« Heureux celui qui s’intéresse au pauvre ; au jour du malheur l’Eternel le délivre. »
Penser aux pauvres et les porter sur son cœur est le devoir de tout chrétien. Jésus les a mis à côté de nous, lorsqu’il a dit : « Vous aurez toujours des pauvres avec vous ». Beaucoup leur donnent de l’argent à la hâte, afin de s’en débarrasser ; d’autres, en plus grand nombre encore, ne leur donnent rien du tout. Or la promesse que nous venons de lire est faite à celui qui « s’intéresse au pauvre, qui examine ses besoins et s’en occupe attentivement pour son vrai bien ». On fait plus pour lui par des soins et des attentions, que par de l’argent ; davantage encore par l’un et l’autre combinés judicieusement. « Celui qui s’intéresse au pauvre, au jour du malheur, le Seigneur le délivrera », il le promet. Il nous tirera de la détresse, si nous aidons les autres à en sortir, et nous recevrons du Seigneur des secours providentiels tout particuliers, si nous cherchons à pourvoir aux besoins de notre prochain.
Quelques généreux que nous soyons, nous aurons nos temps de difficultés ; mais si nous nous sommes acquittés de cet engagement, nous pouvons alors réclamer du Seigneur un secours spécial et direct. L’avare prend soin de lui-même, mais l’Eternel secourera le croyant compatissant et généreux. « De même que vous aurez fait aux autres, il vous sera fait à vous-mêmes » .