient inexprimables.
— Car, dirent-ils, c'est là que se trouvent « la montagne de Sion, la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, les myriades qui forment le choeur des anges, l'assemblée des esprits des justes parvenus à la perfection. » (Hébreux 12.22-24) Vous arrivez maintenant dans le Paradis de Dieu, où vous verrez l'arbre de vie, et vous mangerez de ses fruits qui ne passent jamais. Quand vous y entrerez, vous serez revêtus de robes blanches, et vous serez en la présence du Roi avec qui vous vous entretiendrez chaque jour, pendant toute l'éternité. » (Apocalypse 2.7 ; 3.4-5 ; 22.4-5) Là, vous ne trouverez plus certaines choses que vous avez vues dans les régions terrestres, telles que la douleur, la maladie et la mort, car les premières choses sont passées. (Esaïe 65.16-17 ; Apocalypse 21.3-4) Vous allez vous trouver avec Abraham, Isaac, Jacob et tous les prophètes, ces hommes que Dieu a « enlevés et qui reposent maintenant sur leur couche dans la paix, parce qu'ils ont suivi le droit chemin. » (Esaïe 57.2)
Les Pèlerins demandèrent alors :
— Que ferons-nous dans ce saint lieu ?
— Vous recevrez la récompense de votre travail, et vous serez consolés de toutes vos souffrances ; vous moissonnerez ce que vous avez semé ; vous récolterez le fruit de vos prières, de vos larmes et des souffrances que vous avez endurées pour le Roi pendant votre voyage. (Galates 6.7-8) Vous porterez des couronnes d'or, et vous jouirez de la vue et de la présence perpétuelle du Saint des saints, car « vous le verrez tel qu'il est. » (1 Jean 3.2) Vous le servirez continuellement avec louanges, acclamations et reconnaissance, comme vous désiriez le servir dans le monde quoique avec beaucoup de difficulté à cause de la faiblesse de la chair. Vos yeux se délecteront en contemplant le Tout-Puissant, et vos oreilles entendront sa voix. Là, vous retrouverez les amis qui vous ont devancés, et vous recevrez ceux qui arriveront après vous. Vous serez revêtus de gloire et de majesté, et vous accompagnerez le Roi de gloire quand il viendra sur les nuées, au son de la trompette, et porté sur les ailes du vent. Et quand il siégera sur le trône du jugement, vous serez assis près de lui; vous prendrez part à ce jugement qu'il exercera contre tous les ouvriers d'iniquité, qu'ils soient anges ou hommes, parce qu'ils sont ses ennemis et les vôtres. (1 Thessaloniciens 4.13-17 ; Jude 1.14 ; Daniel 7.9-10 ; 1 Corinthiens 6.2-3) Et quand il rentrera dans la Cité céleste, vous y rentrerez aussi au son de la trompette, et vous serez pour toujours avec lui.
Tandis qu'ils avançaient ainsi vers la porte, une multitude de l'armée céleste vint à leur rencontre.
— Voici, dirent les deux messagers, des hommes qui ont aimé notre Seigneur lorsqu'ils étaient dans le monde, et qui ont tout quitté pour l'amour de son nom. Nous avons été envoyés pour les chercher, et nous les avons amenés jusqu'ici, afin qu'ils puissent entrer et contempler la face de leur Rédempteur.
Alors l'armée céleste poussa des cris de joie, en disant :
— « Heureux ceux qui sont appelés au festin des noces de l'Agneau ! » (Apocalypse 19.9)
En même temps plusieurs de ceux qui, habillés de blanc, jouaient de la trompette, firent retentir le ciel de leurs suaves mélodies. Ils saluèrent Chrétien et son compagnon d'une cordiale bienvenue, au son de leurs instruments.
Après cela, ils les environnèrent de toutes parts, comme des gardes du corps. Les uns les précédaient, d'autres les suivaient, d'autres marchaient à leur droite et d'autres à leur gauche. A mesure qu'ils avançaient tous ensemble, les trompettes jouaient une marche triomphale qu'ils entremêlaient de gestes et de regards pour faire comprendre à Chrétien et à son frère combien ils étaient les bienvenus dans leur société, et avec quelle joie ils étaient venus à leur rencontre. Les deux Pèlerins jouissaient déjà du ciel avant d'y être entrés, dans la compagnie de ces anges, et au son de leurs divines mélodies.
La Cité céleste était en vue, et les voyageurs croyaient entendre qu'on sonnait les cloches pour leur souhaiter la bienvenue. Mais par-dessus tout, la pensée qu'ils allaient demeurer à jamais dans une semblable société les transportait. Oh! quelle langue ou quelle plume pourraient décrire leur joie glorieuse et triomphante ?
Ils arrivèrent ainsi à la porte. Ils lurent cette inscription qui y était gravée : « Bienheureux ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville! » (Apocalypse 22.14)
Alors je vis, dans mon rêve, que les messagers leur dirent de frapper à la porte, ce qu'ils firent, pendant qu'Enoch, Moïse, Elie, et d'autres, regardaient vers la porte par-dessus la muraille. On leur dit :
— Ces Pèlerins sont partis de la cité de Destruction par amour pour le Roi de ce lieu.
Chrétien et Plein-d'Espoir leur donnèrent les passeports qu'ils avaient reçus et ces hommes les portèrent au Roi qui, les ayant lus, demanda :
— Où sont ces Pèlerins ?
— Ils attendent à la porte, lui fut-il répondu. Alors le Roi commanda :
— « Ouvrez les portes, laissez entrer la nation juste et fidèle. » (Esaïe 26.2) Je vis dans mon rêve que les deux Pèlerins, au moment où ils franchirent la porte, furent transfigurés, et revêtus de vêtements qui brillaient comme le soleil. Des anges vinrent au devant d'eux et leur offrirent des harpes et des couronnes ; les harpes pour louer Dieu, les couronnes comme marque d'honneur.
Dans mon rêve, j'entendis le son joyeux de toutes les cloches de la Cité, et une voix qui criait : « Entrez dans la joie de votre Seigneur. » (Matthieu 25.23)
Dans mon rêve, j'entendis le son joyeux des cloches...
J'entendis aussi les Pèlerins chanter d'une voix forte : « A celui qui est assis sur le trône, et à l'Agneau, soit la louange, l'honneur, la gloire et la force, aux siècles des siècles! » (Apocalypse 5.12-13)
Au moment où on ouvrit les portes de la Cité pour laisser entrer les Pèlerins, je regardai, et vis la Cité reluire comme le soleil. Les rues étaient pavées d'or, et beaucoup de personnes s'y promenaient.
Elles avaient des couronnes sur leurs têtes, des palmes dans leurs mains et des harpes d'or pour chanter les louanges du Roi.
D'autres avaient des ailes, et elles s'entrerépondaient toutes sans interruption en criant : « Saint, saint, saint est l'Eternel ! » (Esaïe 6.3)
Tandis que je réfléchissais à tout ce que je venais de voir, je tournai la tête et vis Ignorant arriver au bord du fleuve.
Il le passa rapidement, sans avoir la moitié de la peine qu'avaient éprouvée les Pèlerins, car il se trouva là un batelier, nommé Vain-Espoir, qui le prit dans son bateau. Je le vis ensuite gravir la montagne pour parvenir à la porte, mais il était seul, personne n'était venu à sa rencontre pour l'encourager. Quand il fut arrivé devant la porte, il lut l'inscription, et se mit à frapper, convaincu que l'entrée allait lui être accordée très facilement. Mais les hommes qui regardaient par dessus la muraille lui demandèrent :
— D'où venez-vous et que désirez-vous ?
Il répondit :
J'ai mangé et bu en présence du Roi, et il a enseigné dans nos rues et sur nos places.
Ils lui demandèrent son passeport, afin qu'ils puissent le présenter au Roi. Il chercha dans son sein, mais n'en trouva point.
— Ne le trouvez-vous pas ? demandèrent-ils. Ignorant ne put répondre un seul mot.
Ils allèrent faire leur rapport, mais le Roi ne voulut pas descendre vers Ignorant. Il commanda aux deux messagers qui avaient conduit Chrétien et Plein-d'Espoir à la Cité céleste, de le prendre, de lui lier les pieds et les mains, et de l'emmener.
Je les vis obéir à cet ordre. Ils le portèrent à travers les airs vers cette porte que j'avais remarquée sur le flanc de la colline, et ils le jetèrent là. Je vis alors qu'il y a un chemin qui conduit en enfer, même de la porte du ciel, aussi bien que celui qui y conduit de la ville de Destruction.
Je m'éveillai alors, et voilà : c'était un rêve !